Les visites de hauts responsables étrangers à Benghazi, dans l'est de la Libye, pour apporter leur soutien au Conseil national de transition (CNT) continuent de susciter l'indignation du régime libyen qui dénonce des "tentatives visant la partition" du pays, enfoncé dans un conflit meurtrier depuis mars dernier. Les visites de hauts responsables étrangers à Benghazi, dans l'est de la Libye, pour apporter leur soutien au Conseil national de transition (CNT) continuent de susciter l'indignation du régime libyen qui dénonce des "tentatives visant la partition" du pays, enfoncé dans un conflit meurtrier depuis mars dernier. Au lendemain du déplacement de la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton à Benghazi, fief des rebelles dans l'est de la Libye, le sous-secrétaire d'Etat américain aux affaires du Proche-Orient, Jeffrey Feltman, effectuait lundi une visite similaire à Benghazi où il a rencontré le chef du CNT, Moustapha Abdeljalil. «La visite du sous-secrétaire d'Etat Feltman est un autre signe du soutien des Etats-Unis au CNT", a indiqué Nathaniel Tek, un porte-parole de la représentation américaine à Benghazi. Ces visites de responsables occidentaux à Benghazi ont fait réagir les autorités libyennes qui ont dénoncé des "tentatives visant la partition du pays". Dans un communiqué officiel publié par l'agence de presse Jana, le ministère libyen des Affaires étrangères a vivement critiqué la présence de Mme Ashton à Benghazi . «La visite d'Ashton à Benghazi donne l'impression de reconnaissance d'un organe illégitime, et vise la partition de la Libye, ce qui est complètement contradictoire aux résolutions 1973 et 1970 assurant l'unité territoriale et la souveraineté de la Libye", a dénoncé la diplomatie libyenne dans le communiqué. Basé à Benghazi, le CNT n'est reconnu que par certains pays, notamment européens (France, Grande-Bretagne et l'Italie) qui le considèrent comme étant seul représentant du peuple libyen. La chef de la diplomatie de l'UE a procédé dimanche à l'ouverture d'une représentation de l'Union européenne à Benghazi. «Cette décision aura des répercussions négatives sur les relations de plusieurs pays européens avec la Libye», a mis en garde le gouvernement libyen dans un communiqué lu lundi à la radio nationale. La Libye appelle toutefois l'UE "à jouer son véritable rôle consistant à contribuer avec toute la communauté internationale aux efforts de trouver une solution pacifique, censée unifier les rangs du peuple libyen et garantir l'unité territoriale du pays conformément aux résolutions adoptées au Conseil de sécurité de l'Onu. Au lendemain du déplacement de la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton à Benghazi, fief des rebelles dans l'est de la Libye, le sous-secrétaire d'Etat américain aux affaires du Proche-Orient, Jeffrey Feltman, effectuait lundi une visite similaire à Benghazi où il a rencontré le chef du CNT, Moustapha Abdeljalil. «La visite du sous-secrétaire d'Etat Feltman est un autre signe du soutien des Etats-Unis au CNT", a indiqué Nathaniel Tek, un porte-parole de la représentation américaine à Benghazi. Ces visites de responsables occidentaux à Benghazi ont fait réagir les autorités libyennes qui ont dénoncé des "tentatives visant la partition du pays". Dans un communiqué officiel publié par l'agence de presse Jana, le ministère libyen des Affaires étrangères a vivement critiqué la présence de Mme Ashton à Benghazi . «La visite d'Ashton à Benghazi donne l'impression de reconnaissance d'un organe illégitime, et vise la partition de la Libye, ce qui est complètement contradictoire aux résolutions 1973 et 1970 assurant l'unité territoriale et la souveraineté de la Libye", a dénoncé la diplomatie libyenne dans le communiqué. Basé à Benghazi, le CNT n'est reconnu que par certains pays, notamment européens (France, Grande-Bretagne et l'Italie) qui le considèrent comme étant seul représentant du peuple libyen. La chef de la diplomatie de l'UE a procédé dimanche à l'ouverture d'une représentation de l'Union européenne à Benghazi. «Cette décision aura des répercussions négatives sur les relations de plusieurs pays européens avec la Libye», a mis en garde le gouvernement libyen dans un communiqué lu lundi à la radio nationale. La Libye appelle toutefois l'UE "à jouer son véritable rôle consistant à contribuer avec toute la communauté internationale aux efforts de trouver une solution pacifique, censée unifier les rangs du peuple libyen et garantir l'unité territoriale du pays conformément aux résolutions adoptées au Conseil de sécurité de l'Onu.