Dans le cadre du lancement du second stage de formation en mosaïque contemporaine, les centres de formation professionnelle de la wilaya de Tipasa dispenseront l'enseignement de nouveaux métiers de l'artisanat d'art traditionnel. Dans le cadre du lancement du second stage de formation en mosaïque contemporaine, les centres de formation professionnelle de la wilaya de Tipasa dispenseront l'enseignement de nouveaux métiers de l'artisanat d'art traditionnel. Le céramiste français Laurent Hunzinger et Paul Faizant de Sidi Ghilès assureront la formation et enseigneront, notamment aux jeunes, comment confectionner des panneaux décoratifs et des petites œuvres d'art avec des pierres, des galets, des débris de marbre, de brique rouge et autres morceaux de verre, récupérés sur le littoral. En 2008, une expérience, qui a été tentée avec la formation d'une vingtaine d'artistes, dont certains ont commencé à commercialiser leurs produits, a été plus que concluante surtout qu'elle ne demande aucun moyen ni dépense, mais seulement le bons sens, l'imagination et l'art de la récupération et de protection de la nature. Ce stage est organisé sous forme d'ateliers de formation aux techniques de fabrication de pièces de mosaïques modernes qui laissent libre cours à l'inspiration et au talent des jeunes apprentis. Les matériaux utilisés, a déclaré M. Paul Faizant, sont des pierres, des galets et autres débris de marbre et de brique récupérés sur les plages, dans les lits d'oued ou encore dans les montagnes qui regorgent de ces objets, dont on peut faire des œuvres d'art qui «sont un moyen de subsistance fort intéressant», a-t-il précisé. Paul Faizant, dont l'association (Trait d'union - solidarité) est aussi derrière le projet de réhabilitation de la poterie de Sidi Semiane et de la région des Béni Menaceur, a expliqué que l'idée du stage «est venue du fait qu'il existe dans la région beaucoup de jeunes qui veulent s'investir dans des activités artistiques et qui ont des prédispositions à la mosaïque», d'autant que les localités de Tipasa et Cherchell «sont connues pour leurs mosaïques romaines dont de très belles œuvres sont exposées dans les musées de la région», a ajouté Paul Faizant. Les 195 mosaïques et pièces répertoriées dans le livre de la spécialiste Sabah Ferdi (les mosaïques romano-africaines : culture et nature à Cherchell), et exposées dans les musées de Tipasa et de Cherchell, dont les Captifs (musée de Tipasa), la Jonchée, Travaux champêtres, Vendanges, les Pavements de Thétis et de Pelée (ancien musée de Cherchell), sont, en effet, les témoins immuables de cet art pratiqué dans l'Antiquité, et dont les œuvres ornaient les demeures des riches propriétaires de l'époque. Les responsables de la Culture réfléchissent d'ores et déjà au lancement d'un autre atelier destiné, cette fois, à l'enseignement de la poterie de Sidi Semiane, une autre spécialité de la région qui mérite d'être connue et préservée. Quelques femmes perpétuent cette tradition ancestrale typiquement féminine dans les localités montagneuses en particulier à Menaceur et Cherchell, avec la fabrication de poteries diverses, le modelage d'étagères pour la cuisine, de petits silos de stockage de la nourriture et de meubles en argile séchée et décorée à l'aide de résine de Thuyas. La wilaya de Tipasa, appelée à être un pôle touristique d'excellence a également été retenue pour abriter le premier Centre national de la céramique qui sera implanté au chef-lieu de wilaya et dont l'étude est en cours. Le musée de Cherchell abritera lui aussi, prochainement, un atelier de formation de mosaïstes, réalisé dans le cadre de la coopération entre le ministère de la Culture et la Fondation américaine Getty spécialisée dans la restauration et la sauvegarde du patrimoine. Selon les études menées par les archéologues dans ces deux villes, les artistes et artisans de l'époque avaient utilisé des matériaux de la région. C'est le cas, notamment, de la fameuse mosaïque de la Jonchée du musée de Cherchell, dont les pierres ont été ramenées de la montagne environnante, ainsi que le marbre de la région du Chenoua et autres roches qui ont servi à la construction de la Basilique de Tipasa se trouvant dans le parc romain. La première section de formation en mosaïque contemporaine sera ouverte au CFPA de Tipasa avant d'être élargie aux autres centres, si l'expérience, qui sera lancée prochainement, s'avérait concluante. Le céramiste français Laurent Hunzinger et Paul Faizant de Sidi Ghilès assureront la formation et enseigneront, notamment aux jeunes, comment confectionner des panneaux décoratifs et des petites œuvres d'art avec des pierres, des galets, des débris de marbre, de brique rouge et autres morceaux de verre, récupérés sur le littoral. En 2008, une expérience, qui a été tentée avec la formation d'une vingtaine d'artistes, dont certains ont commencé à commercialiser leurs produits, a été plus que concluante surtout qu'elle ne demande aucun moyen ni dépense, mais seulement le bons sens, l'imagination et l'art de la récupération et de protection de la nature. Ce stage est organisé sous forme d'ateliers de formation aux techniques de fabrication de pièces de mosaïques modernes qui laissent libre cours à l'inspiration et au talent des jeunes apprentis. Les matériaux utilisés, a déclaré M. Paul Faizant, sont des pierres, des galets et autres débris de marbre et de brique récupérés sur les plages, dans les lits d'oued ou encore dans les montagnes qui regorgent de ces objets, dont on peut faire des œuvres d'art qui «sont un moyen de subsistance fort intéressant», a-t-il précisé. Paul Faizant, dont l'association (Trait d'union - solidarité) est aussi derrière le projet de réhabilitation de la poterie de Sidi Semiane et de la région des Béni Menaceur, a expliqué que l'idée du stage «est venue du fait qu'il existe dans la région beaucoup de jeunes qui veulent s'investir dans des activités artistiques et qui ont des prédispositions à la mosaïque», d'autant que les localités de Tipasa et Cherchell «sont connues pour leurs mosaïques romaines dont de très belles œuvres sont exposées dans les musées de la région», a ajouté Paul Faizant. Les 195 mosaïques et pièces répertoriées dans le livre de la spécialiste Sabah Ferdi (les mosaïques romano-africaines : culture et nature à Cherchell), et exposées dans les musées de Tipasa et de Cherchell, dont les Captifs (musée de Tipasa), la Jonchée, Travaux champêtres, Vendanges, les Pavements de Thétis et de Pelée (ancien musée de Cherchell), sont, en effet, les témoins immuables de cet art pratiqué dans l'Antiquité, et dont les œuvres ornaient les demeures des riches propriétaires de l'époque. Les responsables de la Culture réfléchissent d'ores et déjà au lancement d'un autre atelier destiné, cette fois, à l'enseignement de la poterie de Sidi Semiane, une autre spécialité de la région qui mérite d'être connue et préservée. Quelques femmes perpétuent cette tradition ancestrale typiquement féminine dans les localités montagneuses en particulier à Menaceur et Cherchell, avec la fabrication de poteries diverses, le modelage d'étagères pour la cuisine, de petits silos de stockage de la nourriture et de meubles en argile séchée et décorée à l'aide de résine de Thuyas. La wilaya de Tipasa, appelée à être un pôle touristique d'excellence a également été retenue pour abriter le premier Centre national de la céramique qui sera implanté au chef-lieu de wilaya et dont l'étude est en cours. Le musée de Cherchell abritera lui aussi, prochainement, un atelier de formation de mosaïstes, réalisé dans le cadre de la coopération entre le ministère de la Culture et la Fondation américaine Getty spécialisée dans la restauration et la sauvegarde du patrimoine. Selon les études menées par les archéologues dans ces deux villes, les artistes et artisans de l'époque avaient utilisé des matériaux de la région. C'est le cas, notamment, de la fameuse mosaïque de la Jonchée du musée de Cherchell, dont les pierres ont été ramenées de la montagne environnante, ainsi que le marbre de la région du Chenoua et autres roches qui ont servi à la construction de la Basilique de Tipasa se trouvant dans le parc romain. La première section de formation en mosaïque contemporaine sera ouverte au CFPA de Tipasa avant d'être élargie aux autres centres, si l'expérience, qui sera lancée prochainement, s'avérait concluante.