Lors d'une conférence de presse animée en commun par Jean-Pierre Raffarin (représentant du président Sarkozy pour l'Algérie et vice-président du Sénat français), Pierre Lellouche (secrétaire d'Etat chargé du commerce extérieur) et Mohamed Benmeradi (ministre de l'Industrie, de la Promotion des investissements et de la PME), il ressort que «les affaires vont bien, désormais, entre les entreprises algériennes et françaises». Les trois personnalités ont reconnu une nette amélioration du business entre les deux pays, même si beaucoup reste à faire. En somme, les responsables des deux pays ont affiché une nette et claire détermination pour mener à bien les projets industriels en développant davantage les relations économiques, mais également toutes les formes de partenariat. «L'ensemble des douze projets et dossiers de partenariat ont été finalisés, en attendant les trois toujours en suspens nécessitant un travail à long terme, à savoir les projets Renault, Total et Lafarge. S'agissant de Renault, c'est un investissement très lourd évalué à près d'un milliard d'euros et nécessitant beaucoup de temps pour sa matérialisation ; ce serait une affaire de quelques mois. Une communauté de vues existe entre les deux parties ainsi que des similitudes de vision. Une autre rencontre est programmée dans quinze jours pour traiter ce dossier», a, notamment, déclaré Raffarin qui n'arrête pas d'incarner l'amitié forte entre les peuples algérien et français et d'insuffler un nouveau rythme aux relations bilatérales. Le Forum économique algéro- français s'est, donc, terminé mardi sur un bilan jugé «positif» par Christophe Lecourtier, directeur général d'UBIFRANCE, institution qui l'a organisé en partenariat avec le ministère algérien de l'Industrie et de la Promotion des investissements. «Il y a eu plus du double d'entreprises que nous avions escomptées réunir et près de 4.300 rendez-vous organisés entre entreprises françaises et algériennes», a-t-il indiqué. Concrètement, plusieurs projets de joint-ventures algéro-françaises sont déjà sur les rails, selon les organisateurs, pointant du doigt les lubrifiants, un bureau d'étude sur le développement des zones industrielles dans le pays, dans la sécurité ou encore dans l'exportation de dattes et de produits dérivés. Deux nouveaux partenariats parmi les 12 programmés ont été scellés durant ces deux jours, celui de Saint-Gobain et celui de l'assureur Axa, annonce Lecourtier. Le projet de vapocraqueur entre Sonatrach et Total est toujours en cours. Mohamed Benmeradi a expliqué qu'il reste à régler la question de la sécurité d'approvisionnement en méthane de la future usine, étant donné que les réserves disponibles à Arzew ne sont pas suffisantes. «Nous étudions un plan d'approvisionnement depuis les réserves de Hassi R'mel, notamment», a-t-il affirmé. Concernant Renault et son projet d'installation d'une usine de production de 150.000 automobiles, il a expliqué que «c'est un investissement très lourd, autour du milliard d'euros, qui nécessite du temps». Il y a aujourd'hui, poursuit-il, une proximité très forte entre les deux parties. Une nouvelle réunion est prévue mi juin. Les négociations butent toujours sur la commercialisation des futurs véhicules produits. Le projet de nouvel investissement de Lafarge avec Gica dans une cimenterie est aussi en discussion, affirme le ministre de l'Industrie. Depuis le début de la mission de Jean Pierre Raffarin à la fin 2010, les neuf autres dossiers ont été débloqués. Il s'agit du chantier du métro d'Alger, dont Benmeradi a souligné la date du 31 octobre prochain pour la mise en service du métro. Et puis, il y a l'agrément de la Chambre de commerce et d'industrie algéro-française, du partenariat Macif SAA Badr BDL dans l'assurance, celui de Cristal Union et La Belle pour une raffinerie de sucre, de l'usine de montage de rames de tramways entre Alstom, Ferrovial et l'EMA, du partenariat entre Bretagne international et l'ITELV dans la filière lait, d'une unité de production de médicament de Sanofi Aventis, de la reprise de la verrerie Alver par Saint Gobain et du partenariat entre l'assureur Axa, la BEA et le Fonds national d'investissement. «Nous assistons à une nouvelle étape dans les relations franco algériennes», s'est félicité Pierre Lellouche durant la conférence de presse. Une nouvelle ère de coopération semble ainsi s'ouvrir entre Alger et Paris en termes, notamment, de construction de nouvelles relations de partenariat, de complémentarité et des échanges commerciaux. Les obstacles sont levés, dit-on des deux côtés de la Méditerranée. Lors d'une conférence de presse animée en commun par Jean-Pierre Raffarin (représentant du président Sarkozy pour l'Algérie et vice-président du Sénat français), Pierre Lellouche (secrétaire d'Etat chargé du commerce extérieur) et Mohamed Benmeradi (ministre de l'Industrie, de la Promotion des investissements et de la PME), il ressort que «les affaires vont bien, désormais, entre les entreprises algériennes et françaises». Les trois personnalités ont reconnu une nette amélioration du business entre les deux pays, même si beaucoup reste à faire. En somme, les responsables des deux pays ont affiché une nette et claire détermination pour mener à bien les projets industriels en développant davantage les relations économiques, mais également toutes les formes de partenariat. «L'ensemble des douze projets et dossiers de partenariat ont été finalisés, en attendant les trois toujours en suspens nécessitant un travail à long terme, à savoir les projets Renault, Total et Lafarge. S'agissant de Renault, c'est un investissement très lourd évalué à près d'un milliard d'euros et nécessitant beaucoup de temps pour sa matérialisation ; ce serait une affaire de quelques mois. Une communauté de vues existe entre les deux parties ainsi que des similitudes de vision. Une autre rencontre est programmée dans quinze jours pour traiter ce dossier», a, notamment, déclaré Raffarin qui n'arrête pas d'incarner l'amitié forte entre les peuples algérien et français et d'insuffler un nouveau rythme aux relations bilatérales. Le Forum économique algéro- français s'est, donc, terminé mardi sur un bilan jugé «positif» par Christophe Lecourtier, directeur général d'UBIFRANCE, institution qui l'a organisé en partenariat avec le ministère algérien de l'Industrie et de la Promotion des investissements. «Il y a eu plus du double d'entreprises que nous avions escomptées réunir et près de 4.300 rendez-vous organisés entre entreprises françaises et algériennes», a-t-il indiqué. Concrètement, plusieurs projets de joint-ventures algéro-françaises sont déjà sur les rails, selon les organisateurs, pointant du doigt les lubrifiants, un bureau d'étude sur le développement des zones industrielles dans le pays, dans la sécurité ou encore dans l'exportation de dattes et de produits dérivés. Deux nouveaux partenariats parmi les 12 programmés ont été scellés durant ces deux jours, celui de Saint-Gobain et celui de l'assureur Axa, annonce Lecourtier. Le projet de vapocraqueur entre Sonatrach et Total est toujours en cours. Mohamed Benmeradi a expliqué qu'il reste à régler la question de la sécurité d'approvisionnement en méthane de la future usine, étant donné que les réserves disponibles à Arzew ne sont pas suffisantes. «Nous étudions un plan d'approvisionnement depuis les réserves de Hassi R'mel, notamment», a-t-il affirmé. Concernant Renault et son projet d'installation d'une usine de production de 150.000 automobiles, il a expliqué que «c'est un investissement très lourd, autour du milliard d'euros, qui nécessite du temps». Il y a aujourd'hui, poursuit-il, une proximité très forte entre les deux parties. Une nouvelle réunion est prévue mi juin. Les négociations butent toujours sur la commercialisation des futurs véhicules produits. Le projet de nouvel investissement de Lafarge avec Gica dans une cimenterie est aussi en discussion, affirme le ministre de l'Industrie. Depuis le début de la mission de Jean Pierre Raffarin à la fin 2010, les neuf autres dossiers ont été débloqués. Il s'agit du chantier du métro d'Alger, dont Benmeradi a souligné la date du 31 octobre prochain pour la mise en service du métro. Et puis, il y a l'agrément de la Chambre de commerce et d'industrie algéro-française, du partenariat Macif SAA Badr BDL dans l'assurance, celui de Cristal Union et La Belle pour une raffinerie de sucre, de l'usine de montage de rames de tramways entre Alstom, Ferrovial et l'EMA, du partenariat entre Bretagne international et l'ITELV dans la filière lait, d'une unité de production de médicament de Sanofi Aventis, de la reprise de la verrerie Alver par Saint Gobain et du partenariat entre l'assureur Axa, la BEA et le Fonds national d'investissement. «Nous assistons à une nouvelle étape dans les relations franco algériennes», s'est félicité Pierre Lellouche durant la conférence de presse. Une nouvelle ère de coopération semble ainsi s'ouvrir entre Alger et Paris en termes, notamment, de construction de nouvelles relations de partenariat, de complémentarité et des échanges commerciaux. Les obstacles sont levés, dit-on des deux côtés de la Méditerranée.