Quelque 400 travailleurs d'Algérie-Poste de différents bureaux de postes d'Alger ont organisé, jeudi dernier, un sit-in devant la Grande-Poste, au cœur de la capitale, pour appuyer leurs revendications salariales, a-t-on constaté sur place. Les travailleurs de cette entreprise, qui se déclarent "sans attache syndicale", observent une grève "spontanée" qui paralyse certains bureaux de poste depuis samedi dernier. Les protestataires présents au sit-in exigent, pour reprendre le travail, un écrit de la tutelle, l'engageant à satisfaire leurs revendications salariales et rappellent qu'ils avaient déjà accordé un délai d'un mois (qui a déjà expiré le 25 mai) à la direction d'Algérie Poste, rapporte l'APS. Alors que les grévistes se disent "indépendants" de tout syndicat, le ministère de la Poste et des Technolologies de l'Information et de la Communication, qui a pris en main le dossier de ce mouvement de protestation, continue à négocier avec la Fédération des travailleurs de la Poste et des TIC. Une réunion avait eu lieu, lundi dernier, entre la direction d'Algérie Poste, le ministre de la Poste et des TIC, Moussa Benhamadi, et le secrétaire général de la Fédération des travailleurs de la Poste et des TIC, Mohamed Tchoulak, pour discuter de la situation. Le directeur d'Algerie Poste, Omar Zerarga, contacté par l'APS, a indiqué qu'il n'était pas possible de négocier avec "des grévistes spontanés", et que le seul vis-à-vis, existant à présent, était la Fédération (UGTA) des travailleurs de la Poste et des TIC. M. Zerarga a assuré que les négociations continuaient avec la Fédération à l'effet de soumettre, avant le 24 juin 2011, des propositions sur la prise en charge du reste des revendications, puisqu'une partie a déjà été satisfaite. "Les revendications concernant l'avancement horizontal et de celui de la promotion, la révision de la nomenclature des postes de travail, et enfin, l'avancement de deux classes pour les agents ayant atteint l'âge de 55 ans, ont été prises en charge par la signature de trois accords collectifs", a-t-il expliqué. Le reste des réclamations, ayant trait à la révision de la grille de salaires, le réajustement des indemnités et le repositionnement des personnels est actuellement en négociation.Il a, par ailleurs, noté que sur les 3.400 bureaux de poste que compte l'entreprise dans tout le pays, seuls 191 étaient en grève. Les 191 bureaux, en grève, sont répartis sur 13 wilayas à savoir Alger, Tizi-Ouzou, Boumerdès, Blida, Médéa, Tiaret, Djelfa, Relizane, Tissemsilt, Béjaïa, Guelma, Annaba et Laghouat. Quelque 400 travailleurs d'Algérie-Poste de différents bureaux de postes d'Alger ont organisé, jeudi dernier, un sit-in devant la Grande-Poste, au cœur de la capitale, pour appuyer leurs revendications salariales, a-t-on constaté sur place. Les travailleurs de cette entreprise, qui se déclarent "sans attache syndicale", observent une grève "spontanée" qui paralyse certains bureaux de poste depuis samedi dernier. Les protestataires présents au sit-in exigent, pour reprendre le travail, un écrit de la tutelle, l'engageant à satisfaire leurs revendications salariales et rappellent qu'ils avaient déjà accordé un délai d'un mois (qui a déjà expiré le 25 mai) à la direction d'Algérie Poste, rapporte l'APS. Alors que les grévistes se disent "indépendants" de tout syndicat, le ministère de la Poste et des Technolologies de l'Information et de la Communication, qui a pris en main le dossier de ce mouvement de protestation, continue à négocier avec la Fédération des travailleurs de la Poste et des TIC. Une réunion avait eu lieu, lundi dernier, entre la direction d'Algérie Poste, le ministre de la Poste et des TIC, Moussa Benhamadi, et le secrétaire général de la Fédération des travailleurs de la Poste et des TIC, Mohamed Tchoulak, pour discuter de la situation. Le directeur d'Algerie Poste, Omar Zerarga, contacté par l'APS, a indiqué qu'il n'était pas possible de négocier avec "des grévistes spontanés", et que le seul vis-à-vis, existant à présent, était la Fédération (UGTA) des travailleurs de la Poste et des TIC. M. Zerarga a assuré que les négociations continuaient avec la Fédération à l'effet de soumettre, avant le 24 juin 2011, des propositions sur la prise en charge du reste des revendications, puisqu'une partie a déjà été satisfaite. "Les revendications concernant l'avancement horizontal et de celui de la promotion, la révision de la nomenclature des postes de travail, et enfin, l'avancement de deux classes pour les agents ayant atteint l'âge de 55 ans, ont été prises en charge par la signature de trois accords collectifs", a-t-il expliqué. Le reste des réclamations, ayant trait à la révision de la grille de salaires, le réajustement des indemnités et le repositionnement des personnels est actuellement en négociation.Il a, par ailleurs, noté que sur les 3.400 bureaux de poste que compte l'entreprise dans tout le pays, seuls 191 étaient en grève. Les 191 bureaux, en grève, sont répartis sur 13 wilayas à savoir Alger, Tizi-Ouzou, Boumerdès, Blida, Médéa, Tiaret, Djelfa, Relizane, Tissemsilt, Béjaïa, Guelma, Annaba et Laghouat.