Une affiche de noms de bénéficiaires de Logements publics locatifs (LPL). Un mouvement de foule. Le scénario est devenu classique. La daïra de Sidi- M'Hamed n'a pas échappé à ce scénario, devenu immuable. La localité a vécu, hier, des moments chauds en cette journée caniculaire du début de l'été. Les raisons : la distribution d'un quota de 80 LPL sur une liste dépassant les 2.300 dossiers en attente. Un quota insignifiant qui a provoqué l'ire des laissés-pour- compte. Ils étaient nombreux les citoyens de la commune à contester cette liste établie par la commission d'enquête regroupant les «gens» de la daïra et ceux de la commune. Il faut dire que la "sélection» des bénéficiaires n'est pas chose facile, tant les demandeurs ont, par certains aspects des similitudes d'où il n'est pas aisé de dresser une liste de «prioritaires». En tout étant de cause, les malheureux oubliés n'ont pas hésité de dénoncer ce qu'ils qualifient de «favoritisme et de passe-droits». Ce n'est pas l'avis du wali délégué de la circonscription administrative de Sidi-M'Hamed, Rabah Mokdad qui assure que la commission a travaillé «en toute transparence et rigueur», recommandant aux protestataires de déposer «un recours» avant le délais de rigueur de 8 jours. Le responsable affirme avoir sollicité l'aide des citoyens pour dénoncer les indus bénéficiaires. «Nous avons appelé les citoyens à nous faire part de toutes anomalies constatées dans les listes» nous a-t-il expliqué au cours d'un bref entretien. Le même responsable a, en outre, indiqué que certains postulants au LPL n'ouvrent pas droit à cette formule précisant que «le revenu mensuel du ménage de certains postulants excède des fois le seuil maximal imposé par la loi pour prétendre à cette formule». Il a, dans ce contexte, expliqué la différence entre la demande et le recours. «Solliciter les autorités locales pour un logement est une demande mais dénoncer qu'un candidat a déjà bénéficié d'un logement est un recours en soi», a-t-il dit à ce propos. Rappelant que plusieurs quartiers populaires ont bénéficié du programme de relogement à l'image de Diar- Echems qui a bénéficié de plus de 1.100 logements sociaux en deux tranches, l'année écoulée, El-Bahia et Diar El-Mahçoul ainsi que l'opération d'éradication de l'habitat précaire notamment les bidonvilles d'El-Afia et Oued Knis; Rabah Mokdad a rassuré les résidants de sa subdivision que d'autres opérations de distribution de logements sociaux, doublés d'un autre programme de LPA (Logement promotionnel aidé). Il s'agit de la 3è tranche de Diar-Echems à savoir 606 logements et plus de 200 autres à Diar El-Mahçoul et autre. «Tout ces programmes vont être livrés avant la fin de l'année en cours», a-t-il soutenu. Le wali délégué a enfin appelé les citoyens à faire preuve de patience tout en leur lançant un message de solidarité et de fraternité. Une affiche de noms de bénéficiaires de Logements publics locatifs (LPL). Un mouvement de foule. Le scénario est devenu classique. La daïra de Sidi- M'Hamed n'a pas échappé à ce scénario, devenu immuable. La localité a vécu, hier, des moments chauds en cette journée caniculaire du début de l'été. Les raisons : la distribution d'un quota de 80 LPL sur une liste dépassant les 2.300 dossiers en attente. Un quota insignifiant qui a provoqué l'ire des laissés-pour- compte. Ils étaient nombreux les citoyens de la commune à contester cette liste établie par la commission d'enquête regroupant les «gens» de la daïra et ceux de la commune. Il faut dire que la "sélection» des bénéficiaires n'est pas chose facile, tant les demandeurs ont, par certains aspects des similitudes d'où il n'est pas aisé de dresser une liste de «prioritaires». En tout étant de cause, les malheureux oubliés n'ont pas hésité de dénoncer ce qu'ils qualifient de «favoritisme et de passe-droits». Ce n'est pas l'avis du wali délégué de la circonscription administrative de Sidi-M'Hamed, Rabah Mokdad qui assure que la commission a travaillé «en toute transparence et rigueur», recommandant aux protestataires de déposer «un recours» avant le délais de rigueur de 8 jours. Le responsable affirme avoir sollicité l'aide des citoyens pour dénoncer les indus bénéficiaires. «Nous avons appelé les citoyens à nous faire part de toutes anomalies constatées dans les listes» nous a-t-il expliqué au cours d'un bref entretien. Le même responsable a, en outre, indiqué que certains postulants au LPL n'ouvrent pas droit à cette formule précisant que «le revenu mensuel du ménage de certains postulants excède des fois le seuil maximal imposé par la loi pour prétendre à cette formule». Il a, dans ce contexte, expliqué la différence entre la demande et le recours. «Solliciter les autorités locales pour un logement est une demande mais dénoncer qu'un candidat a déjà bénéficié d'un logement est un recours en soi», a-t-il dit à ce propos. Rappelant que plusieurs quartiers populaires ont bénéficié du programme de relogement à l'image de Diar- Echems qui a bénéficié de plus de 1.100 logements sociaux en deux tranches, l'année écoulée, El-Bahia et Diar El-Mahçoul ainsi que l'opération d'éradication de l'habitat précaire notamment les bidonvilles d'El-Afia et Oued Knis; Rabah Mokdad a rassuré les résidants de sa subdivision que d'autres opérations de distribution de logements sociaux, doublés d'un autre programme de LPA (Logement promotionnel aidé). Il s'agit de la 3è tranche de Diar-Echems à savoir 606 logements et plus de 200 autres à Diar El-Mahçoul et autre. «Tout ces programmes vont être livrés avant la fin de l'année en cours», a-t-il soutenu. Le wali délégué a enfin appelé les citoyens à faire preuve de patience tout en leur lançant un message de solidarité et de fraternité.