Depuis vendredi dernier, les bus assurant le transport des voyageurs de Tizi-Ouzou vers Alger et les autres wilayas sont en grève. C'est à un véritable calvaire que font face les voyageurs de la wilaya qui se trouvent ainsi coupés du monde. Une situation qui risque de perdurer compte tenu de la complexité du problème. Tout a commencé avec l'annonce par la direction des transports de la wilaya du transfert de la gare routière vers une nouvelle infrastructure située au lieu dit Kaf Naâdja, au niveau de la Rocade Sud. La nouvelle gare multimodale de Kaf Naâdja est entrée en service vendredi dernier, ce qui a mis le feu aux poudres. Les centaines de propriétaires de bus assurant les navettes vers Alger, Boumerdès, Bouira et Béjaïa ont pris la décision d'enclencher une grève illimitée afin de dénoncer cette décision qui, selon eux, a été prise unilatéralement et à la hâte par les responsables du secteur. La grève des transporteurs a été accompagnée par celle des commerçants exerçant à l'intérieur de la gare routière depuis des décennies. Les grévistes estiment que la nouvelle gare n'offre pas le minimum en matière d'équipements et de commodités aussi bien pour eux que pour les voyageurs. Le fait qu'ils n'aient pas été consultés par la direction des transports est aussi la goutte qui a fait déborder le vase. L'autre problème, soulevé par les transporteurs, est celui inhérent à l'exiguïté de la nouvelle station qui ne pourrait, selon eux, accueillir tous les bus en activité. Pour parer à cette grève, la direction des transports a provisoirement mobilisé une trentaine de bus afin d'assurer le service minimum. Cette mesure s'est avérée infructueuse car il était impossible de prendre en charge l'ensemble des voyageurs. Du côté de la direction des transports, on confirme que la décision de délocalisation de la gare routière est irrévocable et s'inscrit dans le cadre d'un nouveau plan de circulation visant à désengorger le centre-ville de Tizi-Ouzou. Chose sur laquelle un consensus est acquis mais reste la manière qui est sujet à débat. Afin de parer au plus pressé, la direction des transports propose l'ouverture de séances de travail où seraient associés les transporteurs pour discuter de la meilleure manière de trouver un dénouement à ce bras de fer. Les premiers à avoir payé lourdement les frais de cette grève et de ce conflit sont les voyageurs. La majorité de ces derniers ont laissé tomber leurs affaires. D'autres ont été pris en otage par des clandestins qui proposent des prix faramineux : un déplacement vers Alger à 1.000 dinars la place au lieu de 130 DA. Des voyageurs ont déboursé 250 DA par place pour se rendre de Tizi-Ouzou vers la ville des Issers. Notons, enfin, que la désormais l'ex-gare routière a été affectée aux chauffeurs de taxi qui assurent les navettes vers les autres wilayas. Depuis vendredi dernier, les bus assurant le transport des voyageurs de Tizi-Ouzou vers Alger et les autres wilayas sont en grève. C'est à un véritable calvaire que font face les voyageurs de la wilaya qui se trouvent ainsi coupés du monde. Une situation qui risque de perdurer compte tenu de la complexité du problème. Tout a commencé avec l'annonce par la direction des transports de la wilaya du transfert de la gare routière vers une nouvelle infrastructure située au lieu dit Kaf Naâdja, au niveau de la Rocade Sud. La nouvelle gare multimodale de Kaf Naâdja est entrée en service vendredi dernier, ce qui a mis le feu aux poudres. Les centaines de propriétaires de bus assurant les navettes vers Alger, Boumerdès, Bouira et Béjaïa ont pris la décision d'enclencher une grève illimitée afin de dénoncer cette décision qui, selon eux, a été prise unilatéralement et à la hâte par les responsables du secteur. La grève des transporteurs a été accompagnée par celle des commerçants exerçant à l'intérieur de la gare routière depuis des décennies. Les grévistes estiment que la nouvelle gare n'offre pas le minimum en matière d'équipements et de commodités aussi bien pour eux que pour les voyageurs. Le fait qu'ils n'aient pas été consultés par la direction des transports est aussi la goutte qui a fait déborder le vase. L'autre problème, soulevé par les transporteurs, est celui inhérent à l'exiguïté de la nouvelle station qui ne pourrait, selon eux, accueillir tous les bus en activité. Pour parer à cette grève, la direction des transports a provisoirement mobilisé une trentaine de bus afin d'assurer le service minimum. Cette mesure s'est avérée infructueuse car il était impossible de prendre en charge l'ensemble des voyageurs. Du côté de la direction des transports, on confirme que la décision de délocalisation de la gare routière est irrévocable et s'inscrit dans le cadre d'un nouveau plan de circulation visant à désengorger le centre-ville de Tizi-Ouzou. Chose sur laquelle un consensus est acquis mais reste la manière qui est sujet à débat. Afin de parer au plus pressé, la direction des transports propose l'ouverture de séances de travail où seraient associés les transporteurs pour discuter de la meilleure manière de trouver un dénouement à ce bras de fer. Les premiers à avoir payé lourdement les frais de cette grève et de ce conflit sont les voyageurs. La majorité de ces derniers ont laissé tomber leurs affaires. D'autres ont été pris en otage par des clandestins qui proposent des prix faramineux : un déplacement vers Alger à 1.000 dinars la place au lieu de 130 DA. Des voyageurs ont déboursé 250 DA par place pour se rendre de Tizi-Ouzou vers la ville des Issers. Notons, enfin, que la désormais l'ex-gare routière a été affectée aux chauffeurs de taxi qui assurent les navettes vers les autres wilayas.