86 joueurs seront en fin de contrat avec leurs clubs respectifs le 30 juin à la veille de la 29e journée du championnat professionnel de football de Ligue 1, prévue le 1er juillet, ce qui constitue un dilemme juridique pour la Ligue nationale de football (LNF), indique-t-on auprès de plusieurs acteurs du football national. En effet, ces joueurs seront à cette date en situation irrégulière et ne peuvent, réglementairement, pas prendre part aux deux dernières rencontres de la saison, prévues respectivement les 1er et 8 juillet. Etant en fin de contrat, le joueur serait ainsi non qualifié pour participer à une rencontre de championnat, si on prend en considération les règlements généraux régissant la LNF. Autre problème de taille, le joueur, en fin de contrat le 30 juin ne pourrait être qualifié, étant non couvert par le contrat d'assurance qui accompagne la licence du joueur et qui expirera à la même date. Autrement dit, il ne bénéficiera d'aucune couverture dans le cas d'une éventuelle blessure. Une situation "inique" qui ouvre droit à toutes les spéculations sur la régularité de la participation de ces joueurs aux matches des 1er et 8 juillet prochain. Le président de l'Association nationale des présidents de clubs professionnels (ANPCP), Mahfoud Kerbadj, joint par l'APS, évoque une situation embarrassante sur le plan légal. "Nous sommes devant une situation exceptionnelle induite par la mauvaise programmation. C'est vrai que c'est un véritable dilemme mais les clubs ne sont pas responsables de cette situation", a indiqué le président du CR Belouizdad, par ailleurs candidat au poste de président de la Ligue professionnelle de football (LFP), dont les élections sont prévues le 3 juillet prochain. Evoquant le cas de son équipe, qui comptera 14 joueurs en fin de contrat au 30 juin, Kerbadj estime qu'ils sont appelés à accomplir leur devoir envers leur club. "Au CRB, les joueurs vont accomplir leur devoir jusqu'au bout, même s'ils sont en fin de contrat lors des deux dernières journées", a-t-il ajouté, estimant que "sur le plan réglementaire, c'est un fait, c'est l'imbroglio total". "Le joueur qui sera en fin de contrat sera considéré comme étant en situation irrégulière, et si on applique les règlements, il ne sera pas qualifié pour jouer", a ajouté Kerbadj, précisant qu'il s'agit cependant d'un "cas de force majeure" surevenant après la longue trêve hivernale qu'a observé le championnat. "J'espère que la fin de saison se terminera dans de bonnes conditions et qu'il n'y aura pas de blessures de joueurs ou d'incidents majeurs. Chacun de nous devra faire preuve de compréhension", a t-il souligné. Le président de l'ASO Chlef, Abdelkrim Medouar a estimé pour sa part que la réglementation dans ce cas de figure est claire, espérant toutefois que rien ne viendra perturber les deux dernières journées. "C'est vrai que cette situation peut être considérée comme un piétinement des textes mais on ne peux pas faire autrement et interrompre le championnat", a-t-il déclaré, appelant dans le sillage les responsables de clubs à "être compréhensifs et d'éviter toute polémique". Annoncé en grande pompe, le premier championnat professionnel dans l'histoire du football algérien, s'est avéré loin des espérances des initiateurs de ce projet, soulignent unanimement l'ensemble des acteurs de la balle ronde en Algérie affirmant également "que beaucoup de choses doivent être revues dans le fonctionnement de la future LFP afin d'éviter ces situations complexes". 86 joueurs seront en fin de contrat avec leurs clubs respectifs le 30 juin à la veille de la 29e journée du championnat professionnel de football de Ligue 1, prévue le 1er juillet, ce qui constitue un dilemme juridique pour la Ligue nationale de football (LNF), indique-t-on auprès de plusieurs acteurs du football national. En effet, ces joueurs seront à cette date en situation irrégulière et ne peuvent, réglementairement, pas prendre part aux deux dernières rencontres de la saison, prévues respectivement les 1er et 8 juillet. Etant en fin de contrat, le joueur serait ainsi non qualifié pour participer à une rencontre de championnat, si on prend en considération les règlements généraux régissant la LNF. Autre problème de taille, le joueur, en fin de contrat le 30 juin ne pourrait être qualifié, étant non couvert par le contrat d'assurance qui accompagne la licence du joueur et qui expirera à la même date. Autrement dit, il ne bénéficiera d'aucune couverture dans le cas d'une éventuelle blessure. Une situation "inique" qui ouvre droit à toutes les spéculations sur la régularité de la participation de ces joueurs aux matches des 1er et 8 juillet prochain. Le président de l'Association nationale des présidents de clubs professionnels (ANPCP), Mahfoud Kerbadj, joint par l'APS, évoque une situation embarrassante sur le plan légal. "Nous sommes devant une situation exceptionnelle induite par la mauvaise programmation. C'est vrai que c'est un véritable dilemme mais les clubs ne sont pas responsables de cette situation", a indiqué le président du CR Belouizdad, par ailleurs candidat au poste de président de la Ligue professionnelle de football (LFP), dont les élections sont prévues le 3 juillet prochain. Evoquant le cas de son équipe, qui comptera 14 joueurs en fin de contrat au 30 juin, Kerbadj estime qu'ils sont appelés à accomplir leur devoir envers leur club. "Au CRB, les joueurs vont accomplir leur devoir jusqu'au bout, même s'ils sont en fin de contrat lors des deux dernières journées", a-t-il ajouté, estimant que "sur le plan réglementaire, c'est un fait, c'est l'imbroglio total". "Le joueur qui sera en fin de contrat sera considéré comme étant en situation irrégulière, et si on applique les règlements, il ne sera pas qualifié pour jouer", a ajouté Kerbadj, précisant qu'il s'agit cependant d'un "cas de force majeure" surevenant après la longue trêve hivernale qu'a observé le championnat. "J'espère que la fin de saison se terminera dans de bonnes conditions et qu'il n'y aura pas de blessures de joueurs ou d'incidents majeurs. Chacun de nous devra faire preuve de compréhension", a t-il souligné. Le président de l'ASO Chlef, Abdelkrim Medouar a estimé pour sa part que la réglementation dans ce cas de figure est claire, espérant toutefois que rien ne viendra perturber les deux dernières journées. "C'est vrai que cette situation peut être considérée comme un piétinement des textes mais on ne peux pas faire autrement et interrompre le championnat", a-t-il déclaré, appelant dans le sillage les responsables de clubs à "être compréhensifs et d'éviter toute polémique". Annoncé en grande pompe, le premier championnat professionnel dans l'histoire du football algérien, s'est avéré loin des espérances des initiateurs de ce projet, soulignent unanimement l'ensemble des acteurs de la balle ronde en Algérie affirmant également "que beaucoup de choses doivent être revues dans le fonctionnement de la future LFP afin d'éviter ces situations complexes".