Le ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini, effectuera aujourd'hui une visite officielle en Algérie, à l'invitation du chef de la diplomatie algérienne, Mourad Medelci. Au programme de cette visite, la deuxième après celle effectuée en juillet 2010, figurent plusieurs questions d'intérêt bilatéral et régional, notamment la crise libyenne qui défraie la chronique. Alger et Rome tenteront de développer un compromis pour solutionner le conflit libyen qui s'enlise de plus en plus, les deux pays étant historiquement très proche de la Libye. La visite du chef de la diplomatie italienne, qui s'inscrit dans le cadre de la poursuite de la concertation politique prévue par le Traité d'amitié, de bon voisinage et de coopération qui lie les deux pays, sera également l'occasion d'évoquer les relations économiques bilatérales. D'ailleurs, les deux parties procéderont à la signature d'un accord sur la conversion de la dette en projet de développement pour un montant de 10 millions d'euros, selon un communiqué des AE. Le porte-parole du ministère italien des Affaires étrangères, Maurizio Massari, a rappelé récemment, que la situation financière algérienne était "très stable", soulignant que l'accord sur la reconversion de la dette, qui sera conclu entre les deux parties, est un "geste significatif" de l'Italie qui contribue à consolider l'amitié et la solidarité envers l'Algérie. En outre, la reconversion de la dette algérienne par l'Italie est de nature à "appuyer le développement social en Algérie", a ajouté Massari. Abordant les réformes politiques en cours, en Algérie, il a affirmé que l'Italie les suivait "avec beaucoup d'attention" et encourageait les efforts de l'Algérie dans ce domaine, soulignant que l'Algérie était un pays "politiquement stable" dans la région du Maghreb et "un partenaire-clé" de Rome. Il a également relevé que l'Algérie était le premier fournisseur de gaz à l'Italie, assurant plus de 37 % des besoins gaziers de son pays. L'Italie est le premier client de l'Algérie en Europe avec 6,39 milliards de dollars et son second fournisseur. Massari a indiqué que cette visite du chef de la diplomatie italienne en Algérie permettra aussi de préparer le second sommet de haut niveau entre les deux pays, qui aura lieu, selon lui, en 2011. Alger et Rome sont liés depuis 2003 par le Traité d'amitié, de bon voisinage et de coopération qui prévoit notamment, la tenue de sommets annuels de haut niveau entre les deux pays, alternativement en Algérie et en Italie. L'Italie considère l'Algérie comme "un partenaire d'importance stratégique", selon le ministère italien des Affaires étrangères. Les deux pays poursuivent des "objectifs communs" dans la création d'un espace de sécurité et de prospérité dans la Méditerranée, soulignait la même source. "Le soutien politique et économique de l'Italie à l'Algérie a été toujours assuré même pendant les années les plus sombres du terrorisme", se félicitait le ministère italien, à cet égard. Le ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini, effectuera aujourd'hui une visite officielle en Algérie, à l'invitation du chef de la diplomatie algérienne, Mourad Medelci. Au programme de cette visite, la deuxième après celle effectuée en juillet 2010, figurent plusieurs questions d'intérêt bilatéral et régional, notamment la crise libyenne qui défraie la chronique. Alger et Rome tenteront de développer un compromis pour solutionner le conflit libyen qui s'enlise de plus en plus, les deux pays étant historiquement très proche de la Libye. La visite du chef de la diplomatie italienne, qui s'inscrit dans le cadre de la poursuite de la concertation politique prévue par le Traité d'amitié, de bon voisinage et de coopération qui lie les deux pays, sera également l'occasion d'évoquer les relations économiques bilatérales. D'ailleurs, les deux parties procéderont à la signature d'un accord sur la conversion de la dette en projet de développement pour un montant de 10 millions d'euros, selon un communiqué des AE. Le porte-parole du ministère italien des Affaires étrangères, Maurizio Massari, a rappelé récemment, que la situation financière algérienne était "très stable", soulignant que l'accord sur la reconversion de la dette, qui sera conclu entre les deux parties, est un "geste significatif" de l'Italie qui contribue à consolider l'amitié et la solidarité envers l'Algérie. En outre, la reconversion de la dette algérienne par l'Italie est de nature à "appuyer le développement social en Algérie", a ajouté Massari. Abordant les réformes politiques en cours, en Algérie, il a affirmé que l'Italie les suivait "avec beaucoup d'attention" et encourageait les efforts de l'Algérie dans ce domaine, soulignant que l'Algérie était un pays "politiquement stable" dans la région du Maghreb et "un partenaire-clé" de Rome. Il a également relevé que l'Algérie était le premier fournisseur de gaz à l'Italie, assurant plus de 37 % des besoins gaziers de son pays. L'Italie est le premier client de l'Algérie en Europe avec 6,39 milliards de dollars et son second fournisseur. Massari a indiqué que cette visite du chef de la diplomatie italienne en Algérie permettra aussi de préparer le second sommet de haut niveau entre les deux pays, qui aura lieu, selon lui, en 2011. Alger et Rome sont liés depuis 2003 par le Traité d'amitié, de bon voisinage et de coopération qui prévoit notamment, la tenue de sommets annuels de haut niveau entre les deux pays, alternativement en Algérie et en Italie. L'Italie considère l'Algérie comme "un partenaire d'importance stratégique", selon le ministère italien des Affaires étrangères. Les deux pays poursuivent des "objectifs communs" dans la création d'un espace de sécurité et de prospérité dans la Méditerranée, soulignait la même source. "Le soutien politique et économique de l'Italie à l'Algérie a été toujours assuré même pendant les années les plus sombres du terrorisme", se félicitait le ministère italien, à cet égard.