Il y a dix ans, jour pour jour, une fusée Ariane 5 lançait le satellite de télécommunications expérimental européen Artemis, développé avec le Japon. Un anniversaire au bilan des plus positifs, grâce aux missions accomplies avec succès par le satellite considéré comme une démonstration des avancées technologiques réalisées en matière de télécommunications par satellite. Le satellite-relais de données Artemis fête aujourd'hui ses dix ans dans l'espace, nous rappelle l'Agence spatiale européenne (ESA) dans un communiqué. Lancé le 12 juillet 2001 par une fusée Ariane 5, le satellite géostationnaire a accompli avec succès sa "mission impossible", alors que le moteur qui devait le placer en orbite avait défailli au moment de son lancement, n'atteignant qu'une orbite de 17.000 kilomètres alors qu'il devait monter jusqu'à 36.000 kilomètres. Mais après dix-huit mois, grâce à une configuration réalisée à distance, Artemis parvint à atteindre cet objectif. Plusieurs mises à feu ont en effet permis de le placer sur une orbite circulaire plus élevée. Puis ses moteurs ioniques, prévus pour corriger son orbite, lui ont fait prendre une trajectoire en spirale au cours de laquelle il a, chaque jour, parcouru 15 kilomètres. Artemis a été lancé avec trois principaux objectifs, explique l'ESA. Le premier consistait à fournir des communications inter-satellite grâce à la technologie laser à haut débit. Le second visait à relayer des signaux améliorés GPS et Glonass pour le système de navigation européen EGNOS, aujourd'hui utilisé pour des services civils de positionnement et d'aide aux transports à la sécurité primordiale. Enfin, le satellite avait pour mission d'assurer des télécommunications vocales et des transmissions de données entre des terminaux mobiles, et ce dans des zones isolées d'Europe et d'Afrique du Nord, et dans l'Atlantique. Le poids des catastrophes naturelles Selon un rapport alarmant publié mardi 12 juillet par le réassureur allemand Munich Re, l'accumulation de catastrophes naturelles de grande ampleur au premier semestre 2011 a provoqué des pertes économiques de 191 millions d'euros. Ce montant record dépasse celui enregistré sur la totalité de l'année 2005, année la plus noire jusqu'ici avec 158 milliards d'euros. La plupart des pertes de cette première moitié de l'année ont été provoquées par le tremblement de terre au Japon le 11 mars, suivi d'un tsunami. La perte semestrielle pour le secteur des assurances s'établit à 43,3 milliards d'euros, soit cinq fois plus que la moyenne depuis dix ans. Munich Re précise en outre que les premiers semestres sont normalement moins coûteux que les seconds, qui sont souvent affectés par des ouragans dans l'Atlantique Nord et des typhons dans le nord-ouest du Pacifique. Au total 355 catastrophes naturelles ont été enregistrées au premier semestre dans le monde, contre 390 en moyenne sur la même période ces dix dernières années. Mais les dégâts causés par le tremblement de terre et le tsunami au Japon ont été considérables : 151 milliards d'euros. Pour le secteur des assurances, les pertes causées par cette double catastrophe ont totalisé 21,6 milliards d'euros, inférieures cependant aux pertes du secteur lors du passage de l'ouragan Katrina en 2005 en Louisiane. Avec 1 600 tornades recensées dans le monde entre janvier et juin, le premier semestre 2011 a presque d'ores et déjà battu le record de 2008, où avait aussi sévi "La Nina", selon Munich Re. Le sud et le centre des Etats-Unis ont été touchés par des tornades extrêmement violentes en avril et en mai. En début d'année le nord-est de l'Australie avait été victime de très fortes inondations puis du cyclone Yasi, la plus forte tempête dans la région depuis près d'un siècle. Il y a dix ans, jour pour jour, une fusée Ariane 5 lançait le satellite de télécommunications expérimental européen Artemis, développé avec le Japon. Un anniversaire au bilan des plus positifs, grâce aux missions accomplies avec succès par le satellite considéré comme une démonstration des avancées technologiques réalisées en matière de télécommunications par satellite. Le satellite-relais de données Artemis fête aujourd'hui ses dix ans dans l'espace, nous rappelle l'Agence spatiale européenne (ESA) dans un communiqué. Lancé le 12 juillet 2001 par une fusée Ariane 5, le satellite géostationnaire a accompli avec succès sa "mission impossible", alors que le moteur qui devait le placer en orbite avait défailli au moment de son lancement, n'atteignant qu'une orbite de 17.000 kilomètres alors qu'il devait monter jusqu'à 36.000 kilomètres. Mais après dix-huit mois, grâce à une configuration réalisée à distance, Artemis parvint à atteindre cet objectif. Plusieurs mises à feu ont en effet permis de le placer sur une orbite circulaire plus élevée. Puis ses moteurs ioniques, prévus pour corriger son orbite, lui ont fait prendre une trajectoire en spirale au cours de laquelle il a, chaque jour, parcouru 15 kilomètres. Artemis a été lancé avec trois principaux objectifs, explique l'ESA. Le premier consistait à fournir des communications inter-satellite grâce à la technologie laser à haut débit. Le second visait à relayer des signaux améliorés GPS et Glonass pour le système de navigation européen EGNOS, aujourd'hui utilisé pour des services civils de positionnement et d'aide aux transports à la sécurité primordiale. Enfin, le satellite avait pour mission d'assurer des télécommunications vocales et des transmissions de données entre des terminaux mobiles, et ce dans des zones isolées d'Europe et d'Afrique du Nord, et dans l'Atlantique. Le poids des catastrophes naturelles Selon un rapport alarmant publié mardi 12 juillet par le réassureur allemand Munich Re, l'accumulation de catastrophes naturelles de grande ampleur au premier semestre 2011 a provoqué des pertes économiques de 191 millions d'euros. Ce montant record dépasse celui enregistré sur la totalité de l'année 2005, année la plus noire jusqu'ici avec 158 milliards d'euros. La plupart des pertes de cette première moitié de l'année ont été provoquées par le tremblement de terre au Japon le 11 mars, suivi d'un tsunami. La perte semestrielle pour le secteur des assurances s'établit à 43,3 milliards d'euros, soit cinq fois plus que la moyenne depuis dix ans. Munich Re précise en outre que les premiers semestres sont normalement moins coûteux que les seconds, qui sont souvent affectés par des ouragans dans l'Atlantique Nord et des typhons dans le nord-ouest du Pacifique. Au total 355 catastrophes naturelles ont été enregistrées au premier semestre dans le monde, contre 390 en moyenne sur la même période ces dix dernières années. Mais les dégâts causés par le tremblement de terre et le tsunami au Japon ont été considérables : 151 milliards d'euros. Pour le secteur des assurances, les pertes causées par cette double catastrophe ont totalisé 21,6 milliards d'euros, inférieures cependant aux pertes du secteur lors du passage de l'ouragan Katrina en 2005 en Louisiane. Avec 1 600 tornades recensées dans le monde entre janvier et juin, le premier semestre 2011 a presque d'ores et déjà battu le record de 2008, où avait aussi sévi "La Nina", selon Munich Re. Le sud et le centre des Etats-Unis ont été touchés par des tornades extrêmement violentes en avril et en mai. En début d'année le nord-est de l'Australie avait été victime de très fortes inondations puis du cyclone Yasi, la plus forte tempête dans la région depuis près d'un siècle.