Des centaines d‘Egyptiens ont bravé les fortes chaleurs vendredi pour manifester contre le Conseil militaire au pouvoir, refusant de démanteler le campement qu‘ils ont installé il y a deux semaines au centre du Caire. "A bas, à bas le pouvoir des militaires", ont-ils scandé après une séance de prières organisée place Tahrir, épicentre de la contestation qui a renversé le président Hosni Moubarak en février. Les manifestants continuent à protester malgré le remaniement ministériel intervenu jeudi et les promesses officielles d‘accélérer les réformes. Après la formation de son nouveau gouvernement, le Premier ministre Essam Charaf a pourtant annoncé qu‘il mettrait en place un organisme chargé de lutter contre la corruption et qu‘il travaillerait à lever les lois d‘urgence en vigueur depuis 1981. Il a aussi annoncé qu‘un conseiller chargé des droits de l‘homme serait nommé par le ministre de l‘Intérieur, et que les associations des droits de l‘homme et de la société civile auraient accès aux prisons pour contrôler le respect du droit des prisonniers. Mais les manifestants jugent ces avancées insuffisantes Des centaines d‘Egyptiens ont bravé les fortes chaleurs vendredi pour manifester contre le Conseil militaire au pouvoir, refusant de démanteler le campement qu‘ils ont installé il y a deux semaines au centre du Caire. "A bas, à bas le pouvoir des militaires", ont-ils scandé après une séance de prières organisée place Tahrir, épicentre de la contestation qui a renversé le président Hosni Moubarak en février. Les manifestants continuent à protester malgré le remaniement ministériel intervenu jeudi et les promesses officielles d‘accélérer les réformes. Après la formation de son nouveau gouvernement, le Premier ministre Essam Charaf a pourtant annoncé qu‘il mettrait en place un organisme chargé de lutter contre la corruption et qu‘il travaillerait à lever les lois d‘urgence en vigueur depuis 1981. Il a aussi annoncé qu‘un conseiller chargé des droits de l‘homme serait nommé par le ministre de l‘Intérieur, et que les associations des droits de l‘homme et de la société civile auraient accès aux prisons pour contrôler le respect du droit des prisonniers. Mais les manifestants jugent ces avancées insuffisantes