L'évolution de la situation était confuse en Egypte en attendant ce que va faire l'armée. D'ailleurs, c'est vers l'institution militaire que les regards se tournent. Des appels à une intervention de l'armée sont lancés par les manifestants et certaines personnalités politiques. L'évolution de la situation était confuse en Egypte en attendant ce que va faire l'armée. D'ailleurs, c'est vers l'institution militaire que les regards se tournent. Des appels à une intervention de l'armée sont lancés par les manifestants et certaines personnalités politiques. Les manifestants déterminés à chasser Moubarak « Nous marcherons jusqu'au palais présidentiel et nous chasserons Moubarak, nous savons que le monde est de notre côté", a indiqué, hier, un manifestant à l'issue de la prière du vendredi. "Pour l'instant, Moubarak s'accroche au pouvoir. Mais tout le monde est dans le brouillard». Un manifestant de Tahrir disait de ce dix-huitième jour de la révolte populaire: « Seul Dieu sait ce qui va se passer aujourd'hui ». C'est dire que l'évolution de la situation était confuse en Egypte en attendant ce que va faire l'armée. D'ailleurs, c'est vers l'institution militaire que les regards se tournent. Des appels à une intervention de l'armée sont lancés par les manifestants et certaines personnalités politiques. « L'Egypte va exploser. L'armée doit maintenant sauver le pays. Nous devons être très inquiets. Hosni Moubarak et son vice-président, Omar Souleiman doivent démissionner. Les gens n'ont plus confiance en eux. Comment peut-on être un président sans pouvoir ? », s'est alarmé Mohamed El Baradei, ancien président de l'AIEA et potentiel candidat à la prochaine présidentielle égyptienne qui doit se tenir en septembre prochain. Jusque-là, la population avait confiance en l'armée et elle dit que le peuple et l'armée ne font qu'un. Au 18e jour de manifestations, des centaines de milliers d'Egyptiens hostiles au raïs étaient toujours rassemblées sur la place Tahrir, dans le centre du Caire, épicentre du mouvement de contestation, aux côtés de véhicules blindés de l'armée. Le discours de trop La veille, alors qu'ils croyaient à la démission du chef de l'Etat, au pouvoir depuis trente ans, les manifestants ont entendu Hosni Moubarak annoncer à la télévision le transfert de ses pouvoirs à son vice-président, Omar Souleimane et a de nouveau exclu de démissionner. Retrait sans retraite! L'intervention télévisée du raïs égyptien, Hosni Moubarak, a rendu furieux les centaines de milliers de manifestants de la place Tahrir qui poursuivent inlassablement leur protestation pour un départ immédiat de Hosni Moubarak. La même logique prévaut chez Moubarak qui s'obstine aveuglement à rester au pouvoir. Qui finira par céder? Les manifestants toujours plus déterminés franchissent un nouveau pas et exercent une plus grande pression sur Moubarak. Plusieurs dizaines de manifestants se sont rassemblés devant le palais présidentiel au Caire pour réitérer leur demande de départ pur et simple de Hosni Moubarak et l'armée n'est pas intervenue pour les disperser, rapporte un correspondant de Reuters. Six véhicules blindés entouraient le bâtiment et un fil barbelé en bloquait l'accès. "A bas Moubarak", ont scandé les manifestants qui ont apparemment été autorisés à s'approcher du palais situé dans le quartier cairote d'Heliopolis. Sur la place Tahrir, à la fin de la prière, le prêche de l'Imam, particulièrement virulent, a harangué la foule. Un militaire a essayé de profiter des quelques secondes de calme à la fin de la prière pour (re) lire le communiqué de l'armée lorsqu'un manifestant l'a interrompu en hurlant « vous devriez être avec nous ! ». Depuis, les slogans sont partis de plus belle, la place est très bruyante. Le fameux slogan "le peuple et l'armée ne font qu'un" sonne de plus en plus comme une injonction, un rappel à l'ordre. Le départ du Raïs Pour un général, approché par une chaîne arabe satellitaire, l'armée n'était pas satisfaite des mesures annoncées par le président. Selon, lui, l'armée ne peut pas, constitutionnellement, assurer la transition et qu'elle se tient à l'écart de la politique. Pour les manifestants, Omar Souleiman ne peut pas incarner la rupture espérée, en tant que fidèle parmi les fidèles de Hosni Moubarak. Les évènements se précipitent. Selon des médias, les manifestants, dont la mobilisation est record, se massent en effet devant la télévision nationale où ils ont bloqué tous les accès. Dans un communiqué lu à la télévision publique en fin de matinée, l'armée s'est dite prête à lever l'état d'urgence, en vigueur depuis trente ans dans le pays, dès que la situation le permettra, sans donner plus de précisions. Le Conseil suprême des forces armées s'est également porté garant de la réforme de la Constitution et de l'organisation d'élections libres et justes, mais les manifestants ont rejeté ces annonces, réclamant toujours le départ de Moubarak. Confusion là aussi. Une source proche du gouvernement indiquait, hier, que Hosni Moubarak et sa famille ont quitté Le Caire, mais refuse de préciser s'ils avaient quitté l'Egypte ou gagné la station balnéaire de Charm el-Cheikh, dans le Sinaï, où le président a une résidence secondaire, comme l'indique une chaîne arabe. En somme, Hosni Moubarak et sa famille ont quitté Le Caire, pas l'Egypte ont indiqué d'autres sources. Toujours est-il que le départ du Caire de Moubarak est vu par des politologues comme le début de la fin de son règne. « Le départ du Caire de Moubarak est un pas de plus dans le lent mouvement vers la fin du régime », souligne un spécialiste en politique internationale. En fin d'après midi, des médias rapportent que les manifestants seraient tout près des principaux accès du bâtiment. L'armée reste neutre pour le moment. « Cela pose un vrai dilemme à l'armée », a estimé un autre politologue se questionnant si "Les militaires vont autoriser les manifestants à intensifier le mouvement pour parvenir à faire partir Moubarak. Pour lui, cela signifiant que l'armée se coupe définitivement de Moubarak. Il commence à faire nuit au Caire quand la nouvelle est tombée. Hosni Moubarak quitte le pouvoir. Il démissionne de son poste de président de la République égyptienne. La volonté populaire a une fois de plus triomphé. Les manifestants déterminés à chasser Moubarak « Nous marcherons jusqu'au palais présidentiel et nous chasserons Moubarak, nous savons que le monde est de notre côté", a indiqué, hier, un manifestant à l'issue de la prière du vendredi. "Pour l'instant, Moubarak s'accroche au pouvoir. Mais tout le monde est dans le brouillard». Un manifestant de Tahrir disait de ce dix-huitième jour de la révolte populaire: « Seul Dieu sait ce qui va se passer aujourd'hui ». C'est dire que l'évolution de la situation était confuse en Egypte en attendant ce que va faire l'armée. D'ailleurs, c'est vers l'institution militaire que les regards se tournent. Des appels à une intervention de l'armée sont lancés par les manifestants et certaines personnalités politiques. « L'Egypte va exploser. L'armée doit maintenant sauver le pays. Nous devons être très inquiets. Hosni Moubarak et son vice-président, Omar Souleiman doivent démissionner. Les gens n'ont plus confiance en eux. Comment peut-on être un président sans pouvoir ? », s'est alarmé Mohamed El Baradei, ancien président de l'AIEA et potentiel candidat à la prochaine présidentielle égyptienne qui doit se tenir en septembre prochain. Jusque-là, la population avait confiance en l'armée et elle dit que le peuple et l'armée ne font qu'un. Au 18e jour de manifestations, des centaines de milliers d'Egyptiens hostiles au raïs étaient toujours rassemblées sur la place Tahrir, dans le centre du Caire, épicentre du mouvement de contestation, aux côtés de véhicules blindés de l'armée. Le discours de trop La veille, alors qu'ils croyaient à la démission du chef de l'Etat, au pouvoir depuis trente ans, les manifestants ont entendu Hosni Moubarak annoncer à la télévision le transfert de ses pouvoirs à son vice-président, Omar Souleimane et a de nouveau exclu de démissionner. Retrait sans retraite! L'intervention télévisée du raïs égyptien, Hosni Moubarak, a rendu furieux les centaines de milliers de manifestants de la place Tahrir qui poursuivent inlassablement leur protestation pour un départ immédiat de Hosni Moubarak. La même logique prévaut chez Moubarak qui s'obstine aveuglement à rester au pouvoir. Qui finira par céder? Les manifestants toujours plus déterminés franchissent un nouveau pas et exercent une plus grande pression sur Moubarak. Plusieurs dizaines de manifestants se sont rassemblés devant le palais présidentiel au Caire pour réitérer leur demande de départ pur et simple de Hosni Moubarak et l'armée n'est pas intervenue pour les disperser, rapporte un correspondant de Reuters. Six véhicules blindés entouraient le bâtiment et un fil barbelé en bloquait l'accès. "A bas Moubarak", ont scandé les manifestants qui ont apparemment été autorisés à s'approcher du palais situé dans le quartier cairote d'Heliopolis. Sur la place Tahrir, à la fin de la prière, le prêche de l'Imam, particulièrement virulent, a harangué la foule. Un militaire a essayé de profiter des quelques secondes de calme à la fin de la prière pour (re) lire le communiqué de l'armée lorsqu'un manifestant l'a interrompu en hurlant « vous devriez être avec nous ! ». Depuis, les slogans sont partis de plus belle, la place est très bruyante. Le fameux slogan "le peuple et l'armée ne font qu'un" sonne de plus en plus comme une injonction, un rappel à l'ordre. Le départ du Raïs Pour un général, approché par une chaîne arabe satellitaire, l'armée n'était pas satisfaite des mesures annoncées par le président. Selon, lui, l'armée ne peut pas, constitutionnellement, assurer la transition et qu'elle se tient à l'écart de la politique. Pour les manifestants, Omar Souleiman ne peut pas incarner la rupture espérée, en tant que fidèle parmi les fidèles de Hosni Moubarak. Les évènements se précipitent. Selon des médias, les manifestants, dont la mobilisation est record, se massent en effet devant la télévision nationale où ils ont bloqué tous les accès. Dans un communiqué lu à la télévision publique en fin de matinée, l'armée s'est dite prête à lever l'état d'urgence, en vigueur depuis trente ans dans le pays, dès que la situation le permettra, sans donner plus de précisions. Le Conseil suprême des forces armées s'est également porté garant de la réforme de la Constitution et de l'organisation d'élections libres et justes, mais les manifestants ont rejeté ces annonces, réclamant toujours le départ de Moubarak. Confusion là aussi. Une source proche du gouvernement indiquait, hier, que Hosni Moubarak et sa famille ont quitté Le Caire, mais refuse de préciser s'ils avaient quitté l'Egypte ou gagné la station balnéaire de Charm el-Cheikh, dans le Sinaï, où le président a une résidence secondaire, comme l'indique une chaîne arabe. En somme, Hosni Moubarak et sa famille ont quitté Le Caire, pas l'Egypte ont indiqué d'autres sources. Toujours est-il que le départ du Caire de Moubarak est vu par des politologues comme le début de la fin de son règne. « Le départ du Caire de Moubarak est un pas de plus dans le lent mouvement vers la fin du régime », souligne un spécialiste en politique internationale. En fin d'après midi, des médias rapportent que les manifestants seraient tout près des principaux accès du bâtiment. L'armée reste neutre pour le moment. « Cela pose un vrai dilemme à l'armée », a estimé un autre politologue se questionnant si "Les militaires vont autoriser les manifestants à intensifier le mouvement pour parvenir à faire partir Moubarak. Pour lui, cela signifiant que l'armée se coupe définitivement de Moubarak. Il commence à faire nuit au Caire quand la nouvelle est tombée. Hosni Moubarak quitte le pouvoir. Il démissionne de son poste de président de la République égyptienne. La volonté populaire a une fois de plus triomphé.