L'association France-Palestine a dénoncé, hier, le silence "plus que lourd" de Paris après l'arraisonnement et du détournement du bateau battant pavillon français Dignité-El Karama qui faisait route vers Ghaza victime du blocus imposé par Israël. Dans une lettre adressée au chef de la diplomatie française Alain Juppé, l'association a interpelé le ministre lui demandant s'il allait "encourager Israël à défier constamment le droit international de la sorte, en gardant le silence". Dans cette lettre, le député et président de France-Palestine Jean-Claude Le fort rappelle que suite à l'arraisonnement par la marine israélienne du Dignité-El Karama le 19 juillet, le porte-parole du Quai d'Orsay a affirmé "ne pas avoir d'informations sur l'emplacement exact de ce bateau au moment de son arraisonnement" et qu'il "fallait un peu de temps" pour savoir où il avait été empêché de naviguer. "Nous sommes le 24 juillet et toujours pas la moindre condamnation des autorités françaises de cet arraisonnement avéré de ce bateau dans les eaux internationales ni de l'enlèvement et de la séquestration des passagers qui étaient à son bord", déplore l'association. France-Palestine rappelle également que le ministre des Affaires étrangères a "déconseillé" de prendre ce bateau pour Ghaza, "lançant ainsi un signe clair aux autorités israéliennes pour agir à leur guise alors qu'elles sont dans l'illégalité la plus totale", et lui demande s'il allait "maintenant refuser de condamner cet acte de piraterie commis contre un bateau français se trouvant dans les eaux internationales et garder le silence devant l'enlèvement incroyable et insolent de ses passagers par l'armée israélienne". L'association France-Palestine a dénoncé, hier, le silence "plus que lourd" de Paris après l'arraisonnement et du détournement du bateau battant pavillon français Dignité-El Karama qui faisait route vers Ghaza victime du blocus imposé par Israël. Dans une lettre adressée au chef de la diplomatie française Alain Juppé, l'association a interpelé le ministre lui demandant s'il allait "encourager Israël à défier constamment le droit international de la sorte, en gardant le silence". Dans cette lettre, le député et président de France-Palestine Jean-Claude Le fort rappelle que suite à l'arraisonnement par la marine israélienne du Dignité-El Karama le 19 juillet, le porte-parole du Quai d'Orsay a affirmé "ne pas avoir d'informations sur l'emplacement exact de ce bateau au moment de son arraisonnement" et qu'il "fallait un peu de temps" pour savoir où il avait été empêché de naviguer. "Nous sommes le 24 juillet et toujours pas la moindre condamnation des autorités françaises de cet arraisonnement avéré de ce bateau dans les eaux internationales ni de l'enlèvement et de la séquestration des passagers qui étaient à son bord", déplore l'association. France-Palestine rappelle également que le ministre des Affaires étrangères a "déconseillé" de prendre ce bateau pour Ghaza, "lançant ainsi un signe clair aux autorités israéliennes pour agir à leur guise alors qu'elles sont dans l'illégalité la plus totale", et lui demande s'il allait "maintenant refuser de condamner cet acte de piraterie commis contre un bateau français se trouvant dans les eaux internationales et garder le silence devant l'enlèvement incroyable et insolent de ses passagers par l'armée israélienne".