Mustapha Khiati, président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et du développement de la recherche (Forem) était, hier, l'invité de la Chaîne III de la Radio nationale. Il a déploré, au cours de son intervention, le retard enregistré pour la mise en œuvre d'un certain nombre de dispositions qui devraient contribuer à la protection de l'enfant. Le président de la Forem admet l'existence de plusieurs textes législatifs mais souligne : «Malheureusement, ces textes sont dispersés dans différents codes (...) C'est pour cela que nous n'avons cessé de faire lancer des appels depuis déjà quelques années pour la mise en place d'un code de l'enfance». Ce code, d'après le Pr Khiati, sera bénéfique car il servira à regrouper tous les textes relatifs à la protection de l'enfance et donc permettra le «toilettage» des textes anciens ou des textes qui seraient en contradiction avec d'autres dans la juridiction algérienne. L'invité de la rédaction de la Chaîne III a déploré également «l'inexistence de juges spécialisés dans les problèmes de l'enfance car la formation généraliste ne peut pas donner les compétences requises pour saisir toutes les nuances existantes». M. Khiati a également déclaré : «Plusieurs textes ont été présentés au Conseil du gouvernement, nous avons espéré voir adopter ce texte il y a trois ou quatre ans, malheureusement nous restons toujours sur notre faim». A ce sujet, il souligne que ce blocage est dû certainement à la démarche car «sur les 150 dispositions proposées, il y avait une centaine que nous pourrions qualifier de répressives et une centaine préventives. Lorsque nous parlons de texte pour l'enfance, il doit être global et ne doit pas concerner une frange donnée de l'enfance mais toutes les catégories». Concernant les derniers chiffres alarmants annonçant près de dix mille cas de sévices sur enfants déclarés chaque année en Algérie, le Pr Khiati estime, encore une fois, que ces chiffres peuvent être beaucoup plus élevés jusqu'à atteindre «50.000 ou même 100.000, surtout lorsque les sévices sont intrinsèques, c'est-à-dire intrafamiliaux et qu'ils ne sont pas déclarés et malheureusement ce chiffre ne cesse d'augmenter». Mustapha Khiati, président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et du développement de la recherche (Forem) était, hier, l'invité de la Chaîne III de la Radio nationale. Il a déploré, au cours de son intervention, le retard enregistré pour la mise en œuvre d'un certain nombre de dispositions qui devraient contribuer à la protection de l'enfant. Le président de la Forem admet l'existence de plusieurs textes législatifs mais souligne : «Malheureusement, ces textes sont dispersés dans différents codes (...) C'est pour cela que nous n'avons cessé de faire lancer des appels depuis déjà quelques années pour la mise en place d'un code de l'enfance». Ce code, d'après le Pr Khiati, sera bénéfique car il servira à regrouper tous les textes relatifs à la protection de l'enfance et donc permettra le «toilettage» des textes anciens ou des textes qui seraient en contradiction avec d'autres dans la juridiction algérienne. L'invité de la rédaction de la Chaîne III a déploré également «l'inexistence de juges spécialisés dans les problèmes de l'enfance car la formation généraliste ne peut pas donner les compétences requises pour saisir toutes les nuances existantes». M. Khiati a également déclaré : «Plusieurs textes ont été présentés au Conseil du gouvernement, nous avons espéré voir adopter ce texte il y a trois ou quatre ans, malheureusement nous restons toujours sur notre faim». A ce sujet, il souligne que ce blocage est dû certainement à la démarche car «sur les 150 dispositions proposées, il y avait une centaine que nous pourrions qualifier de répressives et une centaine préventives. Lorsque nous parlons de texte pour l'enfance, il doit être global et ne doit pas concerner une frange donnée de l'enfance mais toutes les catégories». Concernant les derniers chiffres alarmants annonçant près de dix mille cas de sévices sur enfants déclarés chaque année en Algérie, le Pr Khiati estime, encore une fois, que ces chiffres peuvent être beaucoup plus élevés jusqu'à atteindre «50.000 ou même 100.000, surtout lorsque les sévices sont intrinsèques, c'est-à-dire intrafamiliaux et qu'ils ne sont pas déclarés et malheureusement ce chiffre ne cesse d'augmenter».