L'Institut de prospective économique du monde méditerranéen (IPEMED) mesure l'impact des technologies du numérique dans les pays arabes depuis janvier 2011 et à lumière des révolutions arabes qui ont induit des changements politiques, sociaux et économiques importants. L'Institut de prospective économique du monde méditerranéen (IPEMED) mesure l'impact des technologies du numérique dans les pays arabes depuis janvier 2011 et à lumière des révolutions arabes qui ont induit des changements politiques, sociaux et économiques importants. Ainsi, l'IPEMED publie un rapport de réflexion intitulé "La confiance dans la société numérique méditerranéenne" qui selon le site économique méditerranéen "Econostrum" vise à instaurer un grand un espace méditerranéen MED qui jauge les transformations et les mutations tous azimuts dans ces pays méditerranéens touchés par les mouvements populaires. Il tente également "de déterminer dans quelle mesure l'instrument numérique a participé aux révolutions arabes". Les experts montrent, ainsi, que "Internet a joué un rôle déterminant dans l'éveil démocratique du monde arabe. Cependant, cette numérisation des échanges dénote un bouleversement plus profond des pays du Maghreb et du Moyen-Orient". Les populations des pays du Maghreb sont plus éveillés à l`utilisation de la toile et du web et sont devenus accros. Les analystes affirment aussi que "la Tunisie et l'Egypte, les deux pays qui ont vu naître les révolutions arabes, disposent d'un secteur des technologies de l'information et de la communication (TIC) parmi les plus développés de la région avec près de 10 % du PIB". Il s ajoutent que "les dirigeants ont voulu ouvrir l'économie à un secteur en forte croissance et, de cette manière, espéraient résoudre certaines questions de développement. C'est ainsi qu'ont vu le jour le programme Génie, pour développer l'usage des TIC dans l'éducation au Maroc, mais aussi e-Algérie 2013, et i2010 en Turquie". Cependant, les experts indiquent que des inconvénients apparaissent dans la numérisation, précisant que "la numérisation est ambivalente, car elle crée de la distance, par rapport à une rencontre réelle, mais en même temps, elle la réduit par une mise en relation d'individus éloignés. Elle constitue donc un facteur de complication ou bien un facilitateur de relations suivant les cas". Les échanges virtuels, selon eux, ont des insuffisances, des carences et des incuries dont il faut tenir compte pour déjouer toute mésinterprétation et tout malentendu, ainsi que toute ambigüité. Ils expliquent, par ailleurs, que "la confiance traditionnelle (familiale) et la confiance politique, deux éléments fondamentaux des relations au sein du monde méditerranéen, connaissent aujourd'hui d'importants bouleversements causés par le développement d'internet. Mais loin d'être opposés, ces deux éléments se complètent en faisant cohabiter, notamment chez les jeunes, tradition et modernité". La science et les technologies avancées constituent, néanmoins, un moyen précieux et important pour développer les technologies de l'information et de la communication, et par voie de conséquence, contribuer à la bonne gouvernance et à l'amélioration des méthodes de gestion et de management. Création d`un fonds d'investissement Medtic "La technologie est également synonyme d'émancipation politique. En effet, les réseaux sociaux (Facebook), les moyens de communication interpersonnels (téléphone portables) et les chaînes satellitaires (Al Jazeera) permettent une circulation souterraine des informations, source de la contestation pouvoirs" soulignent les spécialistes des médias et de la technologie numérique. Les observateurs experts en matière de technologie numérique affirment, aussi, que "les pouvoirs politiques tentent à présent de reprendre la main en mettant en place des moyens de contrôle tels que l'Agence tunisienne d'Internet (ATI) en Tunisie ou encore par la suppression de 23 Internet Service Providers (ISP) en Algérie", selon cette source. Toutefois, il est difficile de mettre main basse sur les réseaux sociaux ou Internet lorsque des millions d`internautes sont des habitués du web. Ils estiment "qu'il faut néanmoins noter que ces nouveaux moyens de communication restent des outils et que ni Facebook, ni Youtube ou même Twitter ne constituent à eux seuls des variables explicatives de la révolution. Il existe des facteurs économiques, culturels et sociologiques (le chômage, les tensions sociales, les inégalités économiques) qui ont sapé l'espoir de la population sur plusieurs années". Ils recommandent plusieurs actions pour le développement des technologies numériques dans les pays méditerranéens. Ainsi, ils indiquent que "pour ancrer encore davantage les technologies numériques dans la région et favoriser l'émergence d'une Méditerranée numérique, l'IPEMED propose la création de trois outils : un Cloud computing qui définirait un espace MED, une charte ainsi qu'un label méditerranéen en matière de TIC pour harmoniser les pratiques, et la création d'un fonds d'investissement Medtic pour favoriser le partenariat public/privé et développer la confiance dans ce domaine'. Ainsi, l'IPEMED publie un rapport de réflexion intitulé "La confiance dans la société numérique méditerranéenne" qui selon le site économique méditerranéen "Econostrum" vise à instaurer un grand un espace méditerranéen MED qui jauge les transformations et les mutations tous azimuts dans ces pays méditerranéens touchés par les mouvements populaires. Il tente également "de déterminer dans quelle mesure l'instrument numérique a participé aux révolutions arabes". Les experts montrent, ainsi, que "Internet a joué un rôle déterminant dans l'éveil démocratique du monde arabe. Cependant, cette numérisation des échanges dénote un bouleversement plus profond des pays du Maghreb et du Moyen-Orient". Les populations des pays du Maghreb sont plus éveillés à l`utilisation de la toile et du web et sont devenus accros. Les analystes affirment aussi que "la Tunisie et l'Egypte, les deux pays qui ont vu naître les révolutions arabes, disposent d'un secteur des technologies de l'information et de la communication (TIC) parmi les plus développés de la région avec près de 10 % du PIB". Il s ajoutent que "les dirigeants ont voulu ouvrir l'économie à un secteur en forte croissance et, de cette manière, espéraient résoudre certaines questions de développement. C'est ainsi qu'ont vu le jour le programme Génie, pour développer l'usage des TIC dans l'éducation au Maroc, mais aussi e-Algérie 2013, et i2010 en Turquie". Cependant, les experts indiquent que des inconvénients apparaissent dans la numérisation, précisant que "la numérisation est ambivalente, car elle crée de la distance, par rapport à une rencontre réelle, mais en même temps, elle la réduit par une mise en relation d'individus éloignés. Elle constitue donc un facteur de complication ou bien un facilitateur de relations suivant les cas". Les échanges virtuels, selon eux, ont des insuffisances, des carences et des incuries dont il faut tenir compte pour déjouer toute mésinterprétation et tout malentendu, ainsi que toute ambigüité. Ils expliquent, par ailleurs, que "la confiance traditionnelle (familiale) et la confiance politique, deux éléments fondamentaux des relations au sein du monde méditerranéen, connaissent aujourd'hui d'importants bouleversements causés par le développement d'internet. Mais loin d'être opposés, ces deux éléments se complètent en faisant cohabiter, notamment chez les jeunes, tradition et modernité". La science et les technologies avancées constituent, néanmoins, un moyen précieux et important pour développer les technologies de l'information et de la communication, et par voie de conséquence, contribuer à la bonne gouvernance et à l'amélioration des méthodes de gestion et de management. Création d`un fonds d'investissement Medtic "La technologie est également synonyme d'émancipation politique. En effet, les réseaux sociaux (Facebook), les moyens de communication interpersonnels (téléphone portables) et les chaînes satellitaires (Al Jazeera) permettent une circulation souterraine des informations, source de la contestation pouvoirs" soulignent les spécialistes des médias et de la technologie numérique. Les observateurs experts en matière de technologie numérique affirment, aussi, que "les pouvoirs politiques tentent à présent de reprendre la main en mettant en place des moyens de contrôle tels que l'Agence tunisienne d'Internet (ATI) en Tunisie ou encore par la suppression de 23 Internet Service Providers (ISP) en Algérie", selon cette source. Toutefois, il est difficile de mettre main basse sur les réseaux sociaux ou Internet lorsque des millions d`internautes sont des habitués du web. Ils estiment "qu'il faut néanmoins noter que ces nouveaux moyens de communication restent des outils et que ni Facebook, ni Youtube ou même Twitter ne constituent à eux seuls des variables explicatives de la révolution. Il existe des facteurs économiques, culturels et sociologiques (le chômage, les tensions sociales, les inégalités économiques) qui ont sapé l'espoir de la population sur plusieurs années". Ils recommandent plusieurs actions pour le développement des technologies numériques dans les pays méditerranéens. Ainsi, ils indiquent que "pour ancrer encore davantage les technologies numériques dans la région et favoriser l'émergence d'une Méditerranée numérique, l'IPEMED propose la création de trois outils : un Cloud computing qui définirait un espace MED, une charte ainsi qu'un label méditerranéen en matière de TIC pour harmoniser les pratiques, et la création d'un fonds d'investissement Medtic pour favoriser le partenariat public/privé et développer la confiance dans ce domaine'.