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«Les cartes Chifa doivent être mises à jour pour proroger leur validité»
Dr Ourida Arezki, directrice par intérim de l'agence CNAS des fonctionnaires au Midi Libre :
Publié dans Le Midi Libre le 01 - 08 - 2011

Midi Libre : En quoi consistent exactement ces deux journées portes ouvertes sur la carte Chifa ?
Dr Ourida Arezki : Aujourd'hui, des journées portes ouvertes se déroulent au niveau des agences de la Caisse nationale des assurances sociales (Cnas) pour la campagne d'information en direction des assurés sociaux. Cette campagne qui commence aujourd'hui (1er août) concerne particulièrement la sensibilisation autour de la généralisation de l'utilisation de la carte Chifa (mais c'est au profit des assurés actifs et non, bien entendu, des malades chroniques).
Il s'agit essentiellement de la facilité d'accès à l'obtention des produits médicamenteux, car l'assuré social va s'adresser directement aux pharmacies conventionnées par la Cnas, au lieu d'aller aux guichets de la Cnas se faire rembourser, comme c'était le cas par le passé. Ce sont donc les pharmacies qui feront le nécessaire, par la suite, auprès des agences Cnas.
En fait, ces opérations de facilitation entrant dans le cadre du programme de modernisation de la gestion du secteur, visent notamment le rapprochement de l'assuré social en lui offrant des facilités importantes relatives aux procédures d'acquisition de produits pharmaceutiques.
Quelle est la nouveauté dans ce nouveau système pragmatique de la généralisation de l'utilisation de la carte Chiffa ?
La nouveauté se situe, en revanche, dans la dédomiciliation au niveau de la wilaya et les assurés peuvent ainsi s'adresser à n'importe quelle officine de leur wilaya conventionnée avec l'agence.
Les malades chroniques, les invalides et les rentiers sont servis à 100 % dans toutes les pharmacies et ne doivent payer que lorsqu'il y a «tarif de référence».
Au début, nous avons remarqué un désintérêt des assurés, du moins ceux qui ne souffrent pas de maladies chroniques pensant que cela ne les concernait pas. Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. D'où l'engouement des assurés pour l'utilisation de cette carte.
La carte Chifa est-elle valide à vie ou nécessite-t-elle un renouvellement périodique ?
Il existe une précision importante à signaler : la carte Chifa non utilisée pendant une année contraint son titulaire à la remettre à jour et à la faire valider en l'activant auprès de la Cnas.
Les malades chroniques sont servis à 100% tandis que les autres assurés sociaux doivent s'acquitter de 20% des frais des produits médicamenteux auprès des pharmacies.
Les assurés, non malade chronique, à partir d'une ordonnance supérieure à 2.000 DA, doivent payer les médicament prescrits par leur médecin. Idem pour une troisième ordonnance délivrée dans le même trimestre et au profit du même bénéficiaire, l'assuré doit payer ses produits pharmaceutiques et s'adresser par le suite à la Cnas pour se faire rembourser.
L'assuré social, non malade chronique, non invalide, ou non mutualiste, a l'obligation de payer, donc, les 20 % de la facture des médicaments mentionnés par l'ordonnance.
Les autres 80% restants sont à la charge de la Cnas. Aussi, à compter de la troisième ordonnance, l'assuré social doit absolument effectuer le paiement de son ordonnance et de ses médicaments, et ensuite, se faire rembourser auprès de la Cnas.
Midi Libre : En quoi consistent exactement ces deux journées portes ouvertes sur la carte Chifa ?
Dr Ourida Arezki : Aujourd'hui, des journées portes ouvertes se déroulent au niveau des agences de la Caisse nationale des assurances sociales (Cnas) pour la campagne d'information en direction des assurés sociaux. Cette campagne qui commence aujourd'hui (1er août) concerne particulièrement la sensibilisation autour de la généralisation de l'utilisation de la carte Chifa (mais c'est au profit des assurés actifs et non, bien entendu, des malades chroniques).
Il s'agit essentiellement de la facilité d'accès à l'obtention des produits médicamenteux, car l'assuré social va s'adresser directement aux pharmacies conventionnées par la Cnas, au lieu d'aller aux guichets de la Cnas se faire rembourser, comme c'était le cas par le passé. Ce sont donc les pharmacies qui feront le nécessaire, par la suite, auprès des agences Cnas.
En fait, ces opérations de facilitation entrant dans le cadre du programme de modernisation de la gestion du secteur, visent notamment le rapprochement de l'assuré social en lui offrant des facilités importantes relatives aux procédures d'acquisition de produits pharmaceutiques.
Quelle est la nouveauté dans ce nouveau système pragmatique de la généralisation de l'utilisation de la carte Chiffa ?
La nouveauté se situe, en revanche, dans la dédomiciliation au niveau de la wilaya et les assurés peuvent ainsi s'adresser à n'importe quelle officine de leur wilaya conventionnée avec l'agence.
Les malades chroniques, les invalides et les rentiers sont servis à 100 % dans toutes les pharmacies et ne doivent payer que lorsqu'il y a «tarif de référence».
Au début, nous avons remarqué un désintérêt des assurés, du moins ceux qui ne souffrent pas de maladies chroniques pensant que cela ne les concernait pas. Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. D'où l'engouement des assurés pour l'utilisation de cette carte.
La carte Chifa est-elle valide à vie ou nécessite-t-elle un renouvellement périodique ?
Il existe une précision importante à signaler : la carte Chifa non utilisée pendant une année contraint son titulaire à la remettre à jour et à la faire valider en l'activant auprès de la Cnas.
Les malades chroniques sont servis à 100% tandis que les autres assurés sociaux doivent s'acquitter de 20% des frais des produits médicamenteux auprès des pharmacies.
Les assurés, non malade chronique, à partir d'une ordonnance supérieure à 2.000 DA, doivent payer les médicament prescrits par leur médecin. Idem pour une troisième ordonnance délivrée dans le même trimestre et au profit du même bénéficiaire, l'assuré doit payer ses produits pharmaceutiques et s'adresser par le suite à la Cnas pour se faire rembourser.
L'assuré social, non malade chronique, non invalide, ou non mutualiste, a l'obligation de payer, donc, les 20 % de la facture des médicaments mentionnés par l'ordonnance.
Les autres 80% restants sont à la charge de la Cnas. Aussi, à compter de la troisième ordonnance, l'assuré social doit absolument effectuer le paiement de son ordonnance et de ses médicaments, et ensuite, se faire rembourser auprès de la Cnas.


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