Dattes, olives ou encore produits laitiers, tout ce qui se mange a été acheté, hier, par les ménagères de l'Algérois, à l'image de celles des autres villes du pays, à la veille du mois sacré de Ramadhan. Dattes, olives ou encore produits laitiers, tout ce qui se mange a été acheté, hier, par les ménagères de l'Algérois, à l'image de celles des autres villes du pays, à la veille du mois sacré de Ramadhan. Les souks de la capitale, pour ne citer qu'eux, ont été tous pris d'assaut dès les premières heures de la matinée de la nuit du doute. Au marché quotidien «Réda Houhou» (ex-Clausel) un grand flux de citoyens a été constaté. Les étals d'olives étaient incontestablement la destination des consommateurs. «On ne peut ressentir le goût de Ramadhan sans garnir la table du Ftour (rupture du jeûne, Ndlr) par de belles olives», dira une sexagénaire. Pour la grand-mère, à l'instar des autres femmes algériennes, «les olives ont un goût exceptionnel en ce mois sacré». Même si sa famille n'est pas nombreuse (4 personnes), cette dame a vraisemblablement procédé à des achats massifs. Des olives de différents genres, de la «variante» (légumes confis dans du vinaigre), des cornichons ainsi que des anchois étaient au menu de ses achats. Le grand déferlement des femmes au foyer, qui ne semblent avoir d'autre souci, durant ce mois, que celui de programmer de riches menus, a, également, atteint les produits laitiers, notamment le lait caillé et le petit lait. Au-delà de midi, certains produits laitiers, indispensables pour le repas du S'hour, étaient introuvables dans les échoppes de la capitale. «Le repas du S'hour est synonyme de couscous avec du lait caillé pour mes gosses. Je ne peux, donc, qu'acheter tôt ces aliments de crainte qu'une pénurie ne s'installe», explique une autre femme au foyer, abordée près dudit marché. Les produits d'épices, notamment ceux des fruits secs et le frik, sont aussi au centre d'intérêt de ces ménagères, a-t-on constaté sur place. Outre cela, les dattes, qui oscillent entre 170 et 680 DA/kg, tiennent la vedette de l'avant jeûne. Par contre, les viandes et légumes étaient relativement délaissés. D'autres citoyens se sont rués vers les fast-foods pour faire les adieux, si l'on ose l'expression, à la pizza et la chawarma. C'est dire que malgré la hausse vertigineuse des prix, la «fièvre acheteuse» s'est emparée des Algériens au point de faire des folies, et ce, au grand bonheur des commerçants qui, eux, enregistrent des bénéfices inégalés et sans partage aucun. Les souks de la capitale, pour ne citer qu'eux, ont été tous pris d'assaut dès les premières heures de la matinée de la nuit du doute. Au marché quotidien «Réda Houhou» (ex-Clausel) un grand flux de citoyens a été constaté. Les étals d'olives étaient incontestablement la destination des consommateurs. «On ne peut ressentir le goût de Ramadhan sans garnir la table du Ftour (rupture du jeûne, Ndlr) par de belles olives», dira une sexagénaire. Pour la grand-mère, à l'instar des autres femmes algériennes, «les olives ont un goût exceptionnel en ce mois sacré». Même si sa famille n'est pas nombreuse (4 personnes), cette dame a vraisemblablement procédé à des achats massifs. Des olives de différents genres, de la «variante» (légumes confis dans du vinaigre), des cornichons ainsi que des anchois étaient au menu de ses achats. Le grand déferlement des femmes au foyer, qui ne semblent avoir d'autre souci, durant ce mois, que celui de programmer de riches menus, a, également, atteint les produits laitiers, notamment le lait caillé et le petit lait. Au-delà de midi, certains produits laitiers, indispensables pour le repas du S'hour, étaient introuvables dans les échoppes de la capitale. «Le repas du S'hour est synonyme de couscous avec du lait caillé pour mes gosses. Je ne peux, donc, qu'acheter tôt ces aliments de crainte qu'une pénurie ne s'installe», explique une autre femme au foyer, abordée près dudit marché. Les produits d'épices, notamment ceux des fruits secs et le frik, sont aussi au centre d'intérêt de ces ménagères, a-t-on constaté sur place. Outre cela, les dattes, qui oscillent entre 170 et 680 DA/kg, tiennent la vedette de l'avant jeûne. Par contre, les viandes et légumes étaient relativement délaissés. D'autres citoyens se sont rués vers les fast-foods pour faire les adieux, si l'on ose l'expression, à la pizza et la chawarma. C'est dire que malgré la hausse vertigineuse des prix, la «fièvre acheteuse» s'est emparée des Algériens au point de faire des folies, et ce, au grand bonheur des commerçants qui, eux, enregistrent des bénéfices inégalés et sans partage aucun.