Dans le Royaume wahabite comme dans le reste du monde, Ramadhan est un mois de prière, de recueillement et d'invocations de Dieu. Mais en plus, l'Arabie saoudite abrite les Lieux Saints de l'islam (La Mecque et Médine), ce qui en fait un haut lieu de vénération, de purification et de recueillement. Le mois sacré y est vécu avec de vives émotions. Dans le Royaume wahabite comme dans le reste du monde, Ramadhan est un mois de prière, de recueillement et d'invocations de Dieu. Mais en plus, l'Arabie saoudite abrite les Lieux Saints de l'islam (La Mecque et Médine), ce qui en fait un haut lieu de vénération, de purification et de recueillement. Le mois sacré y est vécu avec de vives émotions. En Arabie saoudite, les dix derniers jours du mois sacré revêtent un caractère particulier. C‘est une période tellement sacralisée que l‘Etat accorde des vacances de 10 jours aux écoles et dans les administrations. Dans ce pays en particulier, le mois sacré est aussi l‘occasion rêvée de nombreux fidèles pour accomplir le petit pèlerinage, communément appelé la «Omra». Ce mois, un record de pèlerins a été enregistré. Plus de trois millions de pèlerins sont arrivés ce mois à La Mecque et Médine pour y accomplir les rites du pèlerinage. La omra se fait en tout temps. Sauf qu‘elle est hautement recommandée pendant le mois de Ramadhan. La Omra vaut un Hadj «La Omra peut avoir lieu à n‘importe quelle période de l‘année. Cependant, si elle est accomplie pendant le mois sacré, elle a la même valeur que le grand pèlerinage», répète-t-on dans les Lieux Saints. Mieux encore, ce qui explique l‘engouement des fidèles pendant cette période de l‘année, c‘est que les rites durant le mois sacré sont l‘équivalent d‘un Hadj en compagnie du prophète (QSSSL): «Une Omra pendant Ramadhan vaut un grand pèlerinage en ma compagnie», (Hadith, d‘après Boukhari et Mouslim). D‘ailleurs, on reconnaît les pèlerins à partir de Jeddah. Dès l‘aéroport de la capitale économique saoudienne (Jeddah) située à environ 45 km de La Mecque et à quelque 400 km de Médine, de nombreux pèlerins venant des quatre coins du monde arrivent depuis le début du Ramadhan. On les reconnaît à leur «Ihrame» blanc. Chaque pèlerin est vêtu de deux draps blancs, un à la taille et l‘autre sur l‘épaule et est chaussé de simples sandales. Chaque musulman peut accomplir les rites du pèlerinage de son choix. Les fidèles viennent pour la plupart de l‘Indonésie, la Malaisie, l‘Egypte, l‘Iran ou encore le Maroc, la France et les Etats-Unis. Aussitôt que la lune du mois sacré fait son apparition, la Sainte mosquée affiche un aspect pompeux et radieux. Cette période coïncide avec le renouvellement des nattes et l‘augmentation du nombre des lanternes et des bougies. L‘ambiance est resplendissante de lumière et d‘éclat. Le tout sur fond de prières et de fervents appels du muezzin. Dans l‘esplanade de La Mecque résonnent des voix de lecteurs, de psalmodies, les âmes s‘attendrissent et les cœurs s‘émeuvent. A la rupture du jeûne, chaque communauté de pèlerins a ses propres habitudes. Le coût de la nourriture à Médine et à La Mecque est de 100 à 150 DH par jour et par personne. A Médine comme à La Mecque, de nombreux restaurants, en particulier indiens (du Kerala) ou indonésiens, préparent des ftours et dîners très bon marché. Pour une cuisine plus raffinée, à La Mecque, certains optent pour la cuisine libanaise. De l‘avis de nombreuses personnes, la population de Médine est plus raffinée, plus délicate alors que celle de La Mecque (Des Quraychites) sont plus rustres. La particularité de l‘Arabie saoudite est qu‘elle compte plus d‘étrangers (des Indiens, des Pakistanais, des Coréens, des Bangladais…) que de Saoudiens. La Mecque, par exemple, ne compte que près d‘un million d‘habitants (966.000) et prospère surtout grâce aux millions de pèlerins qui s‘y rendent chaque année. L‘accès à La Mecque est interdit aux non-musulmans. Des pancartes tout au long de l‘autoroute menant de Jeddah à la Mecque et à Médine séparent les routes des pèlerins et des non-musulmans. Du vivant du Prophète (QSSSL), il n‘y avait pas de restriction sur l‘accès à la ville. Le rite selon la Sunna Au coucher du soleil, et à l‘appel à la prière, les Saoudiens sont très scrupuleux et veillent à respecter à la lettre les habitudes du Prophète (QSSSL) (Sunna). D‘habitude, le chef du foyer (le père) rompt le jeûne dans la mosquée et l‘on tient à commencer par des dattes sinon de l‘eau. Le nombre de dattes doit être impair. La table de l‘Iftar est généralement assez variée. En plus des dattes et du lait, des soupes aux légumes, différents types de rafraîchissements sont servis (généralement des jus de raisins, de pomme et d‘orange). Un jus est particulièrement prisé durant le mois sacré, c‘est le Vimto (à base de framboise). Des jours avant le Ramadhan, les Saoudiens le commandent et ils n‘ont pas le droit d‘acheter plus de deux unités. Après la prière d‘Al Icha et les Taraouihs, vient le dîner. La cuisine saoudienne est basée essentiellement sur le riz. Plusieurs variétés de riz sont préparées durant le mois sacré, notamment Al Kabssa (riz et viandes). Plat national numéro 1, Al Kabssa est l‘équivalent du couscous au Maghreb. Les grillades (Mechoui) ne sont pas en reste. Dans les grandes villes saoudiennes, la plupart des restaurants et des hôtels concoctent des menus spécialement pour la circonstance. Ce sont des buffets assez variés avec salades, plats de résistance et grillades. A Riyad comme à Jeddah, la fièvre du mois sacré est plus perceptible qu‘ailleurs. Les souks traditionnels (halaga), grandes surfaces et malls de shopping ne désemplissent pas de jour comme de nuit. Forte du hadith: «La meilleure charité est celle accomplie pendant Ramadhan», la bienfaisance pendant le mois sacré connaît une forte impulsion dans ce pays en particulier. L‘Arabie saoudite est aussi connue par ses tables du Miséricordieux «Mawaid Errahmane». Plusieurs donateurs distribuent des f‘tours dans toutes les villes et les mosquées du pays. Des tentes et chapiteaux sont également aménagées tout au long du mois sacré à Jeddah, Riyad, Médine et La Mecque. On y distribue des repas aux démunis et aux jeûneurs de passage. Les bénéficiaires sont généralement des immigrés asiatiques venus du Bangladesh, de l‘Inde, Pakistan… Source l‘Economiste En Arabie saoudite, les dix derniers jours du mois sacré revêtent un caractère particulier. C‘est une période tellement sacralisée que l‘Etat accorde des vacances de 10 jours aux écoles et dans les administrations. Dans ce pays en particulier, le mois sacré est aussi l‘occasion rêvée de nombreux fidèles pour accomplir le petit pèlerinage, communément appelé la «Omra». Ce mois, un record de pèlerins a été enregistré. Plus de trois millions de pèlerins sont arrivés ce mois à La Mecque et Médine pour y accomplir les rites du pèlerinage. La omra se fait en tout temps. Sauf qu‘elle est hautement recommandée pendant le mois de Ramadhan. La Omra vaut un Hadj «La Omra peut avoir lieu à n‘importe quelle période de l‘année. Cependant, si elle est accomplie pendant le mois sacré, elle a la même valeur que le grand pèlerinage», répète-t-on dans les Lieux Saints. Mieux encore, ce qui explique l‘engouement des fidèles pendant cette période de l‘année, c‘est que les rites durant le mois sacré sont l‘équivalent d‘un Hadj en compagnie du prophète (QSSSL): «Une Omra pendant Ramadhan vaut un grand pèlerinage en ma compagnie», (Hadith, d‘après Boukhari et Mouslim). D‘ailleurs, on reconnaît les pèlerins à partir de Jeddah. Dès l‘aéroport de la capitale économique saoudienne (Jeddah) située à environ 45 km de La Mecque et à quelque 400 km de Médine, de nombreux pèlerins venant des quatre coins du monde arrivent depuis le début du Ramadhan. On les reconnaît à leur «Ihrame» blanc. Chaque pèlerin est vêtu de deux draps blancs, un à la taille et l‘autre sur l‘épaule et est chaussé de simples sandales. Chaque musulman peut accomplir les rites du pèlerinage de son choix. Les fidèles viennent pour la plupart de l‘Indonésie, la Malaisie, l‘Egypte, l‘Iran ou encore le Maroc, la France et les Etats-Unis. Aussitôt que la lune du mois sacré fait son apparition, la Sainte mosquée affiche un aspect pompeux et radieux. Cette période coïncide avec le renouvellement des nattes et l‘augmentation du nombre des lanternes et des bougies. L‘ambiance est resplendissante de lumière et d‘éclat. Le tout sur fond de prières et de fervents appels du muezzin. Dans l‘esplanade de La Mecque résonnent des voix de lecteurs, de psalmodies, les âmes s‘attendrissent et les cœurs s‘émeuvent. A la rupture du jeûne, chaque communauté de pèlerins a ses propres habitudes. Le coût de la nourriture à Médine et à La Mecque est de 100 à 150 DH par jour et par personne. A Médine comme à La Mecque, de nombreux restaurants, en particulier indiens (du Kerala) ou indonésiens, préparent des ftours et dîners très bon marché. Pour une cuisine plus raffinée, à La Mecque, certains optent pour la cuisine libanaise. De l‘avis de nombreuses personnes, la population de Médine est plus raffinée, plus délicate alors que celle de La Mecque (Des Quraychites) sont plus rustres. La particularité de l‘Arabie saoudite est qu‘elle compte plus d‘étrangers (des Indiens, des Pakistanais, des Coréens, des Bangladais…) que de Saoudiens. La Mecque, par exemple, ne compte que près d‘un million d‘habitants (966.000) et prospère surtout grâce aux millions de pèlerins qui s‘y rendent chaque année. L‘accès à La Mecque est interdit aux non-musulmans. Des pancartes tout au long de l‘autoroute menant de Jeddah à la Mecque et à Médine séparent les routes des pèlerins et des non-musulmans. Du vivant du Prophète (QSSSL), il n‘y avait pas de restriction sur l‘accès à la ville. Le rite selon la Sunna Au coucher du soleil, et à l‘appel à la prière, les Saoudiens sont très scrupuleux et veillent à respecter à la lettre les habitudes du Prophète (QSSSL) (Sunna). D‘habitude, le chef du foyer (le père) rompt le jeûne dans la mosquée et l‘on tient à commencer par des dattes sinon de l‘eau. Le nombre de dattes doit être impair. La table de l‘Iftar est généralement assez variée. En plus des dattes et du lait, des soupes aux légumes, différents types de rafraîchissements sont servis (généralement des jus de raisins, de pomme et d‘orange). Un jus est particulièrement prisé durant le mois sacré, c‘est le Vimto (à base de framboise). Des jours avant le Ramadhan, les Saoudiens le commandent et ils n‘ont pas le droit d‘acheter plus de deux unités. Après la prière d‘Al Icha et les Taraouihs, vient le dîner. La cuisine saoudienne est basée essentiellement sur le riz. Plusieurs variétés de riz sont préparées durant le mois sacré, notamment Al Kabssa (riz et viandes). Plat national numéro 1, Al Kabssa est l‘équivalent du couscous au Maghreb. Les grillades (Mechoui) ne sont pas en reste. Dans les grandes villes saoudiennes, la plupart des restaurants et des hôtels concoctent des menus spécialement pour la circonstance. Ce sont des buffets assez variés avec salades, plats de résistance et grillades. A Riyad comme à Jeddah, la fièvre du mois sacré est plus perceptible qu‘ailleurs. Les souks traditionnels (halaga), grandes surfaces et malls de shopping ne désemplissent pas de jour comme de nuit. Forte du hadith: «La meilleure charité est celle accomplie pendant Ramadhan», la bienfaisance pendant le mois sacré connaît une forte impulsion dans ce pays en particulier. L‘Arabie saoudite est aussi connue par ses tables du Miséricordieux «Mawaid Errahmane». Plusieurs donateurs distribuent des f‘tours dans toutes les villes et les mosquées du pays. Des tentes et chapiteaux sont également aménagées tout au long du mois sacré à Jeddah, Riyad, Médine et La Mecque. On y distribue des repas aux démunis et aux jeûneurs de passage. Les bénéficiaires sont généralement des immigrés asiatiques venus du Bangladesh, de l‘Inde, Pakistan… Source l‘Economiste