Le "phénomène aérospatial non-identifié" (PAN), qui a traversé le ciel de Midi-Pyrénées en pleine nuit mardi matin était en fait un "bolide", une grosse météorite faisant son entrée dans l'atmosphère, a-t-on appris jeudi auprès du Centre national d'études spatiales (Cnes). Le mystérieux phénomène observé par de nombreux témoins ce mardi autour de 3h30 dans le ciel toulousain a fait l'objet des investigations du Geipan, le Groupe d'études et d'informations sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés (CNES-Toulouse) qui est parvenu jeudi à résoudre le mystère. Le "phénomène aérospatial non-identifié" n'était autre qu'une météorite entrant dans notre atmosphère, plus précisément un "bolide". Comme le rappelle le CNES, un bolide est le phénomène produit par la rentrée dans l'atmosphère d'une "grosse" météorite, c'est-à-dire pesant plus de 100 grammes et mesurant de quelques centimètres à près d'un mètre. L'entrée du bolide provoque alors une grosse traînée lumineuse, capable d'illuminer le paysage pendant plusieurs secondes, avec parfois un sifflement, voire un bang semblable aux bangs supersoniques, ajoute également les scientifiques du Geipan. Quant à la couleur, elle peut varier selon la composition de la météorite. Pas de trace de la météorite Ceci correspond en effet plutôt bien aux témoignages recueillis depuis mardi, tels que celui d'un habitant de la région qui expliquait : "J'ai aperçu dans le ciel très sombre un gros objet vert avec une lumière derrière, silencieux, durant environ trois secondes. A peu près 30 secondes plus tard, il y a eu une détonation, comme si quelque chose s'écrasait au sol". Le Geipan précise alors que, selon les témoignages, "le bolide semble avoir terminé sa course dans une zone triangulaire Andorre/Carcassonne/Perpignan ", rapporte LaDepeche.fr. Si le phénomène a été observé dans le ciel toulousain, mais aussi à Albi en Ariège et jusque dans les Pyrénées-Orientales, aucune trace n'a pour l'instant été trouvée au sol. Ceci pourrait alors indiquer que la désintégration de la météorite a été complète. Les abeilles ont-elles des sentiments ? Le cerveau des abeilles plus fort qu'un ordinateur J'te reconnais, toi ! Une étude publiée récemment dans la revue Current Biology montre qu'il existerait des embryons de sentiments chez les abeilles, qui appartiennent à la famille des invertébrés représentant 95% de l'espèce animale. Elle a été réalisée dans le cadre général de la question de savoir comment les humains devraient traiter les animaux, raconte la revue The Scientific American. Menée par Geraldine Wright de l'université de Newcastle, elle prend pour point de départ le fait qu'il existe chez l'humain une corrélation entre la mauvaise humeur et les jugements négatifs, entraînant de l'appréhension face à certaines situations. Le but a été de déterminer si un processus similaire pouvait s'observer sur les abeilles. L'expérience a consisté à établir une «situation contrôlée» où les abeilles rencontreraient des stimuli. Dans un premier temps, un groupe d'abeilles a été entraîné à associer deux odeurs à deux aliments. Les résultats ont montré qu'il suffisait d'ajouter une substance différente à chacun des aliments pour que l'un soit attrayant et l'autre repoussant pour les abeilles. Dans un deuxième temps, le groupe a été séparé en deux sous-groupes, dont l'un a subi une séance dans un «shaker». Cette séance avait pour vocation de simuler l'agression d'une ruche, rapporte le Wall Street Journal. Puis les chercheurs ont à nouveau présenté les deux aliments aux abeilles. Il s'est trouvé que les deux groupes se sont dirigés vers la substance la plus appréciée, mais que celui qui avait été secoué était le plus réticent à avancer. Les scientifiques en ont conclu que l'on pourrait retrouver chez l'abeille un mécanisme psychique s'apparentant à celui des émotions : le stress comme facteur de pessimisme et d'anticipation de menace. Le Scientific American explique que «scientifiquement parlant, on peut dire que l'agitation a produit chez les abeilles un état négatif». Les abeilles ont subi les conséquences physiologiques de cette perturbation. Les chercheurs de Newcastle ont, en effet, constaté une baisse du nombre de neurotransmetteurs (dopamine, octopamine et sérotonine) chez les abeilles «traumatisées» uniquement. S'ils ont souligné les limites de l'étude, qui ne permet pas d'affirmer la présence de sentiments pessimistes chez l'abeille, ils ont montré qu'il était illogique de penser que les invertébrés ne pouvaient pas éprouver de sentiments, comme ceux que pourraient éprouver d'autres animaux. Le "phénomène aérospatial non-identifié" (PAN), qui a traversé le ciel de Midi-Pyrénées en pleine nuit mardi matin était en fait un "bolide", une grosse météorite faisant son entrée dans l'atmosphère, a-t-on appris jeudi auprès du Centre national d'études spatiales (Cnes). Le mystérieux phénomène observé par de nombreux témoins ce mardi autour de 3h30 dans le ciel toulousain a fait l'objet des investigations du Geipan, le Groupe d'études et d'informations sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés (CNES-Toulouse) qui est parvenu jeudi à résoudre le mystère. Le "phénomène aérospatial non-identifié" n'était autre qu'une météorite entrant dans notre atmosphère, plus précisément un "bolide". Comme le rappelle le CNES, un bolide est le phénomène produit par la rentrée dans l'atmosphère d'une "grosse" météorite, c'est-à-dire pesant plus de 100 grammes et mesurant de quelques centimètres à près d'un mètre. L'entrée du bolide provoque alors une grosse traînée lumineuse, capable d'illuminer le paysage pendant plusieurs secondes, avec parfois un sifflement, voire un bang semblable aux bangs supersoniques, ajoute également les scientifiques du Geipan. Quant à la couleur, elle peut varier selon la composition de la météorite. Pas de trace de la météorite Ceci correspond en effet plutôt bien aux témoignages recueillis depuis mardi, tels que celui d'un habitant de la région qui expliquait : "J'ai aperçu dans le ciel très sombre un gros objet vert avec une lumière derrière, silencieux, durant environ trois secondes. A peu près 30 secondes plus tard, il y a eu une détonation, comme si quelque chose s'écrasait au sol". Le Geipan précise alors que, selon les témoignages, "le bolide semble avoir terminé sa course dans une zone triangulaire Andorre/Carcassonne/Perpignan ", rapporte LaDepeche.fr. Si le phénomène a été observé dans le ciel toulousain, mais aussi à Albi en Ariège et jusque dans les Pyrénées-Orientales, aucune trace n'a pour l'instant été trouvée au sol. Ceci pourrait alors indiquer que la désintégration de la météorite a été complète. Les abeilles ont-elles des sentiments ? Le cerveau des abeilles plus fort qu'un ordinateur J'te reconnais, toi ! Une étude publiée récemment dans la revue Current Biology montre qu'il existerait des embryons de sentiments chez les abeilles, qui appartiennent à la famille des invertébrés représentant 95% de l'espèce animale. Elle a été réalisée dans le cadre général de la question de savoir comment les humains devraient traiter les animaux, raconte la revue The Scientific American. Menée par Geraldine Wright de l'université de Newcastle, elle prend pour point de départ le fait qu'il existe chez l'humain une corrélation entre la mauvaise humeur et les jugements négatifs, entraînant de l'appréhension face à certaines situations. Le but a été de déterminer si un processus similaire pouvait s'observer sur les abeilles. L'expérience a consisté à établir une «situation contrôlée» où les abeilles rencontreraient des stimuli. Dans un premier temps, un groupe d'abeilles a été entraîné à associer deux odeurs à deux aliments. Les résultats ont montré qu'il suffisait d'ajouter une substance différente à chacun des aliments pour que l'un soit attrayant et l'autre repoussant pour les abeilles. Dans un deuxième temps, le groupe a été séparé en deux sous-groupes, dont l'un a subi une séance dans un «shaker». Cette séance avait pour vocation de simuler l'agression d'une ruche, rapporte le Wall Street Journal. Puis les chercheurs ont à nouveau présenté les deux aliments aux abeilles. Il s'est trouvé que les deux groupes se sont dirigés vers la substance la plus appréciée, mais que celui qui avait été secoué était le plus réticent à avancer. Les scientifiques en ont conclu que l'on pourrait retrouver chez l'abeille un mécanisme psychique s'apparentant à celui des émotions : le stress comme facteur de pessimisme et d'anticipation de menace. Le Scientific American explique que «scientifiquement parlant, on peut dire que l'agitation a produit chez les abeilles un état négatif». Les abeilles ont subi les conséquences physiologiques de cette perturbation. Les chercheurs de Newcastle ont, en effet, constaté une baisse du nombre de neurotransmetteurs (dopamine, octopamine et sérotonine) chez les abeilles «traumatisées» uniquement. S'ils ont souligné les limites de l'étude, qui ne permet pas d'affirmer la présence de sentiments pessimistes chez l'abeille, ils ont montré qu'il était illogique de penser que les invertébrés ne pouvaient pas éprouver de sentiments, comme ceux que pourraient éprouver d'autres animaux.