La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) n'a pas épargné de ses critiques le ministre de la Santé, Djamal Ould Abbès, qui n'a pu juguler la grave pénurie de médicaments qui menace la santé des Algériens. «La pénurie de médicament a pris des proportions alarmantes» a indiqué hier Louisa Hanoune, ajoutant que «c'est un scandale». Louisa Hanoune, qui prononçait hier une allocution à l'occasion de la réunion du bureau politique de son parti, a demandé explicitement la constitution d'une commission d'enquête pour faire toute la lumière sur les tenants et les aboutissants de cette pénurie de médicaments et, pour ce faire, elle a interpellé le président de la République. Qualifiant de «comportement criminel» l'attitude de certains importateurs qui font main basse sur le marché du médicament l'oratrice n'a pas manqué de fustiger le ministre de la Santé, Djamal Ould Abbès. «Le ministre se contredit. Il reconnaît d'abord le poids et les pressions des barons de l'importation du médicament et puis il fait volte-face» a-t-elle affirmé. Dénonçant les puissants lobbies qui exercent un monopole sur l'importation des médicaments et qui bénéficient de soutiens et de privilèges ; la secrétaire générale du PT a soutenu que «ce secteur est plus stratégique peut-être que celui du blé ou du lait puisqu'il y va de la santé des Algériens». Dans le même contexte Louisa Hanoune a fortement critiqué aussi le nouveau système de remboursement des frais médicaux et des médicaments par le biais de la carte Chifa. «C'est une anarchie totale », a-t-elle indiquée s'interrogeant sur le sort des 14 millions de non-assurés sociaux qui sont, dira-t-elle «en danger de mort». Pour Louisa Hanoune qui a souligné que la santé des Algériens n'a pas de prix, ce nouveau système constitue « une remise en cause d'un des acquis de l'Indépendance, à savoir la gratuité des soins». Ce chapelet de critiques a commencé dès l'entame de son discours puisque la première responsable du PT n'a pas épargné la politique sociale du gouvernement qui est « inefficiente » a-t-elle martelé. Estimant que 8 millions d'Algériens bénéficient de la solidarité durant le mois sacré du Ramadhan, ce qui représente 25% de la population qui vivent, selon elle, en dessous du seuil de la pauvreté, Mme Hanoune declare que «cette situation est insupportable, car c'est une situation catastrophique». Poursuivant son sévère réquisitoire Louisa Hanoune dira que «le contenu du couffin distribué aux nécessiteux est avilissant. C'est une politique honteuse et affreuse». On comprend mieux pourquoi la secrétaire générale du PT reporte ses espoirs sur une révision en profondeur de la politique suivie jusque là par le gouvernement. «Pour nous la prochaine tripartite est une occasion pour initier de vraies réformes » a-t-elle affirmé en prenant faits et cause pour l'augmentation des salaires des cadres insistant par là même sur «la nécessité du respect de l'échelle de valeurs». La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) n'a pas épargné de ses critiques le ministre de la Santé, Djamal Ould Abbès, qui n'a pu juguler la grave pénurie de médicaments qui menace la santé des Algériens. «La pénurie de médicament a pris des proportions alarmantes» a indiqué hier Louisa Hanoune, ajoutant que «c'est un scandale». Louisa Hanoune, qui prononçait hier une allocution à l'occasion de la réunion du bureau politique de son parti, a demandé explicitement la constitution d'une commission d'enquête pour faire toute la lumière sur les tenants et les aboutissants de cette pénurie de médicaments et, pour ce faire, elle a interpellé le président de la République. Qualifiant de «comportement criminel» l'attitude de certains importateurs qui font main basse sur le marché du médicament l'oratrice n'a pas manqué de fustiger le ministre de la Santé, Djamal Ould Abbès. «Le ministre se contredit. Il reconnaît d'abord le poids et les pressions des barons de l'importation du médicament et puis il fait volte-face» a-t-elle affirmé. Dénonçant les puissants lobbies qui exercent un monopole sur l'importation des médicaments et qui bénéficient de soutiens et de privilèges ; la secrétaire générale du PT a soutenu que «ce secteur est plus stratégique peut-être que celui du blé ou du lait puisqu'il y va de la santé des Algériens». Dans le même contexte Louisa Hanoune a fortement critiqué aussi le nouveau système de remboursement des frais médicaux et des médicaments par le biais de la carte Chifa. «C'est une anarchie totale », a-t-elle indiquée s'interrogeant sur le sort des 14 millions de non-assurés sociaux qui sont, dira-t-elle «en danger de mort». Pour Louisa Hanoune qui a souligné que la santé des Algériens n'a pas de prix, ce nouveau système constitue « une remise en cause d'un des acquis de l'Indépendance, à savoir la gratuité des soins». Ce chapelet de critiques a commencé dès l'entame de son discours puisque la première responsable du PT n'a pas épargné la politique sociale du gouvernement qui est « inefficiente » a-t-elle martelé. Estimant que 8 millions d'Algériens bénéficient de la solidarité durant le mois sacré du Ramadhan, ce qui représente 25% de la population qui vivent, selon elle, en dessous du seuil de la pauvreté, Mme Hanoune declare que «cette situation est insupportable, car c'est une situation catastrophique». Poursuivant son sévère réquisitoire Louisa Hanoune dira que «le contenu du couffin distribué aux nécessiteux est avilissant. C'est une politique honteuse et affreuse». On comprend mieux pourquoi la secrétaire générale du PT reporte ses espoirs sur une révision en profondeur de la politique suivie jusque là par le gouvernement. «Pour nous la prochaine tripartite est une occasion pour initier de vraies réformes » a-t-elle affirmé en prenant faits et cause pour l'augmentation des salaires des cadres insistant par là même sur «la nécessité du respect de l'échelle de valeurs».