Après 4 mois du discours historique du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, le 15 avril 2011, annonçant des réformes politiques globales, le parti islamiste de l'Alliance présidentielle, le Mouvement de la société pour la paix (MSP), semble partager quelques positions avec certains partis de l'opposition. Ainsi, son président, Bouguerra Soltani, a appelé, hier à Alger, à rendre publiques dans les plus proches délais les décisions auxquelles ont abouti les consultations politiques, affirmant que tout manquement pourrait avoir des retombées «néfastes». Animant une conférence de presse portant sur le traitement de questions d'ordre social au siège de son parti, M. Soltani a déclaré qu'«après 4 mois du discours de l'espoir du président de la République annonçant les réformes et devant une lenteur de ces réformes il nous est impératif de réagir». Estimant que «le temps commence à passer», le président du MSP s'est dit convaincu de l'existence d'une différence entre la volonté du président de la République et l'application de ces mesures sur le terrain par les administrations concernées. «Après avoir reçu 250 personnalités, nous voulons savoir les résultats des consultations», a-t-il insisté. Rappelons que lors de son discours à la Nation, Le chef de l'Etat avait annoncé une révision «profonde» de la loi électorale, et une révision «prochaine» de la loi relative aux partis politiques ainsi que celle des associations dans la société civile. Concernant le projet de loi du code électoral, le premier responsable du MSP dira que «cette mesure est décourageante et nous espérons que le gouvernement va approfondir le dialogue». Pour ce qui est de celui des partis politiques, M. Soltani estime que ces réformes sont insuffisantes. S'agissant du code de la commune, Bouguerra Soltani a été catégorique en déclarant que «le MSP n'est pas satisfait». Selon lui, cet appel ne représente «pas de l'égoïsme mais un cri d'alerte». Le conférencier a, au cours de son intervention, mis l'accent sur le projet de loi du code électoral le qualifiant de «négatif». «Nous voulons un projet politique non pas un code technique», a-t-il dit. Il a, également, dénoncé le renvoi de certains textes de loi à la réglementation. M. Soltani a, en outre, déploré le fait que la commission de contrôle des élections relève du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Il a, ainsi, appelé à ce que ladite commission soit sous le contrôle du ministère de la Justice. Après 4 mois du discours historique du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, le 15 avril 2011, annonçant des réformes politiques globales, le parti islamiste de l'Alliance présidentielle, le Mouvement de la société pour la paix (MSP), semble partager quelques positions avec certains partis de l'opposition. Ainsi, son président, Bouguerra Soltani, a appelé, hier à Alger, à rendre publiques dans les plus proches délais les décisions auxquelles ont abouti les consultations politiques, affirmant que tout manquement pourrait avoir des retombées «néfastes». Animant une conférence de presse portant sur le traitement de questions d'ordre social au siège de son parti, M. Soltani a déclaré qu'«après 4 mois du discours de l'espoir du président de la République annonçant les réformes et devant une lenteur de ces réformes il nous est impératif de réagir». Estimant que «le temps commence à passer», le président du MSP s'est dit convaincu de l'existence d'une différence entre la volonté du président de la République et l'application de ces mesures sur le terrain par les administrations concernées. «Après avoir reçu 250 personnalités, nous voulons savoir les résultats des consultations», a-t-il insisté. Rappelons que lors de son discours à la Nation, Le chef de l'Etat avait annoncé une révision «profonde» de la loi électorale, et une révision «prochaine» de la loi relative aux partis politiques ainsi que celle des associations dans la société civile. Concernant le projet de loi du code électoral, le premier responsable du MSP dira que «cette mesure est décourageante et nous espérons que le gouvernement va approfondir le dialogue». Pour ce qui est de celui des partis politiques, M. Soltani estime que ces réformes sont insuffisantes. S'agissant du code de la commune, Bouguerra Soltani a été catégorique en déclarant que «le MSP n'est pas satisfait». Selon lui, cet appel ne représente «pas de l'égoïsme mais un cri d'alerte». Le conférencier a, au cours de son intervention, mis l'accent sur le projet de loi du code électoral le qualifiant de «négatif». «Nous voulons un projet politique non pas un code technique», a-t-il dit. Il a, également, dénoncé le renvoi de certains textes de loi à la réglementation. M. Soltani a, en outre, déploré le fait que la commission de contrôle des élections relève du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Il a, ainsi, appelé à ce que ladite commission soit sous le contrôle du ministère de la Justice.