Les marchés d'El-Oued, ville frontalière avec la Tunisie, connaissent un afflux sans précédent de Tunisiens, qui y viennent s'approvisionner en divers produits, particulièrement en articles électroménagers. Ces derniers qui transitent par le poste frontalier de Taleb-Larbi, situé à 80 km d'El-Oued, sont, en effet, attirés par les prix "abordables" pratiqués au niveau des marchés de la ville aux mille Coupoles, et qui de surcroît sont bien achalandés, rapporte l'APS. La ville d'El-Oued renferme trois marchés principaux, en l'occurrence celui de Laâchache, spécialisé dans les effets vestimentaires, Dubaï, réputé pour les produits cosmétiques et articles et ustensiles ménagers et Libya, spécialisé dans la vente de produits électroménagers. Les Tunisiens achètent pour satisfaire des besoins personnels des produits qu'ils ne trouvent pas dans leur pays ou qui coûtent très chers chez eux. Mais nombreux sont également les commerçants qui viennent pour approvisionner leurs magasins. Ainsi, Abd El-Moneïm Badr Eddine, issu du gouvernorat de Kebili, au Sud de la Tunisie, est venu à El-Oued, en compagnie de sa famille, pour "faire du shopping en prévision du mariage d'un proche". La liste des achats de ce client, regroupant une panoplie de produits qu'il comptait acquérir au marché Libya, comprend, entre autres, dit-il, une robe blanche pour une jeune mariée, des articles ménagers et des ustensiles de cuisine, utilisés lors des fêtes de mariage. Ce citoyen tunisien, visiblement satisfait de sa tournée au niveau des marchés, n'a pas manqué de noter l'abondance de produits "de qualité" à des prix "très abordables", à l'exemple de celui de la robe blanche, qui coûte dans les marchés tunisiens, les 100 dinars tunisiens, l'équivalent de plus de 7.000 dinars algériens, et qu'il a trouvé moins cher à El-Oued. Il a avoué également faire ses achats en Libye, mais depuis que la situation s'est dégradée en Tunisie, il préfère faire ses approvisionnements à El- Oued. Plus de 56.000 touristes étrangers, des Tunisiens en majorité, ont transité, en 2010, par le poste frontalier de Taleb-Larbi, selon la direction locale du tourisme et de l'artisanat, qui signale que ce flux s'est poursuivi durant le 1er trimestre de l'année 2011, avec la venue de plusieurs milliers de Tunisiens à El-Oued, une destination qu'ils privilégient lors de leurs déplacements en Algérie. L. B. et Agences Les marchés d'El-Oued, ville frontalière avec la Tunisie, connaissent un afflux sans précédent de Tunisiens, qui y viennent s'approvisionner en divers produits, particulièrement en articles électroménagers. Ces derniers qui transitent par le poste frontalier de Taleb-Larbi, situé à 80 km d'El-Oued, sont, en effet, attirés par les prix "abordables" pratiqués au niveau des marchés de la ville aux mille Coupoles, et qui de surcroît sont bien achalandés, rapporte l'APS. La ville d'El-Oued renferme trois marchés principaux, en l'occurrence celui de Laâchache, spécialisé dans les effets vestimentaires, Dubaï, réputé pour les produits cosmétiques et articles et ustensiles ménagers et Libya, spécialisé dans la vente de produits électroménagers. Les Tunisiens achètent pour satisfaire des besoins personnels des produits qu'ils ne trouvent pas dans leur pays ou qui coûtent très chers chez eux. Mais nombreux sont également les commerçants qui viennent pour approvisionner leurs magasins. Ainsi, Abd El-Moneïm Badr Eddine, issu du gouvernorat de Kebili, au Sud de la Tunisie, est venu à El-Oued, en compagnie de sa famille, pour "faire du shopping en prévision du mariage d'un proche". La liste des achats de ce client, regroupant une panoplie de produits qu'il comptait acquérir au marché Libya, comprend, entre autres, dit-il, une robe blanche pour une jeune mariée, des articles ménagers et des ustensiles de cuisine, utilisés lors des fêtes de mariage. Ce citoyen tunisien, visiblement satisfait de sa tournée au niveau des marchés, n'a pas manqué de noter l'abondance de produits "de qualité" à des prix "très abordables", à l'exemple de celui de la robe blanche, qui coûte dans les marchés tunisiens, les 100 dinars tunisiens, l'équivalent de plus de 7.000 dinars algériens, et qu'il a trouvé moins cher à El-Oued. Il a avoué également faire ses achats en Libye, mais depuis que la situation s'est dégradée en Tunisie, il préfère faire ses approvisionnements à El- Oued. Plus de 56.000 touristes étrangers, des Tunisiens en majorité, ont transité, en 2010, par le poste frontalier de Taleb-Larbi, selon la direction locale du tourisme et de l'artisanat, qui signale que ce flux s'est poursuivi durant le 1er trimestre de l'année 2011, avec la venue de plusieurs milliers de Tunisiens à El-Oued, une destination qu'ils privilégient lors de leurs déplacements en Algérie. L. B. et Agences