Le comité de suivi de l'Initiative arabe de paix s'est tenu mardi à Doha (Qatar), une réunion au niveau des ministres des Affaires étrangères consacrée essentiellement au projet des Palestiniens relatif à la demande d'adhésion à l'ONU de leur Etat en tant que membre à part entière. Le comité de suivi de l'Initiative arabe de paix s'est tenu mardi à Doha (Qatar), une réunion au niveau des ministres des Affaires étrangères consacrée essentiellement au projet des Palestiniens relatif à la demande d'adhésion à l'ONU de leur Etat en tant que membre à part entière. L'Algérie, qui est membre du comité de suivi de l'Initiative arabe de paix (13 pays arabes), sera représentée à cette réunion par le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, selon un communiqué du ministère. La réunion examinera "les développements de la question palestinienne et les mesures liées à la demande d'adhésion de l'Etat de Palestine à l'organisation des Nations unies en tant que membre à part entière", a précisé la même source. Outre l'Algérie, le comité de suivi de l'Initiative arabe de paix comprend le Qatar (président), l'Egypte, le Bahreïn, l'Arabie Saoudite, le Yémen, la Syrie, le Liban, la Jordanie, la Palestine, la Tunisie, le Maroc le Soudan ainsi que le secrétaire général de la Ligue arabe. Faute de perspective sérieuse de reprise des négociations de paix avec les Israéliens, dans l'impasse depuis près d'un an en raison, notamment, de la poursuite de la colonisation, les Palestiniens sont déterminés plus que jamais à aller en septembre prochain à l'ONU pour demander l'admission en son sein de l'Etat de Palestine. Samedi dernier, le ministre palestinien des Affaires étrangères Riyad Al-Malki a annoncé que la demande d'adhésion de la Palestine aux Nations unies sera déposée le 20 septembre par le président Mahmoud Abbas, et remise au secrétaire général de l'organisation, Ban Ki-moon, qui a déclaré récemment que l'ONU était prête à recevoir une demande d'adhésion "à n'importe quel moment". De son côté, le président Abbas a indiqué récemment que 122 Etats (sur 193 pays membres de l'ONU) "soutiennent" jusqu'ici les Palestiniens pour parvenir à leur objectif. Cependant, les Etats-Unis, alliés d'Israël, ont menacé de mettre leur veto pour bloquer la requête palestinienne alors que l'Union européenne (UE) reste toujours divisée sur cette question. Dimanche, la ministre espagnole des Affaires étrangères, Trinidad Jimenez, a affirmé que "le moment est venu pour faire un pas en direction de la reconnaissance d'un Etat Palestinien". "En ce moment, il y a suffisamment de maturité pour faire un geste dans cette direction", à savoir la reconnaissance d'un Etat palestinien indépendant, a indiqué la chef de la diplomatie espagnole dans un entretien au journal El Pais. Pour la ministre espagnole, le conflit israélo-palestinien "est très long et très difficile à résoudre en peu de temps". Elle a, en outre, jugé que le moment qu'il (conflit) traverse est "très crucial". "Nous devons lancer un signal, sinon la situation pourrait générer une grande frustration parmi la population palestinienne", a averti Mme Jimenez qui a souligné que la reconnaissance d'un Etat palestinien "est un objectif partagé par tous les pays dans le cadre de la résolution du conflit au Proche-Orient". Par ailleurs, une rencontre des ministres des Affaires étrangères de l'UE se tiendra le 2 septembre prochain en Pologne pour examiner plusieurs questions, dont la question de la reconnaissance de l'Etat de Palestine. A ce propos, la ministre espagnole a indiqué que "le consensus au sein de l'UE sur cette question est souhaitable. Mais une position majoritaire serait plus utile même pour l'Autorité nationale palestinienne". A l'approche de l'échéance de septembre, les autorités de l'occupation israéliennes ont intensifié leurs activités de colonisation en particulier dans la ville sainte d'El-Qods occupée. Le 4 août dernier, les autorités israéliennes avaient approuvé la construction de 900 logements dans la colonie illégale de "Har Homa", à Jabal Abou Ghneim, situé à El-Qods-Est. Malgré la condamnation de la communauté internationale de cette mesure provocatrice, l'occupant israélien a par la suite approuvé la construction de 1.600 logements supplémentaires dans la colonie de "Ramat Shlomo", également à El- Qods-Est. De plus, les autorités israéliennes ont donné, lundi dernier, le feu vert pour construire 277 appartements destinés à des colons dans le lotissement d'"Ariel", qui empiète de 20 kilomètres sur la bande de Ghaza. Le ministère de l'Intérieur israélien a également annoncé la prochaine approbation de 2.700 unités supplémentaires dans les colonies illégales de "Pisgat Zeev" et de "Givat Hamatos", portant ainsi à 5.200 le total des nouveaux logements approuvés par les autorités israéliennes à Al-Qods-Est, rien que pour le mois d'août. L'Algérie, qui est membre du comité de suivi de l'Initiative arabe de paix (13 pays arabes), sera représentée à cette réunion par le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, selon un communiqué du ministère. La réunion examinera "les développements de la question palestinienne et les mesures liées à la demande d'adhésion de l'Etat de Palestine à l'organisation des Nations unies en tant que membre à part entière", a précisé la même source. Outre l'Algérie, le comité de suivi de l'Initiative arabe de paix comprend le Qatar (président), l'Egypte, le Bahreïn, l'Arabie Saoudite, le Yémen, la Syrie, le Liban, la Jordanie, la Palestine, la Tunisie, le Maroc le Soudan ainsi que le secrétaire général de la Ligue arabe. Faute de perspective sérieuse de reprise des négociations de paix avec les Israéliens, dans l'impasse depuis près d'un an en raison, notamment, de la poursuite de la colonisation, les Palestiniens sont déterminés plus que jamais à aller en septembre prochain à l'ONU pour demander l'admission en son sein de l'Etat de Palestine. Samedi dernier, le ministre palestinien des Affaires étrangères Riyad Al-Malki a annoncé que la demande d'adhésion de la Palestine aux Nations unies sera déposée le 20 septembre par le président Mahmoud Abbas, et remise au secrétaire général de l'organisation, Ban Ki-moon, qui a déclaré récemment que l'ONU était prête à recevoir une demande d'adhésion "à n'importe quel moment". De son côté, le président Abbas a indiqué récemment que 122 Etats (sur 193 pays membres de l'ONU) "soutiennent" jusqu'ici les Palestiniens pour parvenir à leur objectif. Cependant, les Etats-Unis, alliés d'Israël, ont menacé de mettre leur veto pour bloquer la requête palestinienne alors que l'Union européenne (UE) reste toujours divisée sur cette question. Dimanche, la ministre espagnole des Affaires étrangères, Trinidad Jimenez, a affirmé que "le moment est venu pour faire un pas en direction de la reconnaissance d'un Etat Palestinien". "En ce moment, il y a suffisamment de maturité pour faire un geste dans cette direction", à savoir la reconnaissance d'un Etat palestinien indépendant, a indiqué la chef de la diplomatie espagnole dans un entretien au journal El Pais. Pour la ministre espagnole, le conflit israélo-palestinien "est très long et très difficile à résoudre en peu de temps". Elle a, en outre, jugé que le moment qu'il (conflit) traverse est "très crucial". "Nous devons lancer un signal, sinon la situation pourrait générer une grande frustration parmi la population palestinienne", a averti Mme Jimenez qui a souligné que la reconnaissance d'un Etat palestinien "est un objectif partagé par tous les pays dans le cadre de la résolution du conflit au Proche-Orient". Par ailleurs, une rencontre des ministres des Affaires étrangères de l'UE se tiendra le 2 septembre prochain en Pologne pour examiner plusieurs questions, dont la question de la reconnaissance de l'Etat de Palestine. A ce propos, la ministre espagnole a indiqué que "le consensus au sein de l'UE sur cette question est souhaitable. Mais une position majoritaire serait plus utile même pour l'Autorité nationale palestinienne". A l'approche de l'échéance de septembre, les autorités de l'occupation israéliennes ont intensifié leurs activités de colonisation en particulier dans la ville sainte d'El-Qods occupée. Le 4 août dernier, les autorités israéliennes avaient approuvé la construction de 900 logements dans la colonie illégale de "Har Homa", à Jabal Abou Ghneim, situé à El-Qods-Est. Malgré la condamnation de la communauté internationale de cette mesure provocatrice, l'occupant israélien a par la suite approuvé la construction de 1.600 logements supplémentaires dans la colonie de "Ramat Shlomo", également à El- Qods-Est. De plus, les autorités israéliennes ont donné, lundi dernier, le feu vert pour construire 277 appartements destinés à des colons dans le lotissement d'"Ariel", qui empiète de 20 kilomètres sur la bande de Ghaza. Le ministère de l'Intérieur israélien a également annoncé la prochaine approbation de 2.700 unités supplémentaires dans les colonies illégales de "Pisgat Zeev" et de "Givat Hamatos", portant ainsi à 5.200 le total des nouveaux logements approuvés par les autorités israéliennes à Al-Qods-Est, rien que pour le mois d'août.