Doyenne des organisations arabes et africaines dans son domaine, la Ligue tunisienne des droits de l'Homme (LTDH) a tenu vendredi à Tunis son premier congrès depuis 11 ans, après des années d'interdiction sous le l'ancien président tunisien Zine El Abidine Ben Ali. Ce congrès est placé sous le signe de la "vigilance pour réussir la transition démocratique", après la chute en janvier de Ben Ali. Les travaux du congrès, qui vont se poursuivre pendant trois jours, ont été ouverts par le chef du gouvernement de transition Béji Caïd Essebsi, en présence de nombreux ministres, dirigeants de partis politiques et d'organisations de défense des droits de l'Homme internationales et autres venus des pays du Maghreb et du Proche-Orient. "C'est comme un rêve", a déclaré, ému, le président sortant de la LTDH, Me Mokhtar Trifi. "Qui eut cru il n'y a pas longtemps qu'un jour" on pourrait "tenir ce congrès dans une telle salle (le palais des Congrès de Tunis, NDLR), en présence du Premier ministre et avec l'appui matériel et moral du gouvernement ?", s'est-il demandé. "Aujourd'hui, nous sommes libérés du joug de la dictature et nos locaux ont été rouverts partout dans le pays", s'est-il félicité en dénonçant les harcèlements politico-judiciaires de l'ancien régime pour mettre au pas son organisation. De son côté, Caïd Essebsi a fait part d'un engagement à poursuivre l'action pour améliorer les droits de l'Homme et renforcer les garanties dans ce domaine. "C'est un moment extrêmement important et l'aboutissement heureux d'un engagement sans relâche des défenseurs des droits humains en Tunisie face à un dictat politico-judiciaire", s'est réjouie de son côté la présidente de la fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH), Souhair Belhassen. Pour le président du tenue de ces assises, est "le signe de la réussite de la révolution tunisienne et le début d'un processus de réhabilitation des institutions civiles". "Ce qui se passe Syrie traduit la sauvagerie du régime", a-t-il dénoncé. Il a noté qu'il allait rencontrer des responsables du ministère tunisien des Affaires étrangères pour demander à la Tunisie d'agir avec d'autres pays arabes pour geler l'appartenance du régime de Bachar Al Assad à la Ligue arabe. L'ambassadeur des Etats-Unis, Gordon Gray, n'a pas caché sa "satisfaction" de voir se tenir ce congrès après une longue période d'interdiction. "Nous avons toujours soutenu la LTDH et sommes reconnaissants au travail accompli par ses dirigeants et à leur tête Me Mokhtar Trifi son président", a confié le diplomate américain. Quant à son collègue français Boris Boillon, il a salué "le couronnement d'un combat mené par des gens de qualité qui ont toujours cru en les valeurs des droits de l'Homme". "La présence de de confiance absolue en l'avenir démocratique de la Tunisie", a-t-il ajouté. Les travaux du congrès qui se poursuivront pendant trois jours, doivent aboutir à l'élection d'un nouveau comité directeur de 25 membres parmi 45 candidats en lice Doyenne des organisations arabes et africaines dans son domaine, la Ligue tunisienne des droits de l'Homme (LTDH) a tenu vendredi à Tunis son premier congrès depuis 11 ans, après des années d'interdiction sous le l'ancien président tunisien Zine El Abidine Ben Ali. Ce congrès est placé sous le signe de la "vigilance pour réussir la transition démocratique", après la chute en janvier de Ben Ali. Les travaux du congrès, qui vont se poursuivre pendant trois jours, ont été ouverts par le chef du gouvernement de transition Béji Caïd Essebsi, en présence de nombreux ministres, dirigeants de partis politiques et d'organisations de défense des droits de l'Homme internationales et autres venus des pays du Maghreb et du Proche-Orient. "C'est comme un rêve", a déclaré, ému, le président sortant de la LTDH, Me Mokhtar Trifi. "Qui eut cru il n'y a pas longtemps qu'un jour" on pourrait "tenir ce congrès dans une telle salle (le palais des Congrès de Tunis, NDLR), en présence du Premier ministre et avec l'appui matériel et moral du gouvernement ?", s'est-il demandé. "Aujourd'hui, nous sommes libérés du joug de la dictature et nos locaux ont été rouverts partout dans le pays", s'est-il félicité en dénonçant les harcèlements politico-judiciaires de l'ancien régime pour mettre au pas son organisation. De son côté, Caïd Essebsi a fait part d'un engagement à poursuivre l'action pour améliorer les droits de l'Homme et renforcer les garanties dans ce domaine. "C'est un moment extrêmement important et l'aboutissement heureux d'un engagement sans relâche des défenseurs des droits humains en Tunisie face à un dictat politico-judiciaire", s'est réjouie de son côté la présidente de la fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH), Souhair Belhassen. Pour le président du tenue de ces assises, est "le signe de la réussite de la révolution tunisienne et le début d'un processus de réhabilitation des institutions civiles". "Ce qui se passe Syrie traduit la sauvagerie du régime", a-t-il dénoncé. Il a noté qu'il allait rencontrer des responsables du ministère tunisien des Affaires étrangères pour demander à la Tunisie d'agir avec d'autres pays arabes pour geler l'appartenance du régime de Bachar Al Assad à la Ligue arabe. L'ambassadeur des Etats-Unis, Gordon Gray, n'a pas caché sa "satisfaction" de voir se tenir ce congrès après une longue période d'interdiction. "Nous avons toujours soutenu la LTDH et sommes reconnaissants au travail accompli par ses dirigeants et à leur tête Me Mokhtar Trifi son président", a confié le diplomate américain. Quant à son collègue français Boris Boillon, il a salué "le couronnement d'un combat mené par des gens de qualité qui ont toujours cru en les valeurs des droits de l'Homme". "La présence de de confiance absolue en l'avenir démocratique de la Tunisie", a-t-il ajouté. Les travaux du congrès qui se poursuivront pendant trois jours, doivent aboutir à l'élection d'un nouveau comité directeur de 25 membres parmi 45 candidats en lice