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L'opposition tunisienne reprend son souffle
Interdite d'activité ou mise sous l'eteignoir sous Ben Ali
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 01 - 2011

-Le régime de Ben Ali est tombé. L'opposition tunisienne longtemps mise sous l'éteignoir sous les coups de boutoir reprend du poil de la bête. Désormais, grâce aux changement survenus dans le pays et à la promesse exprimée par le Premier ministre de libérer le champ politique, elle s'affiche ouvertement. Qui sont ces dirigeants politiques reconnus ou non reconnus qui ont subi l'oppression du système de Zine El Abidine Ben Ali. Nadjib Chebbi, numéro 2 du PDP (Parti démocratique progressiste), s'est vu confier le poste de ministre du Développement régional par le nouveau gouvernement d'union nationale. Opposant de longue date à l'ancien président Zine El Abidine Ben Ali, il est co-fondateur du Rassemblement socialiste progressiste, légalisé en 1987 et rebaptisé plus tard PDP. Il s'était porté candidat à plusieurs élections présidentielles. Il a renoncé en 2009, face à un scrutin, selon lui, faussé. Maya Jribi, secrétaire générale du PDP , est militante de toutes les causes. Elle prendra la tête du PDP en 2006, et devient ainsi la première femme tunisienne à diriger un parti politique. Le PDP a observé une attitude prudente durant la révolution de jasmin. Les dirigeants du parti n'avaient pas réclamé le départ de Ben Ali, mais seulement la dissolution du gouvernement sortant et la tenue d'élections législatives anticipées. Une attitude qui risque de lui coûter cher lors des prochaines élections. Mustapha Ben Jaafar, chef du FDLT (Forum démocratique pour le travail et les libertés), légalisé en 2002, est ministre de la Santé dans le nouveau gouvernement. Candidat à la présidentielle en 2009, il avait créé avec d'autres partis en juillet 2010, «une alliance pour la citoyenneté et l'égalité».Ahmed Brahim, secrétaire général du parti Ettajdid est en charge du ministère de l'Enseignement supérieur dans le nouveau exécutif de Mohamed Guannouchi. Lui aussi fut candidat en 2009 sous la bannière de l' INDP, formation qui regroupe divers mouvement de gauche. Il milite pour la libération des prisonniers du régime de Ben Ali, notamment ceux condamnés à la suite des troubles sociaux qui ont eu lieu en 2008 dans la région minière de Gafsa.
Ismaïl Boulahya, président du Mouvement des démocrates socialistes (MDS) faisant partie de l'opposition reconnue par le pouvoir est un personnage controversé, il a soutenu en 2009 la candidature de l'ancien président déchu, l'estimant le plus apte à amarrer la Tunisie au concert des pays avancés. Mohamed Bouchiha, chef du Parti de l'Unité Populaire (PUP) a été candidat en 2004 et 2009. Opposant, il n'en trouvait pas moins des sujets de satisfaction au régime de Ben Ali.
Chefs de l'opposition non reconnue
Moncef Marzouki, chef du parti du Congrès pour la République. Exilé en France après avoir été emprisonné et interdit de passeport. Défenseur des droits de l'Homme, en 1980 il entre à la Ligue tunisienne des droits de l'Homme (LTDH) et préside le Conseil national pour les libertés en Tunisie et le Comité national pour la défense des prisonniers d'opinion. Il a annoncé son intention de se porter candidat pour la présidentielle tunisienne qui devrait se tenir dans quelques mois.
Rached Ghannouchi, chef exilé du parti islamiste Ennahda a trouvé refuge à Londres depuis les années 90. Il a annoncé qu'il se préparait à retourner en Tunisie et qu'il est disposé à la formation d'un gouvernement d'union nationale. Condamné à la peine de mort sous Bourguiba, puis gracié par Ben Ali, il a par ailleurs indiqué qu'aucun candidat de l'Ennahda ne serait présent à la présidentielle mais qu'Ennahda présentera des candidats aux législatives.
Hamma Hammami, leader du PCOT (Parti communiste des ouvriers de Tunisie, extrême-gauche), a été arrêté à son domicile le 12 janvier, puis libéré deux jours après. Il réclame une nouvelle Constitution et le départ du système qui a gouverné d'une main de fer la Tunisie durant 23 ans.
Mokhtar Trifi, président de la LTDH (Ligue tunisienne des droits de l'Homme), est avocat militant. Reçu, dimanche dernier, par le Premier ministre Mohamed Ghannouchi, i affiche sa disposition et sa volonté à contribuer au développement de la vie démocratique et des droits de l'Homme, et de collaborer avec toutes les forces vives du pays à cet effet.
-Le régime de Ben Ali est tombé. L'opposition tunisienne longtemps mise sous l'éteignoir sous les coups de boutoir reprend du poil de la bête. Désormais, grâce aux changement survenus dans le pays et à la promesse exprimée par le Premier ministre de libérer le champ politique, elle s'affiche ouvertement. Qui sont ces dirigeants politiques reconnus ou non reconnus qui ont subi l'oppression du système de Zine El Abidine Ben Ali. Nadjib Chebbi, numéro 2 du PDP (Parti démocratique progressiste), s'est vu confier le poste de ministre du Développement régional par le nouveau gouvernement d'union nationale. Opposant de longue date à l'ancien président Zine El Abidine Ben Ali, il est co-fondateur du Rassemblement socialiste progressiste, légalisé en 1987 et rebaptisé plus tard PDP. Il s'était porté candidat à plusieurs élections présidentielles. Il a renoncé en 2009, face à un scrutin, selon lui, faussé. Maya Jribi, secrétaire générale du PDP , est militante de toutes les causes. Elle prendra la tête du PDP en 2006, et devient ainsi la première femme tunisienne à diriger un parti politique. Le PDP a observé une attitude prudente durant la révolution de jasmin. Les dirigeants du parti n'avaient pas réclamé le départ de Ben Ali, mais seulement la dissolution du gouvernement sortant et la tenue d'élections législatives anticipées. Une attitude qui risque de lui coûter cher lors des prochaines élections. Mustapha Ben Jaafar, chef du FDLT (Forum démocratique pour le travail et les libertés), légalisé en 2002, est ministre de la Santé dans le nouveau gouvernement. Candidat à la présidentielle en 2009, il avait créé avec d'autres partis en juillet 2010, «une alliance pour la citoyenneté et l'égalité».Ahmed Brahim, secrétaire général du parti Ettajdid est en charge du ministère de l'Enseignement supérieur dans le nouveau exécutif de Mohamed Guannouchi. Lui aussi fut candidat en 2009 sous la bannière de l' INDP, formation qui regroupe divers mouvement de gauche. Il milite pour la libération des prisonniers du régime de Ben Ali, notamment ceux condamnés à la suite des troubles sociaux qui ont eu lieu en 2008 dans la région minière de Gafsa.
Ismaïl Boulahya, président du Mouvement des démocrates socialistes (MDS) faisant partie de l'opposition reconnue par le pouvoir est un personnage controversé, il a soutenu en 2009 la candidature de l'ancien président déchu, l'estimant le plus apte à amarrer la Tunisie au concert des pays avancés. Mohamed Bouchiha, chef du Parti de l'Unité Populaire (PUP) a été candidat en 2004 et 2009. Opposant, il n'en trouvait pas moins des sujets de satisfaction au régime de Ben Ali.
Chefs de l'opposition non reconnue
Moncef Marzouki, chef du parti du Congrès pour la République. Exilé en France après avoir été emprisonné et interdit de passeport. Défenseur des droits de l'Homme, en 1980 il entre à la Ligue tunisienne des droits de l'Homme (LTDH) et préside le Conseil national pour les libertés en Tunisie et le Comité national pour la défense des prisonniers d'opinion. Il a annoncé son intention de se porter candidat pour la présidentielle tunisienne qui devrait se tenir dans quelques mois.
Rached Ghannouchi, chef exilé du parti islamiste Ennahda a trouvé refuge à Londres depuis les années 90. Il a annoncé qu'il se préparait à retourner en Tunisie et qu'il est disposé à la formation d'un gouvernement d'union nationale. Condamné à la peine de mort sous Bourguiba, puis gracié par Ben Ali, il a par ailleurs indiqué qu'aucun candidat de l'Ennahda ne serait présent à la présidentielle mais qu'Ennahda présentera des candidats aux législatives.
Hamma Hammami, leader du PCOT (Parti communiste des ouvriers de Tunisie, extrême-gauche), a été arrêté à son domicile le 12 janvier, puis libéré deux jours après. Il réclame une nouvelle Constitution et le départ du système qui a gouverné d'une main de fer la Tunisie durant 23 ans.
Mokhtar Trifi, président de la LTDH (Ligue tunisienne des droits de l'Homme), est avocat militant. Reçu, dimanche dernier, par le Premier ministre Mohamed Ghannouchi, i affiche sa disposition et sa volonté à contribuer au développement de la vie démocratique et des droits de l'Homme, et de collaborer avec toutes les forces vives du pays à cet effet.


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