Les prisonniers politiques sahraouis, incarcérés à la prison locale Salé 2 (près de Rabat), depuis le démantèlement des forces marocaines camp de Gdeim Izik, le 8 novembre 2010, ont lancé un appel en vue de faire pression sur le gouvernement marocain pour respecter les droits humains au Sahara Occidental. Les prisonniers politiques sahraouis, incarcérés à la prison locale Salé 2 (près de Rabat), depuis le démantèlement des forces marocaines camp de Gdeim Izik, le 8 novembre 2010, ont lancé un appel en vue de faire pression sur le gouvernement marocain pour respecter les droits humains au Sahara Occidental. «Nous appelons toutes les organisations internationales de droits humains, les Parlements nationaux, régionaux et les gouvernements et personnalités, artistes, écrivains, intellectuels, médecins, journalistes et toutes personnes de conscience à faire pression sur le gouvernement marocain pour respecter les droits humains au Sahara Occidental", souligne le groupe de prisonniers sahraouis dénommé "groupe Gdeim Izik" dans un communique dont une copie a été transmise, lundi, à l'APS. Dans son dernier rapport qui relate les dix mois d'emprisonnement à la prison de Salé, le groupe affirme que les détenus sahraouis ont subi "des tortures physiques et psychologiques, des souffrances, dont les traces marquent à jamais le corps et l'esprit de chaque détenu et qui témoignent de l'injustice et de la brutalité de la machine d'oppression du Makhzen marocain à l'égard des Sahraouis". Après avoir décrit "la situation sanitaire désastreuse pour la plupart des détenus" qui témoigne de l'ampleur de leurs souffrances, en "violation flagrante" du droit de tout détenu à accéder aux soins, les prisonniers demandent à "toutes les organisations marocaines et internationales des droits de l'homme d'intervenir auprès des autorités concernées pour accorder aux détenus l'accès aux soins médicaux qui est un droit fondamental". Ils dénoncent, par ailleurs, le fait que "durant les cinq dernières semaines, on a convoqué cinq détenus et à chaque fois le préavis des avocats de défense n'était pas respecté, ce qui prouve qu'il y a une intention préméditée de prolonger la détention préventive et d'utiliser cette détention arbitraire comme une revanche politique". Proclamant "leur innocence des accusations portées contre eux et refusant les preuves fabriquées", les prisonniers se sont interrogé sur la justification de leurs poursuites devant le tribunal militaire avant de déclarer que "les conditions fondamentales pour un procès équitable ne sont pas réunies" à commencer par "la contradiction entre le code appliqué et les présomptions d'innocence" ainsi que de "la règle de respect des délais". Les prisonniers sahraouis demandent ainsi leur "libération inconditionnelle" ou leur "droit à un procès équitable respectant toutes les conditions ainsi que la présence d'observateurs internationaux indépendants". Ils condamnent "fermement toutes les formes d'oppression" à l'encontre de leurs nos familles et saluent "tous les actes de solidarité pour réclamer notre libération et ceux de tous les prisonniers politiques sahraouis" avant de réaffirmer "le droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination par un référendum libre et sans contrainte sous les auspices de l'ONU et l'Union africaine". Lors du démantèlement du camp sahraoui de Gdeim Izik, les forces marocaines avaient arrêté à El Ayoun, une vingtaine de militants sahraouis. Ils sont, notamment, accusés d"‘atteinte à la sécurité intérieure et extérieure de l'Etat, de formation d'une bande criminelle et d'atteinte aux fonctionnaires publics dans le cadre de l'exercice de leur fonction", crimes passibles de la réclusion à perpétuité, a-t-on souligné. «Nous appelons toutes les organisations internationales de droits humains, les Parlements nationaux, régionaux et les gouvernements et personnalités, artistes, écrivains, intellectuels, médecins, journalistes et toutes personnes de conscience à faire pression sur le gouvernement marocain pour respecter les droits humains au Sahara Occidental", souligne le groupe de prisonniers sahraouis dénommé "groupe Gdeim Izik" dans un communique dont une copie a été transmise, lundi, à l'APS. Dans son dernier rapport qui relate les dix mois d'emprisonnement à la prison de Salé, le groupe affirme que les détenus sahraouis ont subi "des tortures physiques et psychologiques, des souffrances, dont les traces marquent à jamais le corps et l'esprit de chaque détenu et qui témoignent de l'injustice et de la brutalité de la machine d'oppression du Makhzen marocain à l'égard des Sahraouis". Après avoir décrit "la situation sanitaire désastreuse pour la plupart des détenus" qui témoigne de l'ampleur de leurs souffrances, en "violation flagrante" du droit de tout détenu à accéder aux soins, les prisonniers demandent à "toutes les organisations marocaines et internationales des droits de l'homme d'intervenir auprès des autorités concernées pour accorder aux détenus l'accès aux soins médicaux qui est un droit fondamental". Ils dénoncent, par ailleurs, le fait que "durant les cinq dernières semaines, on a convoqué cinq détenus et à chaque fois le préavis des avocats de défense n'était pas respecté, ce qui prouve qu'il y a une intention préméditée de prolonger la détention préventive et d'utiliser cette détention arbitraire comme une revanche politique". Proclamant "leur innocence des accusations portées contre eux et refusant les preuves fabriquées", les prisonniers se sont interrogé sur la justification de leurs poursuites devant le tribunal militaire avant de déclarer que "les conditions fondamentales pour un procès équitable ne sont pas réunies" à commencer par "la contradiction entre le code appliqué et les présomptions d'innocence" ainsi que de "la règle de respect des délais". Les prisonniers sahraouis demandent ainsi leur "libération inconditionnelle" ou leur "droit à un procès équitable respectant toutes les conditions ainsi que la présence d'observateurs internationaux indépendants". Ils condamnent "fermement toutes les formes d'oppression" à l'encontre de leurs nos familles et saluent "tous les actes de solidarité pour réclamer notre libération et ceux de tous les prisonniers politiques sahraouis" avant de réaffirmer "le droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination par un référendum libre et sans contrainte sous les auspices de l'ONU et l'Union africaine". Lors du démantèlement du camp sahraoui de Gdeim Izik, les forces marocaines avaient arrêté à El Ayoun, une vingtaine de militants sahraouis. Ils sont, notamment, accusés d"‘atteinte à la sécurité intérieure et extérieure de l'Etat, de formation d'une bande criminelle et d'atteinte aux fonctionnaires publics dans le cadre de l'exercice de leur fonction", crimes passibles de la réclusion à perpétuité, a-t-on souligné.