Les judokas algériens ont confirmé, samedi à Maputo, leurs prédispositions affichées la veille, en remportant 2 médailles d'or, une d'argent et une de bronze lors de la 3e et dernière journée des compétitions des 10es jeux Africains, qui se sont achevés, samedi, dans la capitale Mozambicaine. Soraya Hadad (-52 kg) et Lies Saker (-60 kg) se sont parés d'or alors que leurs coéquipiers Youssef Nouari (-66 kg) et Sabrina Saidi (-48 kg) se sont contentés respectivement de l'argent et du bronze. Avec 4 médailles d'or, 3 argent et 5 bronze, le judo national a "rempli son contrat", a estimé le directeur des équipes nationales (DEN), Salim Boutebcha, précisant que les prévisions établies avant les jeux tablaient sur 4 médailles en vermeil. "Nous avons respecté nos engagements et atteint notre objectif", a indiqué à l'APS, le DEN, ajoutant que sur les quatorze athlètes engagés (7 garçons et 7 filles), 12 reviennent à Alger avec une médaille. Boutebcha a, également, souligné que le fait d'avoir eu 7 judokas en finale est déjà une performance en soi et que parmi ces athlètes Sonia Asselah (-78 kg) "aurait pu s'adjuger l'or si elle n'avait pas été lésée par l'arbitrage". Le directeur des équipes nationales regrette en outre l'échec de Youssef Nouari pour la plus haute marche du podium, alors qu'il dominait les débats. "Il aurait pu avoir l'or si ce n'était ce moment de déconcentration qui lui a été fatal face à un adversaire assez expérimenté", a-t-il expliqué. Evoquant les autres athlètes engagés, Boutebcha ne tarit pas d'éloges sur les jeunes médaillés en or comme Larbi Grini et Liès Saker, qui dit-il, ont un grand potentiel en dépit de leur jeune âge. "Ce sont des athlètes à encourager parce qu'ils peuvent valoir beaucoup de satisfactions pour le judo national". Il a salué, en outre, la prestation des athlètes expérimentés comme Soraya Hadad et Abderrahmane Benamadi (-81 kg) qui ont confirmé leur standing international. Enfin, dans le chapitre des déceptions, le DEN cite l'athlète Kahina Hadid "qui en dépit de son expérience et de son gabarit, a complètement raté son tournoi", estime t-il. "Hadid n'est pas entrée dans la compétition et a chamboulé nos pronostics car pour nous elle devait remporter l'or" a-t-il précisé. Selon les spécialistes du judo continental, la compétition n'a pas été d'un niveau appréciable comme l'estime l'ex-DEN de l'équipe algérienne, Nacer Ouarab, actuellement directeur de l'éducation et du coaching au niveau de l'Union africaine de judo (UAF). "La participation a été loin des normes requises après le forfait de plusieurs pays. Avec 32 athlètes hommes et 32 femmes, la participation a été dérisoire, c'est ce qui s'est traduit en termes de niveau qui a été juste moyen" a estimé Ouarab, précisant, toutefois, que le fait que «le niveau n'a pas été élevé a surpris certains grands athlètes comme les Egyptiens Darwish et Hisham qui ont sous-estimé, quelque peu, leurs adversaires et qui ont perdu face à des judokas à leur portée". L'expert algérien a relevé que la Tunisie, l'Algérie et l'Egypte "ont aligné leurs meilleurs éléments et cela s'est répercuté sur les résultats puisque les titres ont été remportés dans leur écrasante majorité par ces pays", ainsi que les grands progrès réalisés par des pays comme le Gabon, le Nigeria, le Sénégal et le Burkina Faso malgré, dit-il "le peu de moyens dont ils disposent". Les judokas algériens ont confirmé, samedi à Maputo, leurs prédispositions affichées la veille, en remportant 2 médailles d'or, une d'argent et une de bronze lors de la 3e et dernière journée des compétitions des 10es jeux Africains, qui se sont achevés, samedi, dans la capitale Mozambicaine. Soraya Hadad (-52 kg) et Lies Saker (-60 kg) se sont parés d'or alors que leurs coéquipiers Youssef Nouari (-66 kg) et Sabrina Saidi (-48 kg) se sont contentés respectivement de l'argent et du bronze. Avec 4 médailles d'or, 3 argent et 5 bronze, le judo national a "rempli son contrat", a estimé le directeur des équipes nationales (DEN), Salim Boutebcha, précisant que les prévisions établies avant les jeux tablaient sur 4 médailles en vermeil. "Nous avons respecté nos engagements et atteint notre objectif", a indiqué à l'APS, le DEN, ajoutant que sur les quatorze athlètes engagés (7 garçons et 7 filles), 12 reviennent à Alger avec une médaille. Boutebcha a, également, souligné que le fait d'avoir eu 7 judokas en finale est déjà une performance en soi et que parmi ces athlètes Sonia Asselah (-78 kg) "aurait pu s'adjuger l'or si elle n'avait pas été lésée par l'arbitrage". Le directeur des équipes nationales regrette en outre l'échec de Youssef Nouari pour la plus haute marche du podium, alors qu'il dominait les débats. "Il aurait pu avoir l'or si ce n'était ce moment de déconcentration qui lui a été fatal face à un adversaire assez expérimenté", a-t-il expliqué. Evoquant les autres athlètes engagés, Boutebcha ne tarit pas d'éloges sur les jeunes médaillés en or comme Larbi Grini et Liès Saker, qui dit-il, ont un grand potentiel en dépit de leur jeune âge. "Ce sont des athlètes à encourager parce qu'ils peuvent valoir beaucoup de satisfactions pour le judo national". Il a salué, en outre, la prestation des athlètes expérimentés comme Soraya Hadad et Abderrahmane Benamadi (-81 kg) qui ont confirmé leur standing international. Enfin, dans le chapitre des déceptions, le DEN cite l'athlète Kahina Hadid "qui en dépit de son expérience et de son gabarit, a complètement raté son tournoi", estime t-il. "Hadid n'est pas entrée dans la compétition et a chamboulé nos pronostics car pour nous elle devait remporter l'or" a-t-il précisé. Selon les spécialistes du judo continental, la compétition n'a pas été d'un niveau appréciable comme l'estime l'ex-DEN de l'équipe algérienne, Nacer Ouarab, actuellement directeur de l'éducation et du coaching au niveau de l'Union africaine de judo (UAF). "La participation a été loin des normes requises après le forfait de plusieurs pays. Avec 32 athlètes hommes et 32 femmes, la participation a été dérisoire, c'est ce qui s'est traduit en termes de niveau qui a été juste moyen" a estimé Ouarab, précisant, toutefois, que le fait que «le niveau n'a pas été élevé a surpris certains grands athlètes comme les Egyptiens Darwish et Hisham qui ont sous-estimé, quelque peu, leurs adversaires et qui ont perdu face à des judokas à leur portée". L'expert algérien a relevé que la Tunisie, l'Algérie et l'Egypte "ont aligné leurs meilleurs éléments et cela s'est répercuté sur les résultats puisque les titres ont été remportés dans leur écrasante majorité par ces pays", ainsi que les grands progrès réalisés par des pays comme le Gabon, le Nigeria, le Sénégal et le Burkina Faso malgré, dit-il "le peu de moyens dont ils disposent".