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Le retour de mémoires
Le Colloque international de Tlemcen dédié à Messali Hadj
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 09 - 2011

L'universitaire et historien français Benjamin Stora a mis en exergue, avant-hier à Tlemcen, la transmission aux nouvelles générations des connaissances accumulées sur l'histoire de l'Algérie. "La transmission aux nouvelles générations des connaissances accumulées sur les plans académique, scientifique, politique et culturel autour de l'histoire de l'Algérie est primordiale. Ceci doit se faire par le biais de tous les supports comme les manuels scolaires, les ouvrages historiques, les biographies, les productions cinématographiques, les documentaires et toutes les créations intellectuelles ou artistiques", a-t-il souligné.
Intervenant au Colloque international de Tlemcen dédié à Messali Hadj, le conférencier est longuement revenu sur la portée historique et politique du discours prononcé par Messali Hadj, le 2 août 1936 au stade municipal d'Alger, dans le cadre de la tenue du Congrès musulman regroupant tous les courants politiques de l'époque.
Benjamin Stora s'est intéressé "aux retours de mémoires" autour de cette figure du mouvement national algérien. Pour lui, le discours du 2 juin 1936, marque "le déplacement de l'Etoile nord-africaine, née en 1926 en France, vers l'Algérie. Il ne s'agit pas seulement d'un déplacement géographique de ce parti nationaliste mais surtout un déplacement politique et une rupture des Algériens avec l'ordre colonial". Pour l'orateur, ce discours a annoncé "l'irruption des masses populaires algériennes dans le débat politique, dominé jusque là par les différentes élites", et la référence à la terre témoigne de "la volonté de reprendre en main le processus de dépossession foncière". "Ce geste a fortement résonné dans les esprits de la population algérienne et a permis de faire connaître la personnalité de ce leader politique", a-t-il ajouté. Ce spécialiste de l'histoire de l'Algérie contemporaine a également retracé le long chemin traversé, depuis le recouvrement de l'indépendance nationale, pour aboutir à la "mise en lumière" d'illustres personnalités politiques nationales "victimes de l'effacement institutionnel".
"Nous sommes passés de la période de la connaissance de ces personnalités à celle de leur reconnaissance", a-t-il précisé. Pour sa part, l'historien Omar Carlier, auteur de nombreux ouvrages sur le parti ENA, a longuement débattu de "Messali Hadj et des figures du leadership charismatique au Maghreb".
Le conférencier a estimé que le fondateur de l'ENA, du PPA et du MTLD est un "zaïm" dans le sens positif du terme, puisque "le zaïm est l'homme qui apporte des changements majeurs dans les rapports sociaux avec son peuple", a-t-il déclaré.
Dans ce contexte, il a établi des parallèles avec les personnalités charismatiques qui ont marqué les pays sous domination coloniale de l'époque, comme les Saad Zaghloul, Nehru, Ghandi et bien d'autres.
L'ancien secrétaire général de la Fédération française de l'éducation nationale (FEN), Jean-Paul Roux a apporté son témoignage au sujet des prises de position anti-colonialistes de son syndicat et son soutien à la cause algérienne bien avant le déclenchement de la guerre de libération nationale.Tout en mettant en exergue la place de l'engagement de la FEN en faveur de la cause algérienne, il a estimé nécessaire une écriture commune de l'histoire des relations algéro-françaises "d'une manière scientifique et sans
passion".
L'universitaire et historien français Benjamin Stora a mis en exergue, avant-hier à Tlemcen, la transmission aux nouvelles générations des connaissances accumulées sur l'histoire de l'Algérie. "La transmission aux nouvelles générations des connaissances accumulées sur les plans académique, scientifique, politique et culturel autour de l'histoire de l'Algérie est primordiale. Ceci doit se faire par le biais de tous les supports comme les manuels scolaires, les ouvrages historiques, les biographies, les productions cinématographiques, les documentaires et toutes les créations intellectuelles ou artistiques", a-t-il souligné.
Intervenant au Colloque international de Tlemcen dédié à Messali Hadj, le conférencier est longuement revenu sur la portée historique et politique du discours prononcé par Messali Hadj, le 2 août 1936 au stade municipal d'Alger, dans le cadre de la tenue du Congrès musulman regroupant tous les courants politiques de l'époque.
Benjamin Stora s'est intéressé "aux retours de mémoires" autour de cette figure du mouvement national algérien. Pour lui, le discours du 2 juin 1936, marque "le déplacement de l'Etoile nord-africaine, née en 1926 en France, vers l'Algérie. Il ne s'agit pas seulement d'un déplacement géographique de ce parti nationaliste mais surtout un déplacement politique et une rupture des Algériens avec l'ordre colonial". Pour l'orateur, ce discours a annoncé "l'irruption des masses populaires algériennes dans le débat politique, dominé jusque là par les différentes élites", et la référence à la terre témoigne de "la volonté de reprendre en main le processus de dépossession foncière". "Ce geste a fortement résonné dans les esprits de la population algérienne et a permis de faire connaître la personnalité de ce leader politique", a-t-il ajouté. Ce spécialiste de l'histoire de l'Algérie contemporaine a également retracé le long chemin traversé, depuis le recouvrement de l'indépendance nationale, pour aboutir à la "mise en lumière" d'illustres personnalités politiques nationales "victimes de l'effacement institutionnel".
"Nous sommes passés de la période de la connaissance de ces personnalités à celle de leur reconnaissance", a-t-il précisé. Pour sa part, l'historien Omar Carlier, auteur de nombreux ouvrages sur le parti ENA, a longuement débattu de "Messali Hadj et des figures du leadership charismatique au Maghreb".
Le conférencier a estimé que le fondateur de l'ENA, du PPA et du MTLD est un "zaïm" dans le sens positif du terme, puisque "le zaïm est l'homme qui apporte des changements majeurs dans les rapports sociaux avec son peuple", a-t-il déclaré.
Dans ce contexte, il a établi des parallèles avec les personnalités charismatiques qui ont marqué les pays sous domination coloniale de l'époque, comme les Saad Zaghloul, Nehru, Ghandi et bien d'autres.
L'ancien secrétaire général de la Fédération française de l'éducation nationale (FEN), Jean-Paul Roux a apporté son témoignage au sujet des prises de position anti-colonialistes de son syndicat et son soutien à la cause algérienne bien avant le déclenchement de la guerre de libération nationale.Tout en mettant en exergue la place de l'engagement de la FEN en faveur de la cause algérienne, il a estimé nécessaire une écriture commune de l'histoire des relations algéro-françaises "d'une manière scientifique et sans
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