Le président du Forum des chefs d'entreprises (FCE), M. Réda Hamiani, s'est dit favorable à une hausse mesurée du salaire minimum. Intervenant, hier sur les ondes de la Radio nationale Chaîne III, le président du FCE a exprimé son souhait de voir aboutir cette demande. Le président du Forum des chefs d'entreprises (FCE), M. Réda Hamiani, s'est dit favorable à une hausse mesurée du salaire minimum. Intervenant, hier sur les ondes de la Radio nationale Chaîne III, le président du FCE a exprimé son souhait de voir aboutir cette demande. «Nous sommes favorables à l'augmentation du SNMG pour des questions sociales, des questions de rattrapage par rapport à des prix qui ont connu une ascension, par rapport à des hausses généralisées qui sont intervenues dans d'autres secteurs», a-t-il déclaré. A une semaine de la tenue de la Tripartite à Alger (29 septembre prochain), qui regroupera l'UGTA, le gouvernement et le patronat, l'introduction d'une hausse mesurée du salaire minimum, a-t-il expliqué, l'impact sur les entreprises qui seront appelées à ajuster leurs marges ne sera pas décisif. «Le SNMG va être valorisé, cela va pousser certaines entreprises à ajuster leurs marges. Nous considérons que l'impact n'est pas décisif puisque dans les grilles des salaires rares sont les entreprises privées qui payent au niveau du SNMG», a-t-il affirmé avant d'ajouter qu'«il s'agit essentiellement de gardiens, d'agents de sécurité et de femmes de ménage». L'invité de la radio a expliqué que bon nombre d'entreprises ne se portent pas bien financièrement. Il dira à ce propos que «beaucoup d'entreprises ne sont pas en bonne santé financière. Le salaire est un coût supplémentaire qui va alourdir leurs gestions, rendre plus difficile l'adaptation de leur code d'exploitation. Elles vont être éliminées par le marché puisque les hausses vont être incluses dans les prix», a-t-il soutenu. «C'est, donc, un facteur aggravant parce que nous avons un marché informel qui est tapi dans les coins et, donc, les entreprises peuvent se retrouver en difficulté», a-t-il prévenu. Pour l'heure, a-t-il dit, le patronat attend la mise en application des points convenus lors de la dernière Tripartite du mois de mai dernier. Il est question, notamment, de la présence effective de l'administration dans son accompagnement des chefs d'entreprises en vue de l'accomplissement de leur gestion, de l'amélioration de l'environnement des affaires en Algérie mais aussi de l'application de toutes les lois à caractère économique. Toutefois, il rappellera les mesures déjà prises par le gouvernement pour aider à améliorer l'environnement du monde des affaires dans notre pays. Le FCE, a-t-il affirmé, a procédé au recensement de 40 critères. Il s'agit, entre autres, de l'amélioration du financement de l'investissement, avec les bonifications, le Fonds de garantie et la suppression du contrôle de qualité imposé par la Banque centrale. De plus, a-t-il dit, il y a l'allègement du Crédoc pour l'importation des intrants et matières premières. Ces mesures, a-t-il relevé, ont eu un impact positif sur le climat des affaires. Et de poursuivre : «Nous souhaitons que cette perspective continue et que tous les six mois, nous fassions une évaluation des indices que nous avons retenus au FCE pour évaluer ce climat.» Selon lui, l'évolution des entreprises algériennes est handicapée. «Le chef d'entreprise évolue aujourd'hui dans un environnement plus au moins hostile avec une administration qui tantôt joue au gendarme, tantôt joue au censeur, alors que nous souhaiterions qu'elle accompagne davantage le chef d'entreprise dans toutes ses démarches et opérations liées à la création de valeurs, de richesses et également à la promotion de l'emploi», a-t-il souligné. Le Forum des chefs d'entreprises (FCE) participera, à partir du jeudi prochain, pour la deuxième fois, à la Tripartite (gouvernement-UGTA-patronat) qui se réunira à Alger. Rappelons que les syndicats autonomes, qui ne sont pas invités à la Tripartite, ont appelé à augmenter le SNMG à 40.000 dinars. Le SNMG est fixé à 15.000 dinars, depuis janvier 2010. «Nous sommes favorables à l'augmentation du SNMG pour des questions sociales, des questions de rattrapage par rapport à des prix qui ont connu une ascension, par rapport à des hausses généralisées qui sont intervenues dans d'autres secteurs», a-t-il déclaré. A une semaine de la tenue de la Tripartite à Alger (29 septembre prochain), qui regroupera l'UGTA, le gouvernement et le patronat, l'introduction d'une hausse mesurée du salaire minimum, a-t-il expliqué, l'impact sur les entreprises qui seront appelées à ajuster leurs marges ne sera pas décisif. «Le SNMG va être valorisé, cela va pousser certaines entreprises à ajuster leurs marges. Nous considérons que l'impact n'est pas décisif puisque dans les grilles des salaires rares sont les entreprises privées qui payent au niveau du SNMG», a-t-il affirmé avant d'ajouter qu'«il s'agit essentiellement de gardiens, d'agents de sécurité et de femmes de ménage». L'invité de la radio a expliqué que bon nombre d'entreprises ne se portent pas bien financièrement. Il dira à ce propos que «beaucoup d'entreprises ne sont pas en bonne santé financière. Le salaire est un coût supplémentaire qui va alourdir leurs gestions, rendre plus difficile l'adaptation de leur code d'exploitation. Elles vont être éliminées par le marché puisque les hausses vont être incluses dans les prix», a-t-il soutenu. «C'est, donc, un facteur aggravant parce que nous avons un marché informel qui est tapi dans les coins et, donc, les entreprises peuvent se retrouver en difficulté», a-t-il prévenu. Pour l'heure, a-t-il dit, le patronat attend la mise en application des points convenus lors de la dernière Tripartite du mois de mai dernier. Il est question, notamment, de la présence effective de l'administration dans son accompagnement des chefs d'entreprises en vue de l'accomplissement de leur gestion, de l'amélioration de l'environnement des affaires en Algérie mais aussi de l'application de toutes les lois à caractère économique. Toutefois, il rappellera les mesures déjà prises par le gouvernement pour aider à améliorer l'environnement du monde des affaires dans notre pays. Le FCE, a-t-il affirmé, a procédé au recensement de 40 critères. Il s'agit, entre autres, de l'amélioration du financement de l'investissement, avec les bonifications, le Fonds de garantie et la suppression du contrôle de qualité imposé par la Banque centrale. De plus, a-t-il dit, il y a l'allègement du Crédoc pour l'importation des intrants et matières premières. Ces mesures, a-t-il relevé, ont eu un impact positif sur le climat des affaires. Et de poursuivre : «Nous souhaitons que cette perspective continue et que tous les six mois, nous fassions une évaluation des indices que nous avons retenus au FCE pour évaluer ce climat.» Selon lui, l'évolution des entreprises algériennes est handicapée. «Le chef d'entreprise évolue aujourd'hui dans un environnement plus au moins hostile avec une administration qui tantôt joue au gendarme, tantôt joue au censeur, alors que nous souhaiterions qu'elle accompagne davantage le chef d'entreprise dans toutes ses démarches et opérations liées à la création de valeurs, de richesses et également à la promotion de l'emploi», a-t-il souligné. Le Forum des chefs d'entreprises (FCE) participera, à partir du jeudi prochain, pour la deuxième fois, à la Tripartite (gouvernement-UGTA-patronat) qui se réunira à Alger. Rappelons que les syndicats autonomes, qui ne sont pas invités à la Tripartite, ont appelé à augmenter le SNMG à 40.000 dinars. Le SNMG est fixé à 15.000 dinars, depuis janvier 2010.