Un hommage exceptionnel sera rendu à l'oeuvre et au parcours de Frantz Fanon à compter du 17 octobre jusqu'au 6 décembre 2011, à travers une série de manifestations plurielles organisées à Paris et la région Ile-de France, à l'initiative de la plate-forme Migrants et citoyenneté européenne (PMC-Europe), a-t-on appris, vendredi, auprès des organisateurs. "Cet hommage intervient à la faveur de la célébration du cinquantenaire de la disparition de cet homme symbole de la lutte anticoloniale, qui, deux ans après le déclenchement de la Guerre de libération nationale, choisit son camps et prit le parti de s'engager dans la lutte pour l'indépendance de l'Algérie, en rejoignant les rangs du FLN", a indiqué à l'APS le secrétaire général de la plate-forme, Samir Djaiz. Conférences-débats, projections de films, représentations théâtrales, ateliers de lecture, expositions itinérantes, spectacles musicaux et artistiques, les activités vont se succéder à la faveur de cette commémoration de la disparition de cette figure emblématique de la lutte contre la discrimination. "L'objectif est de toucher un public varié et sensibiliser au rôle que Frantz Fanon a joué pour la liberté et la dignité de l'homme, tout en réfléchissant à l'héritage intellectuel et militant qu'il a laissé après sa disparition", a précisé M. Djaiz. Des rencontres avec des penseurs, des témoins, des compagnons de Frantz Fanon, des écrivains, des artistes et des professionnels de la santé, sont également prévues. Les manifestations vont culminer avec la tenue d'un colloque international, le 6 décembre, intitulé "Frantz Fanon, hier et aujourd'hui : quel héritage ?" qui mettra à contribution des intellectuels impliquées dans la transmission de la pensée de Frantz Fanon. Temps fort des manifestations, ce colloque permettra de développer, entre autres dimensions de l'oeuvre de Fanon, occultée en France, l'aspect le moins connu de sa pensée, à savoir le rôle de la culture dans la libération de l'homme à la fois de l'aliénation et de la domination, "lui qui a observé que la transmission de l'héritage culturel procède d'un acte de résistance", a souligné M. Djaiz. Les représentations théâtrales et musicales feront connaître au grand public l'action et le parcours de l'auteur de Les damnés de la terre, devenu la référence historique du Tiers-monde dans son combat contre le colonialisme. Frantz Fanon (1925-1961), a contribué à donner des bases à un courant de pensée tiers-mondiste. Penseur engagé, il a analysé les conséquences psychologiques à la fois sur le colon et le colonisé. A l'encontre des idées dominantes de l'époque, il a démontré que l'aliénation est à la frontière de la maladie mentale et du rapport de domination politique. Né martiniquais et mort algérien, il était médecin-chef de l'hôpital psychiatrique de Blida (1953). Il avait publié, en 1952, Peaux noires, masques blancs. En 1956, deux ans après le déclenchement de la Guerre de libération nationale, il prend le parti de s'engager dans la lutte pour l'indépendance de l'Algérie, remet sa démission au gouverneur Robert Lacoste et rejoint les rangs du FLN. En 1959, il publie chez François Maspero L'An V de la révolution algérienne. En mars 1960, il est nommé ambassadeur du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), au Ghana. Atteint d'une leucémie, il décède aux Etats-Unis où le gouvernement algérien l'avait envoyé se faire soigner. Il avait 36 ans. Un hommage exceptionnel sera rendu à l'oeuvre et au parcours de Frantz Fanon à compter du 17 octobre jusqu'au 6 décembre 2011, à travers une série de manifestations plurielles organisées à Paris et la région Ile-de France, à l'initiative de la plate-forme Migrants et citoyenneté européenne (PMC-Europe), a-t-on appris, vendredi, auprès des organisateurs. "Cet hommage intervient à la faveur de la célébration du cinquantenaire de la disparition de cet homme symbole de la lutte anticoloniale, qui, deux ans après le déclenchement de la Guerre de libération nationale, choisit son camps et prit le parti de s'engager dans la lutte pour l'indépendance de l'Algérie, en rejoignant les rangs du FLN", a indiqué à l'APS le secrétaire général de la plate-forme, Samir Djaiz. Conférences-débats, projections de films, représentations théâtrales, ateliers de lecture, expositions itinérantes, spectacles musicaux et artistiques, les activités vont se succéder à la faveur de cette commémoration de la disparition de cette figure emblématique de la lutte contre la discrimination. "L'objectif est de toucher un public varié et sensibiliser au rôle que Frantz Fanon a joué pour la liberté et la dignité de l'homme, tout en réfléchissant à l'héritage intellectuel et militant qu'il a laissé après sa disparition", a précisé M. Djaiz. Des rencontres avec des penseurs, des témoins, des compagnons de Frantz Fanon, des écrivains, des artistes et des professionnels de la santé, sont également prévues. Les manifestations vont culminer avec la tenue d'un colloque international, le 6 décembre, intitulé "Frantz Fanon, hier et aujourd'hui : quel héritage ?" qui mettra à contribution des intellectuels impliquées dans la transmission de la pensée de Frantz Fanon. Temps fort des manifestations, ce colloque permettra de développer, entre autres dimensions de l'oeuvre de Fanon, occultée en France, l'aspect le moins connu de sa pensée, à savoir le rôle de la culture dans la libération de l'homme à la fois de l'aliénation et de la domination, "lui qui a observé que la transmission de l'héritage culturel procède d'un acte de résistance", a souligné M. Djaiz. Les représentations théâtrales et musicales feront connaître au grand public l'action et le parcours de l'auteur de Les damnés de la terre, devenu la référence historique du Tiers-monde dans son combat contre le colonialisme. Frantz Fanon (1925-1961), a contribué à donner des bases à un courant de pensée tiers-mondiste. Penseur engagé, il a analysé les conséquences psychologiques à la fois sur le colon et le colonisé. A l'encontre des idées dominantes de l'époque, il a démontré que l'aliénation est à la frontière de la maladie mentale et du rapport de domination politique. Né martiniquais et mort algérien, il était médecin-chef de l'hôpital psychiatrique de Blida (1953). Il avait publié, en 1952, Peaux noires, masques blancs. En 1956, deux ans après le déclenchement de la Guerre de libération nationale, il prend le parti de s'engager dans la lutte pour l'indépendance de l'Algérie, remet sa démission au gouverneur Robert Lacoste et rejoint les rangs du FLN. En 1959, il publie chez François Maspero L'An V de la révolution algérienne. En mars 1960, il est nommé ambassadeur du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), au Ghana. Atteint d'une leucémie, il décède aux Etats-Unis où le gouvernement algérien l'avait envoyé se faire soigner. Il avait 36 ans.