Si Popeye mangeait des épinards pour devenir musclé, il aurait plutôt dû ingurgiter de la moutarde ! Car comme le révèle une récente étude, celle-ci permettrait de gagner de la masse musculaire grâce à un composé à l'effet anabolisant baptisé homobrassinolide. Manger de la moutarde permettrait de gagner en masse musculaire. Une récente étude menée par des chercheurs de la North Carolina State University aux Etats-Unis a, en effet, mis en évidence un composé bien particulier. Présent dans certaines plantes et notamment dans la moutarde, celui-ci, testé sur des rats, a engendré un effet similaire à des stéroïdes anabolisants. Appelé homobrassinolide, un type de brassinostéroïde, ce composé augmente en fait l'appétit, la masse musculaire, mais aussi le nombre et la taille des fibres musculaires, révèle cette étude rapportée par le Daily Mail. Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs dirigés par le Dr Slavo Komarnytsky ont exposé des cellules musculaires de rats à différentes quantités d'homobrassinolide. Ils ont alors analysé le processus par lequel les cellules construisent des protéines, et ont découvert que cette production avait augmenté, tandis que la dégradation des protéines dans les cellules musculaires des rats avait diminué. En outre, des rats ayant reçu une dose orale d'homobrassinolide quotidienne pendant 24 jours ont vu leur poids augmenter, comme leur consommation de nourriture. En comparant ces paramètres avec ceux de rats nourris avec de la nourriture hyper protéinée, les chercheurs ont alors obtenu des résultats similaires dans les deux groupes suggérant un mode d'action identique, rapporte Futura Sciences. "Nous espérons qu'un jour, les brassinostéroïdes fourniront une alternative efficace, naturelle et sans danger pour stimuler la croissance, traiter des maladies, ou pour améliorer les performances physiques", a ainsi commenté le Dr Komarnytsky. La respiration humaine Une nouvelle source d'énergie ? Décrivant leurs travaux dans la revue Energy and Environmental Science, les chercheurs d'une université américaine ont mis au point un dispositif capable de convertir de minuscules quantités d'énergie mécanique en charge électrique. Miniaturisé, le système pourrait permettre un jour, par exemple, d'utiliser le souffle de la respiration pour alimenter des micro-appareils corporels, tels le pacemaker. Le double secret de leur innovation : polyfluorure de vinylidène (PVDF) et piézoélectricité. Sous ces noms barbares se cache en fait un principe simple... mais difficile à exploiter : la propriété de certains matériaux (comme le PVDF) à transformer un stress mécanique qu'on leur inflige en charge électrique, appelée piézoélectricité. Le Pr Xudong Wang et ses élèves ingénieurs de l'Université du Wisconsin-Madison ont mis au point une micro-ceinture en PVDF qui vibre sous des stimulations aussi ténues qu'un souffle, et produit suffisamment d'électricité pour alimenter de petits dispositifs électroniques. "À la base, nous récoltons l'énergie mécanique de systèmes biologiques. Le flux d'air d'une respiration humaine normale circule à moins de 2 m par seconde. Nous avons calculé que si nous pouvions amincir suffisamment ce matériau [le PVDF], de petites vibrations pourraient produire un microwatt d'électricité, qui pourrait servir pour des capteurs ou autres dispositifs implantés sur le visage", a expliqué le professeur Wang. À terme, ceci pourrait s'appliquer par exemple aux systèmes de contrôle du glucose chez les sujets diabétiques, ou encore aux pacemakers, de taille toujours plus réduite. Si Popeye mangeait des épinards pour devenir musclé, il aurait plutôt dû ingurgiter de la moutarde ! Car comme le révèle une récente étude, celle-ci permettrait de gagner de la masse musculaire grâce à un composé à l'effet anabolisant baptisé homobrassinolide. Manger de la moutarde permettrait de gagner en masse musculaire. Une récente étude menée par des chercheurs de la North Carolina State University aux Etats-Unis a, en effet, mis en évidence un composé bien particulier. Présent dans certaines plantes et notamment dans la moutarde, celui-ci, testé sur des rats, a engendré un effet similaire à des stéroïdes anabolisants. Appelé homobrassinolide, un type de brassinostéroïde, ce composé augmente en fait l'appétit, la masse musculaire, mais aussi le nombre et la taille des fibres musculaires, révèle cette étude rapportée par le Daily Mail. Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs dirigés par le Dr Slavo Komarnytsky ont exposé des cellules musculaires de rats à différentes quantités d'homobrassinolide. Ils ont alors analysé le processus par lequel les cellules construisent des protéines, et ont découvert que cette production avait augmenté, tandis que la dégradation des protéines dans les cellules musculaires des rats avait diminué. En outre, des rats ayant reçu une dose orale d'homobrassinolide quotidienne pendant 24 jours ont vu leur poids augmenter, comme leur consommation de nourriture. En comparant ces paramètres avec ceux de rats nourris avec de la nourriture hyper protéinée, les chercheurs ont alors obtenu des résultats similaires dans les deux groupes suggérant un mode d'action identique, rapporte Futura Sciences. "Nous espérons qu'un jour, les brassinostéroïdes fourniront une alternative efficace, naturelle et sans danger pour stimuler la croissance, traiter des maladies, ou pour améliorer les performances physiques", a ainsi commenté le Dr Komarnytsky. La respiration humaine Une nouvelle source d'énergie ? Décrivant leurs travaux dans la revue Energy and Environmental Science, les chercheurs d'une université américaine ont mis au point un dispositif capable de convertir de minuscules quantités d'énergie mécanique en charge électrique. Miniaturisé, le système pourrait permettre un jour, par exemple, d'utiliser le souffle de la respiration pour alimenter des micro-appareils corporels, tels le pacemaker. Le double secret de leur innovation : polyfluorure de vinylidène (PVDF) et piézoélectricité. Sous ces noms barbares se cache en fait un principe simple... mais difficile à exploiter : la propriété de certains matériaux (comme le PVDF) à transformer un stress mécanique qu'on leur inflige en charge électrique, appelée piézoélectricité. Le Pr Xudong Wang et ses élèves ingénieurs de l'Université du Wisconsin-Madison ont mis au point une micro-ceinture en PVDF qui vibre sous des stimulations aussi ténues qu'un souffle, et produit suffisamment d'électricité pour alimenter de petits dispositifs électroniques. "À la base, nous récoltons l'énergie mécanique de systèmes biologiques. Le flux d'air d'une respiration humaine normale circule à moins de 2 m par seconde. Nous avons calculé que si nous pouvions amincir suffisamment ce matériau [le PVDF], de petites vibrations pourraient produire un microwatt d'électricité, qui pourrait servir pour des capteurs ou autres dispositifs implantés sur le visage", a expliqué le professeur Wang. À terme, ceci pourrait s'appliquer par exemple aux systèmes de contrôle du glucose chez les sujets diabétiques, ou encore aux pacemakers, de taille toujours plus réduite.