Depuis le renversement d'Hosni Moubarak, l'Egypte n'avait plus connu de violences si meutrières. Au moins 25 personnes ont été tuées dimanche soir au Caire, lors d'une intervention de l'armée contre des manifestants coptes. Depuis le renversement d'Hosni Moubarak, l'Egypte n'avait plus connu de violences si meutrières. Au moins 25 personnes ont été tuées dimanche soir au Caire, lors d'une intervention de l'armée contre des manifestants coptes. Le bilan initial de 24 morts et 272 blessés, selon le ministère égyptien de la Santé, a été alourdi dans les médias publics à 25 morts, dont une grande majorité de Coptes. Les Coptes, qui représentent environ 10% des 80 millions d'Egyptiens, s'étaient réunis près du siège de la télévision publique pour protester contre la démolition partielle d'une église, la semaine dernière, dans la province d'Assouan. Une destruction dont ils tenaient les musulmans radicaux responsables. Car, depuis la chute de Moubarak, des mouvements salafistes ou d'islamistes radicaux ont refait surface, conduisant à des violences confessionnelles. Notamment contre les Coptes, qui dénoncent des discriminations et le manque de protection des autorités. Et leur inquiétude s'est amplifiée depuis dimanche, lorsque des véhicules blindés de transport de troupes ont été précipités sur les manifestants. Une violence dénoncée par les Etats-Unis et l'Europe qui a renforcé les doutes envers l'armée, soupçonnée par certains de vouloir conserver le pouvoir. L'armée, qui réfute ses accusations, s'est engagée à prendre des mesures pour garantir la sécurité. Le Conseil suprême des forces armées (CSFA) au pouvoir a également demandé une enquête au gouvernement. Reuters Le bilan initial de 24 morts et 272 blessés, selon le ministère égyptien de la Santé, a été alourdi dans les médias publics à 25 morts, dont une grande majorité de Coptes. Les Coptes, qui représentent environ 10% des 80 millions d'Egyptiens, s'étaient réunis près du siège de la télévision publique pour protester contre la démolition partielle d'une église, la semaine dernière, dans la province d'Assouan. Une destruction dont ils tenaient les musulmans radicaux responsables. Car, depuis la chute de Moubarak, des mouvements salafistes ou d'islamistes radicaux ont refait surface, conduisant à des violences confessionnelles. Notamment contre les Coptes, qui dénoncent des discriminations et le manque de protection des autorités. Et leur inquiétude s'est amplifiée depuis dimanche, lorsque des véhicules blindés de transport de troupes ont été précipités sur les manifestants. Une violence dénoncée par les Etats-Unis et l'Europe qui a renforcé les doutes envers l'armée, soupçonnée par certains de vouloir conserver le pouvoir. L'armée, qui réfute ses accusations, s'est engagée à prendre des mesures pour garantir la sécurité. Le Conseil suprême des forces armées (CSFA) au pouvoir a également demandé une enquête au gouvernement. Reuters