L'Algérie et la Grande-Bretagne ont exprimé leur volonté d'«enterrer» définitivement le phénomène du terrorisme dans la région du Maghreb, à travers le renforcement de la coopération sécuritaire entre les deux pays. Une option réitérée, hier, par les chefs de la diplomatie de ces deux pays, en conférence de presse conjointe organisée à Djenane El-Mithak (Alger). L'Algérie et la Grande-Bretagne ont exprimé leur volonté d'«enterrer» définitivement le phénomène du terrorisme dans la région du Maghreb, à travers le renforcement de la coopération sécuritaire entre les deux pays. Une option réitérée, hier, par les chefs de la diplomatie de ces deux pays, en conférence de presse conjointe organisée à Djenane El-Mithak (Alger). Le ministre des Affaires étrangères a indiqué que les relations entre l'Algérie et le Conseil national de transition libyen (CNT) vont dans la "bonne direction". "Nous avions des relations informelles avec le CNT, qui sont devenues aujourd'hui officielles", a tenu à préciser Mourad Medelci, assurant que les "choses vont dans la bonne direction". Il a affirmé que les contacts sont "réguliers" et "quasi quotidiens" entre les autorités algériennes et les responsables du CNT, qu'il s'agisse de son président Mustapha Abdeljalil ou du président de son conseil exécutif, Mahmoud Jibril. Pour preuve, l'ambassadeur d'Algérie à Tripoli a été reçu, mardi dernier, par Abdeljalil, a ajouté le ministre des AE, soulignant qu'au terme de cette audience "extrêmement constructive", "l'intérêt d'Abdeljalil pour la construction d'une coopération multiforme, solide et ambitieuse a été de nouveau confirmé". Il a, en outre, indiqué que la visite prochaine d'une délégation du CNT en Algérie a "été confirmée par Abdeljalil". Par ailleurs, en ce qui concerne la famille de Khadafi, Medelci a réaffirmé que l'Algérie l'a reçue pour des "raisons humanitaires". "Nous l'avons reçue pour des raisons humanitaires, le président Abdeljalil a reconnu que nous étions en droit de le faire", a-t-il notamment souligné, relevant que "l'Algérie a montré l'exemple en tant que pays justiciable des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies". L'Algérie a "honoré de façon systématique l'ensemble des obligations qui sont les siennes en tant que membre de la communauté internationale et continuera à honorer ses obligations qui sont dictées par des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité", a-t-il encore souligné à ce sujet. De son côté, le ministre britannique des AE a salué les efforts effectués jusque-là en matière de lutte antiterroriste, tout en souhaitant «une coopération plus étroite et effective» entre les deux pays. Evoquant la situation en Libye, William Hague a estimé que «l'Algérie doit continuer à travailler avec le CNT», soulignant dans ce sens que «l'Algérie se doit de livrer à la CPI des personnes libyennes recherchées entrées dans le pays». Il a appelé, également, à renforcer la coopération algéro-britannique dans le domaine sécuritaire et la lutte antiterroriste, précisant que «notre priorité dans le domaine de la lutte contre le terrorisme avec l'Algérie est d'avoir une action effective pour contrer ce fléau dans la région du Maghreb. C'est notre priorité dans le domaine de la coopération sécuritaire». "Nous avons une coopération particulièrement forte dans ce domaine mais il reste beaucoup de potentiel à développer entre les industries de la défense des deux pays", a ajouté William Hague. D'ailleurs, il n'a pas manqué de souligner le caractère "chaleureux" des relations entre les deux pays et réitéré sa "détermination" de les renforcer, à l'issue de l'audience que lui a accordée, hier, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. "Je crois que nous avons aussi une très bonne compréhension de l'histoire, de la culture et du passé de nos pays, qui nous permet d'avoir de très bonnes relations et ceci nous permet également d'aborder les questions mondiales sous cet angle", a-t-il poursuivi. Le ministre britannique des AE a affirmé avoir abordé avec le président Bouteflika l'ensemble des questions importantes de la région, notamment la situation en Libye et, d'une manière plus large, la situation au Moyen-Orient. Pour le responsable britannique, sa visite en Algérie a été "extrêmement utile". Le ministre des Affaires étrangères a indiqué que les relations entre l'Algérie et le Conseil national de transition libyen (CNT) vont dans la "bonne direction". "Nous avions des relations informelles avec le CNT, qui sont devenues aujourd'hui officielles", a tenu à préciser Mourad Medelci, assurant que les "choses vont dans la bonne direction". Il a affirmé que les contacts sont "réguliers" et "quasi quotidiens" entre les autorités algériennes et les responsables du CNT, qu'il s'agisse de son président Mustapha Abdeljalil ou du président de son conseil exécutif, Mahmoud Jibril. Pour preuve, l'ambassadeur d'Algérie à Tripoli a été reçu, mardi dernier, par Abdeljalil, a ajouté le ministre des AE, soulignant qu'au terme de cette audience "extrêmement constructive", "l'intérêt d'Abdeljalil pour la construction d'une coopération multiforme, solide et ambitieuse a été de nouveau confirmé". Il a, en outre, indiqué que la visite prochaine d'une délégation du CNT en Algérie a "été confirmée par Abdeljalil". Par ailleurs, en ce qui concerne la famille de Khadafi, Medelci a réaffirmé que l'Algérie l'a reçue pour des "raisons humanitaires". "Nous l'avons reçue pour des raisons humanitaires, le président Abdeljalil a reconnu que nous étions en droit de le faire", a-t-il notamment souligné, relevant que "l'Algérie a montré l'exemple en tant que pays justiciable des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies". L'Algérie a "honoré de façon systématique l'ensemble des obligations qui sont les siennes en tant que membre de la communauté internationale et continuera à honorer ses obligations qui sont dictées par des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité", a-t-il encore souligné à ce sujet. De son côté, le ministre britannique des AE a salué les efforts effectués jusque-là en matière de lutte antiterroriste, tout en souhaitant «une coopération plus étroite et effective» entre les deux pays. Evoquant la situation en Libye, William Hague a estimé que «l'Algérie doit continuer à travailler avec le CNT», soulignant dans ce sens que «l'Algérie se doit de livrer à la CPI des personnes libyennes recherchées entrées dans le pays». Il a appelé, également, à renforcer la coopération algéro-britannique dans le domaine sécuritaire et la lutte antiterroriste, précisant que «notre priorité dans le domaine de la lutte contre le terrorisme avec l'Algérie est d'avoir une action effective pour contrer ce fléau dans la région du Maghreb. C'est notre priorité dans le domaine de la coopération sécuritaire». "Nous avons une coopération particulièrement forte dans ce domaine mais il reste beaucoup de potentiel à développer entre les industries de la défense des deux pays", a ajouté William Hague. D'ailleurs, il n'a pas manqué de souligner le caractère "chaleureux" des relations entre les deux pays et réitéré sa "détermination" de les renforcer, à l'issue de l'audience que lui a accordée, hier, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. "Je crois que nous avons aussi une très bonne compréhension de l'histoire, de la culture et du passé de nos pays, qui nous permet d'avoir de très bonnes relations et ceci nous permet également d'aborder les questions mondiales sous cet angle", a-t-il poursuivi. Le ministre britannique des AE a affirmé avoir abordé avec le président Bouteflika l'ensemble des questions importantes de la région, notamment la situation en Libye et, d'une manière plus large, la situation au Moyen-Orient. Pour le responsable britannique, sa visite en Algérie a été "extrêmement utile".