Passé un certain âge, les chutes sont fréquentes, alors qu'elles sont le plus souvent évitables. Pis, une grande partie de ces chutes entraîne un handicap, ce qui signifie aussi souvent entrée en institution. Voici les principes de base pour prévenir de nombreuses chutes à l'origine de perte d'autonomie. Mais pourquoi les seniors chutent-ils si souvent ? C'est qu'avec l'âge, la vue diminue, tandis que l'équilibre devient incertain : diminution de la perception sensorielle, de la coordination, troubles de la motricité, moteurs, dysfonctionnement de l'oreille interne (organe de l'équilibre), arthrose, prise de médicaments (somnifères…), diminution de la force musculaire, etc. Au final, de très nombreuses conditions médicales sont réunies, mais que l'on peut aussi prendre en charge ou prévenir. Faire contrôler sa vue régulièrement en consultant un ophtalmologiste. Dépister les troubles de l'équilibre en consultant son médecin traitant. Diagnostiquer l'ostéoporose et traiter cette maladie qui augmente le risque de fracture. Traiter l'arthrose et autres rhumatismes qui entravent les mouvements. Pratiquer régulièrement une activité physique adaptée à ses possibilités. S'alimenter de façon équilibrée, et si nécessaire prendre des compléments de calcium et de vitamine D. Surveiller son poids et sa taille. Réaménager son domicile pour prévenir les risques de chutes Puisque les chutes surviennent majoritairement au domicile, il est indispensable de réaménager son intérieur. Enlevez les meubles et les bibelots encombrants. Dégagez les couloirs et les endroits de passages obligés. Remplacez les tapis glissants par des tapis antidérapants. La chute n'est pas un événement normal, même pour une personne âgée Elle est souvent provoquée par la combinaison de plusieurs facteurs, qui sont autant de pistes de prévention.· Les facteurs liés à la personne : trouble de l'équilibre, de la marche, diminution de la force musculaire, troubles de la vision, altération des fonctions cérébrales, troubles du sommeil, situation de stress et d'isolement, prise de certains médicaments (surtouts les tranquillisants et les antihypertenseurs), etc., mais aussi toute situation relevant d'une maladie, en particulier cardiovasculaire et neurologique.· Les facteurs liés à l'environnement de la personne : planchers inégaux, tapis usés aux coins retournés, objets qui traînent, sols glissants ou humides (salle de bains), animaux domestiques, mauvais éclairage, etc. Il va de soi que lorsqu'on multiplie les risques, comme un trouble de l'équilibre (inhérent au vieillissement), un mauvais éclairage et des troubles visuels, il tient du miracle qu'il n'y ait pas d'accident ! Que faire quand on a chuté pour la première fois ? Le risque absolu est de banaliser, ou de minimiser un événement que l'on considère sans signification. Plus que jamais, il faut en parler à son médecin, parce que la chute n'est pas un diagnostic, mais un symptôme. Le praticien se renseignera longuement sur les circonstances, les facteurs déclenchant, sur la survenue ou non de vertiges, sur le type de médicament utilisé, etc. Il procèdera ensuite à un examen physique : mesure de la pression artérielle et du pouls en position couchée puis debout, auscultation cardiaque, examen neurologique complet, et parfois une prise de sang. Ce n'est que lorsqu'il y a récidive de chutes sans cause retrouvée, qu'il faut pousser le bilan. Quand la perte d'autonomie est progressive, l'hospitalisation s'impose Passé un certain âge, les chutes sont fréquentes, alors qu'elles sont le plus souvent évitables. Pis, une grande partie de ces chutes entraîne un handicap, ce qui signifie aussi souvent entrée en institution. Voici les principes de base pour prévenir de nombreuses chutes à l'origine de perte d'autonomie. Mais pourquoi les seniors chutent-ils si souvent ? C'est qu'avec l'âge, la vue diminue, tandis que l'équilibre devient incertain : diminution de la perception sensorielle, de la coordination, troubles de la motricité, moteurs, dysfonctionnement de l'oreille interne (organe de l'équilibre), arthrose, prise de médicaments (somnifères…), diminution de la force musculaire, etc. Au final, de très nombreuses conditions médicales sont réunies, mais que l'on peut aussi prendre en charge ou prévenir. Faire contrôler sa vue régulièrement en consultant un ophtalmologiste. Dépister les troubles de l'équilibre en consultant son médecin traitant. Diagnostiquer l'ostéoporose et traiter cette maladie qui augmente le risque de fracture. Traiter l'arthrose et autres rhumatismes qui entravent les mouvements. Pratiquer régulièrement une activité physique adaptée à ses possibilités. S'alimenter de façon équilibrée, et si nécessaire prendre des compléments de calcium et de vitamine D. Surveiller son poids et sa taille. Réaménager son domicile pour prévenir les risques de chutes Puisque les chutes surviennent majoritairement au domicile, il est indispensable de réaménager son intérieur. Enlevez les meubles et les bibelots encombrants. Dégagez les couloirs et les endroits de passages obligés. Remplacez les tapis glissants par des tapis antidérapants. La chute n'est pas un événement normal, même pour une personne âgée Elle est souvent provoquée par la combinaison de plusieurs facteurs, qui sont autant de pistes de prévention.· Les facteurs liés à la personne : trouble de l'équilibre, de la marche, diminution de la force musculaire, troubles de la vision, altération des fonctions cérébrales, troubles du sommeil, situation de stress et d'isolement, prise de certains médicaments (surtouts les tranquillisants et les antihypertenseurs), etc., mais aussi toute situation relevant d'une maladie, en particulier cardiovasculaire et neurologique.· Les facteurs liés à l'environnement de la personne : planchers inégaux, tapis usés aux coins retournés, objets qui traînent, sols glissants ou humides (salle de bains), animaux domestiques, mauvais éclairage, etc. Il va de soi que lorsqu'on multiplie les risques, comme un trouble de l'équilibre (inhérent au vieillissement), un mauvais éclairage et des troubles visuels, il tient du miracle qu'il n'y ait pas d'accident ! Que faire quand on a chuté pour la première fois ? Le risque absolu est de banaliser, ou de minimiser un événement que l'on considère sans signification. Plus que jamais, il faut en parler à son médecin, parce que la chute n'est pas un diagnostic, mais un symptôme. Le praticien se renseignera longuement sur les circonstances, les facteurs déclenchant, sur la survenue ou non de vertiges, sur le type de médicament utilisé, etc. Il procèdera ensuite à un examen physique : mesure de la pression artérielle et du pouls en position couchée puis debout, auscultation cardiaque, examen neurologique complet, et parfois une prise de sang. Ce n'est que lorsqu'il y a récidive de chutes sans cause retrouvée, qu'il faut pousser le bilan. Quand la perte d'autonomie est progressive, l'hospitalisation s'impose