L'Algérie s'est engagée dans une dynamique régionale et internationale impressionnante dans le cadre de la lutte antiterroriste. Les réunions se succèdent à une vitesse vertigineuse pour juguler un phénomène transnational, le terrorisme, qui prend des proportions effrayantes dans la sous-région du Sahel. L'Algérie s'est engagée dans une dynamique régionale et internationale impressionnante dans le cadre de la lutte antiterroriste. Les réunions se succèdent à une vitesse vertigineuse pour juguler un phénomène transnational, le terrorisme, qui prend des proportions effrayantes dans la sous-région du Sahel. Les propositions de l'Algérie ont été accueillies plutôt favorablement par les Occidentaux, s'imposant ainsi en acteur pivot de la lutte antiterroriste en Afrique du Nord. C'est dans cet esprit d'ailleurs que s'ouvriront, demain, les travaux d'une rencontre internationale à Alger au sujet du péril terroriste dans le Sahel et les moyens et modalités d'y faire face. La rencontre, coprésidée par l'Algérie et le Canada, traitera deux jours durant des développements de la situation sécuritaire dans la sous-région et de l'avancement de la coopération régionale et internationale dans le cadre de la lutte antiterroriste. Elle s'inscrit dans la continuité des activités du Forum global de lutte contre le terrorisme dont le lancement officiel a eu lieu les 22 et 23 septembre dernier à Washington, selon les services des Affaires étrangères. Quelques semaines seulement auparavant, soient les 7 et 8 septembre dernier, l'Algérie a organisé une rencontre sur le partenariat, la sécurité et le développement toujours dans le cadre de la concertation régionale. Sur le plan militaire et opérationnel, le Comité d'état-major opérationnel conjoint, supervisé par l'Algérie, a organisé plusieurs rencontres de concertation en Algérie, au Mali et en Mauritanie et même au Burkina Faso. C'est dire les efforts colossaux consentis par l'Algérie pour contrecarrer les hordes d'Aqmi dans les vastes espaces désertiques du Sahel. Par ailleurs, une réunion regroupant les ministres des Affaires étrangères des pays du champ du Sahel (Algérie, Mali, Mauritanie et Niger) se tiendra au début du mois de décembre prochain à Nouakchott, a annoncé récemment le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines. "Cette réunion sera élargie à trois pays de la région, à savoir le Tchad, le Burkina Faso et le Nigeria", a précisé Abdelkader Messahel qui s'exprimait lors d'une conférence de presse conjointe avec le ministre mauritanien des Affaires étrangères, Hamadi Ould Baba Ould Hamadi, animée en marge des travaux de la 10e session du comité de suivi algéro-mauritanien. L'association de ces trois pays intervient à la suite des connexions constatées entre l'organisation terroriste Boko Haram activant au Nigeria et les groupes terroristes agissant dans les pays du Sahel, a-t-il expliqué. "Notre objectif est d'évaluer le degré de la menace terroriste et oeuvrer en conséquence par des actions collectives très concrètes", a ajouté le ministre délégué. Il s'agit aussi de faire face à la montée des hordes d'Aqmi renforcées par les grandes quantités d'armes héritées du conflit libyen et coordonner l'action des pays concernés pour sécuriser une région névralgique de l'Afrique. Quant à l'élargissement de la réunion de Nouakchott au Nigeria et Tchad, Abdelkader Messahel a expliqué que ces deux pays ont «une part à prendre dans la lutte contre le terrorisme", tout en rappelant que les pays du champ ont développé une coopération dans le domaine militaire et sécuritaire avec la mise en place de mécanismes devenus des instruments "efficaces" dans la lutte contre le terrorisme et le crime organisé dans la sous-région. Les propositions de l'Algérie ont été accueillies plutôt favorablement par les Occidentaux, s'imposant ainsi en acteur pivot de la lutte antiterroriste en Afrique du Nord. C'est dans cet esprit d'ailleurs que s'ouvriront, demain, les travaux d'une rencontre internationale à Alger au sujet du péril terroriste dans le Sahel et les moyens et modalités d'y faire face. La rencontre, coprésidée par l'Algérie et le Canada, traitera deux jours durant des développements de la situation sécuritaire dans la sous-région et de l'avancement de la coopération régionale et internationale dans le cadre de la lutte antiterroriste. Elle s'inscrit dans la continuité des activités du Forum global de lutte contre le terrorisme dont le lancement officiel a eu lieu les 22 et 23 septembre dernier à Washington, selon les services des Affaires étrangères. Quelques semaines seulement auparavant, soient les 7 et 8 septembre dernier, l'Algérie a organisé une rencontre sur le partenariat, la sécurité et le développement toujours dans le cadre de la concertation régionale. Sur le plan militaire et opérationnel, le Comité d'état-major opérationnel conjoint, supervisé par l'Algérie, a organisé plusieurs rencontres de concertation en Algérie, au Mali et en Mauritanie et même au Burkina Faso. C'est dire les efforts colossaux consentis par l'Algérie pour contrecarrer les hordes d'Aqmi dans les vastes espaces désertiques du Sahel. Par ailleurs, une réunion regroupant les ministres des Affaires étrangères des pays du champ du Sahel (Algérie, Mali, Mauritanie et Niger) se tiendra au début du mois de décembre prochain à Nouakchott, a annoncé récemment le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines. "Cette réunion sera élargie à trois pays de la région, à savoir le Tchad, le Burkina Faso et le Nigeria", a précisé Abdelkader Messahel qui s'exprimait lors d'une conférence de presse conjointe avec le ministre mauritanien des Affaires étrangères, Hamadi Ould Baba Ould Hamadi, animée en marge des travaux de la 10e session du comité de suivi algéro-mauritanien. L'association de ces trois pays intervient à la suite des connexions constatées entre l'organisation terroriste Boko Haram activant au Nigeria et les groupes terroristes agissant dans les pays du Sahel, a-t-il expliqué. "Notre objectif est d'évaluer le degré de la menace terroriste et oeuvrer en conséquence par des actions collectives très concrètes", a ajouté le ministre délégué. Il s'agit aussi de faire face à la montée des hordes d'Aqmi renforcées par les grandes quantités d'armes héritées du conflit libyen et coordonner l'action des pays concernés pour sécuriser une région névralgique de l'Afrique. Quant à l'élargissement de la réunion de Nouakchott au Nigeria et Tchad, Abdelkader Messahel a expliqué que ces deux pays ont «une part à prendre dans la lutte contre le terrorisme", tout en rappelant que les pays du champ ont développé une coopération dans le domaine militaire et sécuritaire avec la mise en place de mécanismes devenus des instruments "efficaces" dans la lutte contre le terrorisme et le crime organisé dans la sous-région.