Les travaux des premières assises régionales sur le développement local ont été sanctionnés, dans la nuit de dimanche à lundi, par l'adoption d'une série de recommandations visant l'amélioration des conditions de vie des citoyens dans les wilayas du sud-est du pays. Adoptées lors d'une plénière regroupant les représentants des six wilayas du sud-est du pays ayant participé à ces assises, les recommandations portent, notamment, sur la résorption du chômage au profit des jeunes par l'amélioration de la qualité de l'enseignement et de la formation professionnelle qui leur sont dispensés ainsi que par l'encouragement des investissements publics et privés. L'amélioration de la qualité de la formation professionnelle et l'inscription de nouvelles filières qui répondent aux besoins du marché local du travail, dominé par les compagnies étrangères activant dans le secteur de l'énergie et des mines, offriraient plus de chances aux jeunes du Sud de trouver un emploi dans leur région, selon les participants à ces assises. Pour eux, le développement des secteurs de l'agriculture, du tourisme et une meilleure répartition de la fiscalité pétrolière, permettrait de créer de l'emploi et de la richesse et de réduire considérablement les disparités existantes entre les régions du nord et celles du sud du pays. Mettant l'accent sur la nécessité de tenir compte des spécificités des cette région dans les programmes de développement, ils ont affirmé que le soutien à l'investissement exigeait une amélioration de l'attractivité de ces wilayas par la construction, notamment, de plus de routes et d'équipements publics, et la réalisation de nouvelles zones industrielles et d'activités. Les participants à ces assises regroupant les wilayas de Ouargla, Ghardaïa, Illizi, Tamanrasset, Biskra et El-Oued ont recommandé, par ailleurs, l'institution de conseils locaux de concertation chargés de lancer et de suivre la réalisation des projets socio-économiques et d'un fonds local pour la promotion de l'investissement. Concernant la réalisation des projets, il a été préconisé l'encouragement de la création, notamment par les jeunes universitaires de la région, de bureaux d'études avec le concours des pouvoirs publics afin de pouvoir assurer le suivi et le contrôle de la qualité des travaux de réalisation. Selon eux, le développement local ne peut atteindre le niveau souhaité sans une augmentation des enveloppes financières allouées aux communes dans le cadre des programmes communaux de développement (PCD) et des programmes sectoriels de développement (PSD). Une révision de la fiscalité locale et un élargissement des prérogatives de la commune dans la gestion de son patrimoine, notamment foncier et immobilier, s'inscrivent également dans les propositions des participants pour l'optimisation des ressources financières des collectivités locales. L'amélioration de la prise en charge des préoccupations des populations nécessite, d'autre part, un élargissement des prérogatives des walis, des présidents des assemblées populaires communales (P/APC) et des élus locaux, ainsi qu'une réelle implication de la société civile dans la prise de décision, ont affirmé les participants à ces assises qui se sont déroulées en quatre ateliers thématiques. S'agissant de la prise en charge des besoins des populations du Sud en matière de logement, il a été recommandé l'augmentation du plafond des aides financières accordées par l'Etat aux citoyens du Sud désirant construire leurs maisons ou la restaurer, sachant que ces derniers ont une préférence pour les habitations individuelles. La construction de nouveaux hôpitaux et le renforcement des moyens de transport pour les évacuations sanitaires pourront améliorer la situation de la santé publique dans ces wilayas qui accusent un important manque de médecins spécialistes et d'équipements médicaux. La réalisation de facultés de médecine et l'encouragement de l'investissement privé dans la réparation et la maintenance de l'appareillage médical dans ces régions contribueraient à une meilleure prise en charge médicale des malades. Dirigées par le président du Conseil national économique et social (CNES), Mohamed-Seghir Babès, les assises régionales de Ouargla sont les premières d'une série de sept rencontres prévues du 13 au 26 novembre dans plusieurs wilayas du pays. Les plus pertinentes de ces recommandations seront introduites dans un projet de plate-forme pour être débattues lors des assises nationales prévues en décembre prochain à Alger. Les travaux des premières assises régionales sur le développement local ont été sanctionnés, dans la nuit de dimanche à lundi, par l'adoption d'une série de recommandations visant l'amélioration des conditions de vie des citoyens dans les wilayas du sud-est du pays. Adoptées lors d'une plénière regroupant les représentants des six wilayas du sud-est du pays ayant participé à ces assises, les recommandations portent, notamment, sur la résorption du chômage au profit des jeunes par l'amélioration de la qualité de l'enseignement et de la formation professionnelle qui leur sont dispensés ainsi que par l'encouragement des investissements publics et privés. L'amélioration de la qualité de la formation professionnelle et l'inscription de nouvelles filières qui répondent aux besoins du marché local du travail, dominé par les compagnies étrangères activant dans le secteur de l'énergie et des mines, offriraient plus de chances aux jeunes du Sud de trouver un emploi dans leur région, selon les participants à ces assises. Pour eux, le développement des secteurs de l'agriculture, du tourisme et une meilleure répartition de la fiscalité pétrolière, permettrait de créer de l'emploi et de la richesse et de réduire considérablement les disparités existantes entre les régions du nord et celles du sud du pays. Mettant l'accent sur la nécessité de tenir compte des spécificités des cette région dans les programmes de développement, ils ont affirmé que le soutien à l'investissement exigeait une amélioration de l'attractivité de ces wilayas par la construction, notamment, de plus de routes et d'équipements publics, et la réalisation de nouvelles zones industrielles et d'activités. Les participants à ces assises regroupant les wilayas de Ouargla, Ghardaïa, Illizi, Tamanrasset, Biskra et El-Oued ont recommandé, par ailleurs, l'institution de conseils locaux de concertation chargés de lancer et de suivre la réalisation des projets socio-économiques et d'un fonds local pour la promotion de l'investissement. Concernant la réalisation des projets, il a été préconisé l'encouragement de la création, notamment par les jeunes universitaires de la région, de bureaux d'études avec le concours des pouvoirs publics afin de pouvoir assurer le suivi et le contrôle de la qualité des travaux de réalisation. Selon eux, le développement local ne peut atteindre le niveau souhaité sans une augmentation des enveloppes financières allouées aux communes dans le cadre des programmes communaux de développement (PCD) et des programmes sectoriels de développement (PSD). Une révision de la fiscalité locale et un élargissement des prérogatives de la commune dans la gestion de son patrimoine, notamment foncier et immobilier, s'inscrivent également dans les propositions des participants pour l'optimisation des ressources financières des collectivités locales. L'amélioration de la prise en charge des préoccupations des populations nécessite, d'autre part, un élargissement des prérogatives des walis, des présidents des assemblées populaires communales (P/APC) et des élus locaux, ainsi qu'une réelle implication de la société civile dans la prise de décision, ont affirmé les participants à ces assises qui se sont déroulées en quatre ateliers thématiques. S'agissant de la prise en charge des besoins des populations du Sud en matière de logement, il a été recommandé l'augmentation du plafond des aides financières accordées par l'Etat aux citoyens du Sud désirant construire leurs maisons ou la restaurer, sachant que ces derniers ont une préférence pour les habitations individuelles. La construction de nouveaux hôpitaux et le renforcement des moyens de transport pour les évacuations sanitaires pourront améliorer la situation de la santé publique dans ces wilayas qui accusent un important manque de médecins spécialistes et d'équipements médicaux. La réalisation de facultés de médecine et l'encouragement de l'investissement privé dans la réparation et la maintenance de l'appareillage médical dans ces régions contribueraient à une meilleure prise en charge médicale des malades. Dirigées par le président du Conseil national économique et social (CNES), Mohamed-Seghir Babès, les assises régionales de Ouargla sont les premières d'une série de sept rencontres prévues du 13 au 26 novembre dans plusieurs wilayas du pays. Les plus pertinentes de ces recommandations seront introduites dans un projet de plate-forme pour être débattues lors des assises nationales prévues en décembre prochain à Alger.