Depuis le début de l'année en cours, 5 accidents liés à la mauvaise utilisation du gaz naturel ont été enregistrés à travers les wilayas d'Alger, Tipaza et Boumerdès. Ces sinistres ont engendré le décès d'une personne et des blessures à 4 autres, à en croire les chiffres communiqués par la Société de distribution d'Alger (SDA), une filiale de Sonelgaz. Pis encore, ces sinistres n'endeuillent que la classe pauvre de la société, à savoir celle ne disposant pas de gaz de ville. Selon le directeur technique de la SDA d'Alger «tous les accidents sont dus essentiellement au gaz butane faute d'aération», mais aussi faute de moyens. Outre ceux qui n'ont que le gaz butane pour faire face aux longues nuits hivernales, les habitants des anciennes cités, notamment, ne semblent être en reste du risque d'accidents, voire de mort. Ainsi, «plus de 90% des accidents, fuites et explosions de gaz naturel ont pour causes la vétusté des installations intérieur en premier lieu», souligne le responsable, qui animait, hier à Alger, une conférence de presse portant sur «la prévention des accidents liés à la mauvaise utilisation du gaz naturel». L'absence de l'entretien des appareils et leur mauvais montage ainsi que le comportement imprudent de certains citoyens sont également des causes non moins importantes. «Malheureusement, la clientèle transforme les installations» lors des opérations d'extension, de démolition ou de construction des domiciles, a déploré le conférencier. Il a, à cet effet, mis en exergue que «le citoyen peut solliciter nos agents pour écarter les risques». Que faire ? Le harangueur a insisté que «l'utilisateur est responsable de l'entretien courant et de l'utilisation de l'ensemble de l'installation intérieure», et de poursuivre que le client est également responsable de «tout appareil que vous installez vous-même ou que vous faites installer ainsi que tous les travaux que vous faites réaliser». Notons que cette conférence a été organisée la veille de lancement d'une campagne de sensibilisation à l'égard de ces risques. Des portes ouvertes aux niveaux des agences ainsi que la distribution de dépliants et brochures sont également au menu de cette compagne. Il faut dire que ce phénomène ne touche pas que la capitale et ses environs mais aussi tout l'ensemble du pays, notamment les zones rurales. Il ne se passe pas une année sans que les services de la Protection civile n'évacuent des morts dus au monoxyde de carbone. A l'approche de chaque période hivernale, une recrudescence des incendies ou des intoxications dus au gaz naturel est constatée dès les premiers grands froids, soit entre octobre et février. On compte, malheureusement, rarement une seule victime. Le plus souvent, c'est toute une famille, parents et enfants. Rappelons que 3 personnes sont décédées et 21 autres ont été blessées dans une explosion survenue, la semaine écoulée, dans une maison individuelle à Oum El Bouaghi. Une fuite de gaz était à l'origine de cette déflagration qui a entièrement détruit l'habitation en question. Deux jours après, 3 autres personnes d'une même famille, un enfant de 8 ans, un adolescent de 15 ans et un jeune homme de 18 ans, ont trouvé la mort dans cette wilaya, asphyxiées par l'inhalation de gaz naturel. C'est dire que le gaz naturel, qui est un gaz incolore et inodore, est incontestablement un tueur silencieux. Depuis le début de l'année en cours, 5 accidents liés à la mauvaise utilisation du gaz naturel ont été enregistrés à travers les wilayas d'Alger, Tipaza et Boumerdès. Ces sinistres ont engendré le décès d'une personne et des blessures à 4 autres, à en croire les chiffres communiqués par la Société de distribution d'Alger (SDA), une filiale de Sonelgaz. Pis encore, ces sinistres n'endeuillent que la classe pauvre de la société, à savoir celle ne disposant pas de gaz de ville. Selon le directeur technique de la SDA d'Alger «tous les accidents sont dus essentiellement au gaz butane faute d'aération», mais aussi faute de moyens. Outre ceux qui n'ont que le gaz butane pour faire face aux longues nuits hivernales, les habitants des anciennes cités, notamment, ne semblent être en reste du risque d'accidents, voire de mort. Ainsi, «plus de 90% des accidents, fuites et explosions de gaz naturel ont pour causes la vétusté des installations intérieur en premier lieu», souligne le responsable, qui animait, hier à Alger, une conférence de presse portant sur «la prévention des accidents liés à la mauvaise utilisation du gaz naturel». L'absence de l'entretien des appareils et leur mauvais montage ainsi que le comportement imprudent de certains citoyens sont également des causes non moins importantes. «Malheureusement, la clientèle transforme les installations» lors des opérations d'extension, de démolition ou de construction des domiciles, a déploré le conférencier. Il a, à cet effet, mis en exergue que «le citoyen peut solliciter nos agents pour écarter les risques». Que faire ? Le harangueur a insisté que «l'utilisateur est responsable de l'entretien courant et de l'utilisation de l'ensemble de l'installation intérieure», et de poursuivre que le client est également responsable de «tout appareil que vous installez vous-même ou que vous faites installer ainsi que tous les travaux que vous faites réaliser». Notons que cette conférence a été organisée la veille de lancement d'une campagne de sensibilisation à l'égard de ces risques. Des portes ouvertes aux niveaux des agences ainsi que la distribution de dépliants et brochures sont également au menu de cette compagne. Il faut dire que ce phénomène ne touche pas que la capitale et ses environs mais aussi tout l'ensemble du pays, notamment les zones rurales. Il ne se passe pas une année sans que les services de la Protection civile n'évacuent des morts dus au monoxyde de carbone. A l'approche de chaque période hivernale, une recrudescence des incendies ou des intoxications dus au gaz naturel est constatée dès les premiers grands froids, soit entre octobre et février. On compte, malheureusement, rarement une seule victime. Le plus souvent, c'est toute une famille, parents et enfants. Rappelons que 3 personnes sont décédées et 21 autres ont été blessées dans une explosion survenue, la semaine écoulée, dans une maison individuelle à Oum El Bouaghi. Une fuite de gaz était à l'origine de cette déflagration qui a entièrement détruit l'habitation en question. Deux jours après, 3 autres personnes d'une même famille, un enfant de 8 ans, un adolescent de 15 ans et un jeune homme de 18 ans, ont trouvé la mort dans cette wilaya, asphyxiées par l'inhalation de gaz naturel. C'est dire que le gaz naturel, qui est un gaz incolore et inodore, est incontestablement un tueur silencieux.