Dans la wilaya de Souk-Ahras, la filière lait connaît une sensible et constante évolution en matière de production, atteignant les 92 millions de litres à la fin du mois d'octobre dernier malgré les faibles capacités locales de transformation, cette activité n'étant assurée que par une seule laiterie qui traite 40.000 litres/jour. Dans la wilaya de Souk-Ahras, la filière lait connaît une sensible et constante évolution en matière de production, atteignant les 92 millions de litres à la fin du mois d'octobre dernier malgré les faibles capacités locales de transformation, cette activité n'étant assurée que par une seule laiterie qui traite 40.000 litres/jour. En dépit de l'évolution du cheptel, de l'augmentation de la production et de la croissance du nombre d'éleveurs, la conduite de l'élevage des vaches laitières demeure globalement "traditionnelle", expliquent les responsables locaux du secteur qui rappellent qu'en octobre dernier, la localité de Mechrouha avait été primée par le ministère de l'Agriculture et du Développement rural pour avoir été classée, avec 25 millions de litres, première commune productrice de lait du pays. Quelque 34 millions de litres des quantités collectées ont été transférés vers les unités de Guelma, Annaba, Skikda, El-Tarf et Constantine et le reste vers les commerces de vente de lait cru, souligne l'APS. Le cheptel bovin de la wilaya compte au total 87.600 têtes, dont 12.100 vaches hybrides et 29.000 de races locales. Souk- Ahras compte également 5.000 éleveurs, dont 2.100 intégrés au programme de collecte de lait, ajoute le DAS, M. Abderahmane Mansouri, rappelant que l''Office national interprofessionnel du lait (ONIL) verse depuis juin 2010 des aides publiques aux éleveurs (12 DA/litre), aux collecteurs (5 DA/litre) et aux unités de transformation (5 DA/litre). La filière est confrontée, outre l'insuffisance d'unités de transformation, à la faiblesse de la diversification des aliments de bétail, limitée au fourrage concentré et aux herbes sèches, au manque de suivi vétérinaire et à la mauvaise organisation de l'activité de collecte. Afin d'améliorer la prise en charge de la filière, un projet a été lancé en octobre dernier dans le cadre d'un partenariat algéro-français entre l'Institut technique d'élevage et un groupe français, dont l'objectif est de mieux coordonner les efforts des opérateurs de la filière en vue de développer la production et la collecte du lait au travers de l'assistance, dans une première phase, de 300 éleveurs, indique le DAS, relevant que le projet devra également permettre l'amélioration de la qualité des aliments et de la production des semences de fourrages. Une structure a été constituée pour suivre ce projet de soutien technique qui vise également à instaurer une nouvelle dynamique au sein des associations des éleveurs, des collecteurs et des autres intervenants. Le conseil régional interprofessionnel de la filière lait, créé en mai 2011 et réunissant les opérateurs de cinq wilayas, a préconisé l'ouverture dans la wilaya de Souk-Ahras d'une agence de l'Office national du lait afin d'encadrer l'évolution de la filière et prendre en charge les questions liées à la formation et la sensibilisation. Il a également plaidé pour le relèvement de l'indemnisation accordée aux éleveurs en cas d'abattage de vaches malades (brucellose, tuberculose). En outre, l'insémination artificielle reste peu développée dans la wilaya qui a vu jusqu'à septembre dernier l'insémination de 29 vaches (8 seulement avec succès), pour un taux de réussite de 27,5%, indique à l'APS le directeur de la coopérative agricole polyvalente de Sedrata qui impute la faiblesse du taux de réussite à l'absence sur le marché de certains produits nécessaires à cette pratique et au manque de moyen au centre d'insémination de cette coopérative. A ce propos, le directeur des Services agricoles de la wilaya a appelé le Centre national de l'insémination artificielle à soutenir le développement dans la wilaya de cette technique d'amélioration génétique du cheptel bovin productif. En dépit de l'évolution du cheptel, de l'augmentation de la production et de la croissance du nombre d'éleveurs, la conduite de l'élevage des vaches laitières demeure globalement "traditionnelle", expliquent les responsables locaux du secteur qui rappellent qu'en octobre dernier, la localité de Mechrouha avait été primée par le ministère de l'Agriculture et du Développement rural pour avoir été classée, avec 25 millions de litres, première commune productrice de lait du pays. Quelque 34 millions de litres des quantités collectées ont été transférés vers les unités de Guelma, Annaba, Skikda, El-Tarf et Constantine et le reste vers les commerces de vente de lait cru, souligne l'APS. Le cheptel bovin de la wilaya compte au total 87.600 têtes, dont 12.100 vaches hybrides et 29.000 de races locales. Souk- Ahras compte également 5.000 éleveurs, dont 2.100 intégrés au programme de collecte de lait, ajoute le DAS, M. Abderahmane Mansouri, rappelant que l''Office national interprofessionnel du lait (ONIL) verse depuis juin 2010 des aides publiques aux éleveurs (12 DA/litre), aux collecteurs (5 DA/litre) et aux unités de transformation (5 DA/litre). La filière est confrontée, outre l'insuffisance d'unités de transformation, à la faiblesse de la diversification des aliments de bétail, limitée au fourrage concentré et aux herbes sèches, au manque de suivi vétérinaire et à la mauvaise organisation de l'activité de collecte. Afin d'améliorer la prise en charge de la filière, un projet a été lancé en octobre dernier dans le cadre d'un partenariat algéro-français entre l'Institut technique d'élevage et un groupe français, dont l'objectif est de mieux coordonner les efforts des opérateurs de la filière en vue de développer la production et la collecte du lait au travers de l'assistance, dans une première phase, de 300 éleveurs, indique le DAS, relevant que le projet devra également permettre l'amélioration de la qualité des aliments et de la production des semences de fourrages. Une structure a été constituée pour suivre ce projet de soutien technique qui vise également à instaurer une nouvelle dynamique au sein des associations des éleveurs, des collecteurs et des autres intervenants. Le conseil régional interprofessionnel de la filière lait, créé en mai 2011 et réunissant les opérateurs de cinq wilayas, a préconisé l'ouverture dans la wilaya de Souk-Ahras d'une agence de l'Office national du lait afin d'encadrer l'évolution de la filière et prendre en charge les questions liées à la formation et la sensibilisation. Il a également plaidé pour le relèvement de l'indemnisation accordée aux éleveurs en cas d'abattage de vaches malades (brucellose, tuberculose). En outre, l'insémination artificielle reste peu développée dans la wilaya qui a vu jusqu'à septembre dernier l'insémination de 29 vaches (8 seulement avec succès), pour un taux de réussite de 27,5%, indique à l'APS le directeur de la coopérative agricole polyvalente de Sedrata qui impute la faiblesse du taux de réussite à l'absence sur le marché de certains produits nécessaires à cette pratique et au manque de moyen au centre d'insémination de cette coopérative. A ce propos, le directeur des Services agricoles de la wilaya a appelé le Centre national de l'insémination artificielle à soutenir le développement dans la wilaya de cette technique d'amélioration génétique du cheptel bovin productif.