Le tribunal criminel près la cour de Boumerdès a rendu, hier, son verdict sur l'affaire impliquant la femme de l'émir de l'ex-GSPC pour la région Centre, Saâdaoui Abdelhamid, alias Yahia Abou El Haitham. L'inculpée, Ghemati Rabéa, a été condamnée à une peine de trois ans de prison avec sursis. Elle était poursuivie pour les chefs d'inculpation d'adhésion à un groupe terroriste armé. L'accusée est originaire de la localité de Bordj Ménaïel et elle s'était rendue aux services de sécurité au début de l'année en cours. Elle a, par ailleurs, narré son parcours, qui débute après son mariage avec Saâdaoui Abdelhamid en 1997 alors qu'elle n'avait que 16 ans. Elle avait été contrainte à ce mariage par son père, également membre de l'ex-GSPC. Lors de sa comparution, l'inculpée a déclaré qu'elle avait passé près de quatre ans dans une villa située sur les hauteurs d'Alger avant de rejoindre la localité d'Aïn Oussara. Son époux, selon elle, lui rendait visite régulièrement. Peu de temps après l'élimination de ce dernier, soit en 2007, elle s'était établie à Béjaïa, puis à Djelfa avant de rallier sa localité natale. C'est là qu'elle décide de se rendre aux services de sécurité de Boumerdès. Lors de sa plaidoirie, le procureur de la République a requis 20 ans de prison ferme. La défense, quant à elle, a rejeté toute les accusations en précisant que la mise en cause n'a commis aucun crime. Le tribunal criminel près la cour de Boumerdès a rendu, hier, son verdict sur l'affaire impliquant la femme de l'émir de l'ex-GSPC pour la région Centre, Saâdaoui Abdelhamid, alias Yahia Abou El Haitham. L'inculpée, Ghemati Rabéa, a été condamnée à une peine de trois ans de prison avec sursis. Elle était poursuivie pour les chefs d'inculpation d'adhésion à un groupe terroriste armé. L'accusée est originaire de la localité de Bordj Ménaïel et elle s'était rendue aux services de sécurité au début de l'année en cours. Elle a, par ailleurs, narré son parcours, qui débute après son mariage avec Saâdaoui Abdelhamid en 1997 alors qu'elle n'avait que 16 ans. Elle avait été contrainte à ce mariage par son père, également membre de l'ex-GSPC. Lors de sa comparution, l'inculpée a déclaré qu'elle avait passé près de quatre ans dans une villa située sur les hauteurs d'Alger avant de rejoindre la localité d'Aïn Oussara. Son époux, selon elle, lui rendait visite régulièrement. Peu de temps après l'élimination de ce dernier, soit en 2007, elle s'était établie à Béjaïa, puis à Djelfa avant de rallier sa localité natale. C'est là qu'elle décide de se rendre aux services de sécurité de Boumerdès. Lors de sa plaidoirie, le procureur de la République a requis 20 ans de prison ferme. La défense, quant à elle, a rejeté toute les accusations en précisant que la mise en cause n'a commis aucun crime.