Les travailleurs du secteur de l'Education nationale seront appelés, demain, à trancher sur la manière de gérer les œuvres sociales. Les travailleurs du secteur de l'Education nationale seront appelés, demain, à trancher sur la manière de gérer les œuvres sociales. En effet des milliers de travailleurs vont devoir choisir entre la première formule, celle consistant en la gestion de ce dossier par des commissions au niveau de chaque établissement scolaire, ou en faveur de la deuxième option qui consacre cette gestion par des commissions de wilaya et une commission nationale. En somme c'est à un véritable référendum que seront appelés les travailleurs de l'éducation qui ont longtemps, par le biais des syndicats autonomes, décrié la gestion des œuvres sociales par la Fédération nationale des travailleurs de l'éducation (FNTR). Ce syndicat, affilié à l'UGTA, a en effet géré en solo durant 17 ans les œuvres sociales, avant d'être « délogé » grâce aux actions des syndicats autonomes. Ces derniers ne se présentent pas à ces élections en rangs serrés, loin s'en faut. Les syndicats autonomes sont en effet divisés entre deux groupes. Le premier groupe, qui comprend le Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) et l'Union nationale des personnels de l'enseignement et de la formation (Unpef) milite pour la consécration des commission de wilaya et la commission nationale, alors que le second groupe, qui est constitué de plusieurs autres syndicats dont la FNTR et le Snapest, prône la gestion des milliards des œuvres sociales par une commission au niveau de chaque établissement scolaire. Entre les deux camps c'est la guéguerre. Ce scrutin « va rendre aux travailleurs un droit longtemps bafoué par une organisation qui a maintenu un black out total de 17 ans sur la gestion d'une manne financière qui a servi à d'autres fins que l'intérêt des travailleurs avec la complicité des pouvoirs publics » note une déclaration commune du Cnapest et de l'Unpef, rendue publique hier lors d'une conférence de presse conjointe, ajoutant qu' « en ce moment même une myriade de syndicats sans ancrage syndical, en mal de représentativité et de mèche avec le syndicat usurpateur du droit des travailleurs, se sont donnés pour objectif de faire croire aux travailleurs les vertus d'une prétendue gestion des œuvres par établissement ». Nouar Larbi, coordinateur national du Cnapest et Sadek Dziri, président de l'Unpef qui ont signé cette déclaration se demandent « pourquoi ce mode de gestion n'a pas été adopté pendant 17 longues années et où était ces syndicats quand nous avons pris nos responsabilités historiques de libérer ce bien des travailleurs des mains des pseudo syndicalistes ? ». L'Unpef et le Cnapest, de loin les syndicats les plus représentatifs, accusent les autres syndicats d'adopter la « stratégie du mensonge à l'égard des travailleurs et n'ont développé dans leur discours qu'insultes, accusations et menaces ». Ces deux syndicats disent vouloir avorter la tentative d'émiettement des sommes colossales servi par l'Etat au bénéfice des travailleurs, libérer les œuvres du joug syndical usurpateur des droits, préserver le principe sacré de la solidarité nationale, restituer les emprunts maintenus par des milliers de « syndicalistes » et personnes hors secteur qui ont profité de l'argent des travailleurs et le patrimoine mobilier et immobilier que certains veulent accaparer. Pour sa part Meziane Meriane, premier responsable du Snapest, dira « la tutelle est en train de manœuvrer afin de donner l'avantage à l'option de la gestion centralisée via la commission nationale et de wilaya ». dans une conférence de presse organisée il y a quelques jours, il dira aussi que « le référendum du 7 décembre est de pure forme, en plus du fait qu'il n'est pas conforme à la loi, il vient orienter la décision des employés du secteur » . En effet des milliers de travailleurs vont devoir choisir entre la première formule, celle consistant en la gestion de ce dossier par des commissions au niveau de chaque établissement scolaire, ou en faveur de la deuxième option qui consacre cette gestion par des commissions de wilaya et une commission nationale. En somme c'est à un véritable référendum que seront appelés les travailleurs de l'éducation qui ont longtemps, par le biais des syndicats autonomes, décrié la gestion des œuvres sociales par la Fédération nationale des travailleurs de l'éducation (FNTR). Ce syndicat, affilié à l'UGTA, a en effet géré en solo durant 17 ans les œuvres sociales, avant d'être « délogé » grâce aux actions des syndicats autonomes. Ces derniers ne se présentent pas à ces élections en rangs serrés, loin s'en faut. Les syndicats autonomes sont en effet divisés entre deux groupes. Le premier groupe, qui comprend le Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) et l'Union nationale des personnels de l'enseignement et de la formation (Unpef) milite pour la consécration des commission de wilaya et la commission nationale, alors que le second groupe, qui est constitué de plusieurs autres syndicats dont la FNTR et le Snapest, prône la gestion des milliards des œuvres sociales par une commission au niveau de chaque établissement scolaire. Entre les deux camps c'est la guéguerre. Ce scrutin « va rendre aux travailleurs un droit longtemps bafoué par une organisation qui a maintenu un black out total de 17 ans sur la gestion d'une manne financière qui a servi à d'autres fins que l'intérêt des travailleurs avec la complicité des pouvoirs publics » note une déclaration commune du Cnapest et de l'Unpef, rendue publique hier lors d'une conférence de presse conjointe, ajoutant qu' « en ce moment même une myriade de syndicats sans ancrage syndical, en mal de représentativité et de mèche avec le syndicat usurpateur du droit des travailleurs, se sont donnés pour objectif de faire croire aux travailleurs les vertus d'une prétendue gestion des œuvres par établissement ». Nouar Larbi, coordinateur national du Cnapest et Sadek Dziri, président de l'Unpef qui ont signé cette déclaration se demandent « pourquoi ce mode de gestion n'a pas été adopté pendant 17 longues années et où était ces syndicats quand nous avons pris nos responsabilités historiques de libérer ce bien des travailleurs des mains des pseudo syndicalistes ? ». L'Unpef et le Cnapest, de loin les syndicats les plus représentatifs, accusent les autres syndicats d'adopter la « stratégie du mensonge à l'égard des travailleurs et n'ont développé dans leur discours qu'insultes, accusations et menaces ». Ces deux syndicats disent vouloir avorter la tentative d'émiettement des sommes colossales servi par l'Etat au bénéfice des travailleurs, libérer les œuvres du joug syndical usurpateur des droits, préserver le principe sacré de la solidarité nationale, restituer les emprunts maintenus par des milliers de « syndicalistes » et personnes hors secteur qui ont profité de l'argent des travailleurs et le patrimoine mobilier et immobilier que certains veulent accaparer. Pour sa part Meziane Meriane, premier responsable du Snapest, dira « la tutelle est en train de manœuvrer afin de donner l'avantage à l'option de la gestion centralisée via la commission nationale et de wilaya ». dans une conférence de presse organisée il y a quelques jours, il dira aussi que « le référendum du 7 décembre est de pure forme, en plus du fait qu'il n'est pas conforme à la loi, il vient orienter la décision des employés du secteur » .