Ils l'ont fait ! Marseille, archi-dominé en première période et mené 2-1 à la pause, s'est qualifié pour les 8es de finale de la Ligue des champions grâce à sa victoire 3 à 2 sur le terrain de Dortmund, mardi lors de la 6e journée de la phase de poules. Un renversement de situation digne des plus grands scénarios à suspense : l'OM balayé, dominé et inexistant pendant 45 minutes, jusqu'au but synonyme d'espoir de Loïc Rémy, a réussi l'exploit de marquer deux fois dans les dix dernières minutes, à la 85e et à la 87e, pour battre Dortmund et se qualifier. Ils l'ont fait ! Marseille, archi-dominé en première période et mené 2-1 à la pause, s'est qualifié pour les 8es de finale de la Ligue des champions grâce à sa victoire 3 à 2 sur le terrain de Dortmund, mardi lors de la 6e journée de la phase de poules. Un renversement de situation digne des plus grands scénarios à suspense : l'OM balayé, dominé et inexistant pendant 45 minutes, jusqu'au but synonyme d'espoir de Loïc Rémy, a réussi l'exploit de marquer deux fois dans les dix dernières minutes, à la 85e et à la 87e, pour battre Dortmund et se qualifier. Mais que ce fut dur. Si Andre Ayew a permis d'y croire à la 85e, c'est Mathieu Valbuena, entré en jeu 15 minutes plus tôt, qui a décroché les étoiles d'une frappe enroulée à l'entrée de la surface de réparation, quasi identique à celle qui le révéla un soir d'octobre 2007 à Liverpool. Et au coup de sifflet final, tout le staff marseillais envahissait la pelouse pour tomber dans les bras de ses joueurs, lesquels allaient saluer leurs 2500 supporteurs. Contre des Allemands qui caressaient encore un infime espoir de poursuivre l'aventure, à condition de l'emporter par quatre buts d'écart, les Marseillais n'ont tout d'abord pas existé. Et au bout de 28 minutes, menés 2 à 0, ils pouvaient craindre le pire. Le Borussia, qui n'avait d'autre choix que d'attaquer, était récompensé de ses efforts dès la 23e minute quand le Polonais Blaszczykowski, armait son tir de de l'entrée de la surface et trouvait le petit filet de Mandanda. Le miracle a eu lieu L'addition se corsait neuf minutes plus tard à la suite d'une faute de Mbia, coupable d'un coup de pied involontaire sur le visage de Kehl dans la surface de réparation, qui valait au Marseillais un carton jaune et un penalty contre l'OM. Hummels transformait tandis que le capitaine allemand était évacué sur une civière et remplacé par Da Silva. Cela ressemblait dès lors à une mission quasi impossible pour des Marseillais sans aucune réaction, d'autant qu'au même moment, l'Olympiakos doublait la mise face à Arsenal. Il fallait aux Marseillais marquer trois fois pour battre le Borussia et ainsi reprendre la 2e place aux Grecs. Une mission alors quasi impossible, même si contre cours du jeu, Rémy redonnait un peu d'espoir en réduisant le score d'une belle tête croisée à la réception d'un centre de la droite d'Amalfitano (2-1, 45+4). A la reprise, Mbia, touché en première période dans un choc avec Diarra, cédait sa place à Cheyrou tout comme Götze remplacé côté allemand par Perisic. Au courant du score de l'autre match, les Allemands montraient dès lors moins d'envie, ce qui permettait à l'OM de placer quelques banderilles Les deux entraîneurs procédaient à plusieurs changements, Deschamps lançant Jordan Ayew et Valbuena. Et le miracle eut lieu. Andre Ayew d'abord égalisait d'une tête, reprenant un corner d'Amalfitano. Et Valbuena, souvent sur le banc ces derniers temps, offrait la délivrance et une qualification quasi inespérée, au vu du déroulement du match et de la victoire dans le même temps des Grecs d'Olympiakos face à Arsenal (3-1). Pour la 2e année consécutive, l'OM sera donc au rendez-vous des 8e de finale et tentera de faire mieux que l'an passé, avec une élimination sans gloire face à Manchester United. Mais que ce fut dur. Si Andre Ayew a permis d'y croire à la 85e, c'est Mathieu Valbuena, entré en jeu 15 minutes plus tôt, qui a décroché les étoiles d'une frappe enroulée à l'entrée de la surface de réparation, quasi identique à celle qui le révéla un soir d'octobre 2007 à Liverpool. Et au coup de sifflet final, tout le staff marseillais envahissait la pelouse pour tomber dans les bras de ses joueurs, lesquels allaient saluer leurs 2500 supporteurs. Contre des Allemands qui caressaient encore un infime espoir de poursuivre l'aventure, à condition de l'emporter par quatre buts d'écart, les Marseillais n'ont tout d'abord pas existé. Et au bout de 28 minutes, menés 2 à 0, ils pouvaient craindre le pire. Le Borussia, qui n'avait d'autre choix que d'attaquer, était récompensé de ses efforts dès la 23e minute quand le Polonais Blaszczykowski, armait son tir de de l'entrée de la surface et trouvait le petit filet de Mandanda. Le miracle a eu lieu L'addition se corsait neuf minutes plus tard à la suite d'une faute de Mbia, coupable d'un coup de pied involontaire sur le visage de Kehl dans la surface de réparation, qui valait au Marseillais un carton jaune et un penalty contre l'OM. Hummels transformait tandis que le capitaine allemand était évacué sur une civière et remplacé par Da Silva. Cela ressemblait dès lors à une mission quasi impossible pour des Marseillais sans aucune réaction, d'autant qu'au même moment, l'Olympiakos doublait la mise face à Arsenal. Il fallait aux Marseillais marquer trois fois pour battre le Borussia et ainsi reprendre la 2e place aux Grecs. Une mission alors quasi impossible, même si contre cours du jeu, Rémy redonnait un peu d'espoir en réduisant le score d'une belle tête croisée à la réception d'un centre de la droite d'Amalfitano (2-1, 45+4). A la reprise, Mbia, touché en première période dans un choc avec Diarra, cédait sa place à Cheyrou tout comme Götze remplacé côté allemand par Perisic. Au courant du score de l'autre match, les Allemands montraient dès lors moins d'envie, ce qui permettait à l'OM de placer quelques banderilles Les deux entraîneurs procédaient à plusieurs changements, Deschamps lançant Jordan Ayew et Valbuena. Et le miracle eut lieu. Andre Ayew d'abord égalisait d'une tête, reprenant un corner d'Amalfitano. Et Valbuena, souvent sur le banc ces derniers temps, offrait la délivrance et une qualification quasi inespérée, au vu du déroulement du match et de la victoire dans le même temps des Grecs d'Olympiakos face à Arsenal (3-1). Pour la 2e année consécutive, l'OM sera donc au rendez-vous des 8e de finale et tentera de faire mieux que l'an passé, avec une élimination sans gloire face à Manchester United.