La donne sociale de cette fin de l'année 2011 semble buter inexorablement sur un bras de fer interminable entre les pouvoirs publics et les différents syndicats de plusieurs secteurs. Après le secteur des services, en l'occurrence les fonctionnaires de l'Education ainsi que les hospitalo-universitaires et autres, c'est le secteur de l'Industrie qui est, ces derniers jours, en pleine effervescence. Ainsi, la contestation vient de gagner les travailleurs de la zone industrielle de Rouiba, à Alger. Les cadres syndicaux ont décidé de mettre à exécution leur menace. Un rassemblement de protestation est prévu lundi prochain, soit le 26 décembre 2011, devant le siège de la centrale syndicale, dans la capitale. Afin d'afficher clairement leur courroux, il est également prévu, le jour même, une marche des travailleurs vers les sièges des ministres du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale et celui de l'Industrie, de la Petite et Moyenne entreprise, et de la Promotion de l'investissement. Cette décision a été prise avant-hier lors d'une rencontre entre les représentants syndicaux affiliés à l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et qui exercent dans la zone industrielle. Contrairement à l'accoutumée, les initiateurs de ce débrayage semblent avoir une autre préoccupation de celle des salaires. « Nous n'allons pas envahir le terrain pour des revendications salariales mais pour dénoncer la « hogra ». Chaque jour notre droit syndical est bafoué par certains gestionnaires qui n'hésitent pas à licencier, sanctionner et poursuivre en justice les cadres syndicaux », tient à souligner un des protestataires, rencontrés hier à la zone industrielle. « La loi 90-14, qui consacre le droit syndical est violée », déplore un autre. Pis encore : « notre intention de créer une section syndicale a coûté le licenciement à 37 travailleurs. Ils devront comparaître devant le tribunal mardi prochain pour grève illégale », a-t-il dénoncé. Le syndicaliste fera remarqué que ce problème, à l'instar d'autres, n'est pas uniquement avec les entreprises publiques mais est également avec le secteur privé. « Beaucoup d'entreprises privés refusent à leurs employés la création de sections syndicales », renchérit, d'un ton coléreux, un autre. Outre cela, certains patrons exigent un taux de 20% de l'ensemble du personnel pour permettre la création d'un syndicat, or, ce taux est exigé pour la désignation d'un porte-parole d'un collectif. « Ils (patrons) nous mettent des bâtons dans les roues », estiment-ils. Il convient de noter que l'union locale de Rouiba englobe 80 sections syndicales de la zone industrielle. L. B. La donne sociale de cette fin de l'année 2011 semble buter inexorablement sur un bras de fer interminable entre les pouvoirs publics et les différents syndicats de plusieurs secteurs. Après le secteur des services, en l'occurrence les fonctionnaires de l'Education ainsi que les hospitalo-universitaires et autres, c'est le secteur de l'Industrie qui est, ces derniers jours, en pleine effervescence. Ainsi, la contestation vient de gagner les travailleurs de la zone industrielle de Rouiba, à Alger. Les cadres syndicaux ont décidé de mettre à exécution leur menace. Un rassemblement de protestation est prévu lundi prochain, soit le 26 décembre 2011, devant le siège de la centrale syndicale, dans la capitale. Afin d'afficher clairement leur courroux, il est également prévu, le jour même, une marche des travailleurs vers les sièges des ministres du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale et celui de l'Industrie, de la Petite et Moyenne entreprise, et de la Promotion de l'investissement. Cette décision a été prise avant-hier lors d'une rencontre entre les représentants syndicaux affiliés à l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et qui exercent dans la zone industrielle. Contrairement à l'accoutumée, les initiateurs de ce débrayage semblent avoir une autre préoccupation de celle des salaires. « Nous n'allons pas envahir le terrain pour des revendications salariales mais pour dénoncer la « hogra ». Chaque jour notre droit syndical est bafoué par certains gestionnaires qui n'hésitent pas à licencier, sanctionner et poursuivre en justice les cadres syndicaux », tient à souligner un des protestataires, rencontrés hier à la zone industrielle. « La loi 90-14, qui consacre le droit syndical est violée », déplore un autre. Pis encore : « notre intention de créer une section syndicale a coûté le licenciement à 37 travailleurs. Ils devront comparaître devant le tribunal mardi prochain pour grève illégale », a-t-il dénoncé. Le syndicaliste fera remarqué que ce problème, à l'instar d'autres, n'est pas uniquement avec les entreprises publiques mais est également avec le secteur privé. « Beaucoup d'entreprises privés refusent à leurs employés la création de sections syndicales », renchérit, d'un ton coléreux, un autre. Outre cela, certains patrons exigent un taux de 20% de l'ensemble du personnel pour permettre la création d'un syndicat, or, ce taux est exigé pour la désignation d'un porte-parole d'un collectif. « Ils (patrons) nous mettent des bâtons dans les roues », estiment-ils. Il convient de noter que l'union locale de Rouiba englobe 80 sections syndicales de la zone industrielle. L. B.