Le secrétaire d'Etat adjoint américain pour les Affaires politiques et militaires, Andrew Shapiro, a déclaré lundi que les Etats-Unis ne détiennent pas de ''preuves solides'' sur une fuite d'armes hors du territoire libyen mais ils en demeurent ''très préoccupés''. Ce haut responsable du département d'Etat s'exprimait lors d'un point de presse tenu à l'occasion de la publication d'un rapport américain sur la destruction des armes conventionnelles non sécurisées, présenté par la secrétaire d'Etat Hillary Clinton. Interrogé sur la prolifération des armes en Libye engendrée dans le sillage du conflit armé, M. Shapiro a indiqué que l'équipe d'experts américains et libyens sur place avait identifié et sécurisé près de 5.000 Systèmes portatifs de défense aérienne (Manpad). Selon lui, ''des milliers d'autres de ces Manpad ont été probablement détruits pendant la campagne de bombardements de l'Otan et que le reste se trouverait en Libye entre les mains des milices ou pillé des stocks de munitions''. La solution, a-t-il considéré, ''est de convaincre ceux qui détiennent ces armes de les restituer'' et de les mettre en sécurité, précisant que des discusions ont également été engagées avec les milices libyennes dans cet objectif. Le secrétaire d'Etat adjoint américain pour les Affaires politiques et militaires, Andrew Shapiro, a déclaré lundi que les Etats-Unis ne détiennent pas de ''preuves solides'' sur une fuite d'armes hors du territoire libyen mais ils en demeurent ''très préoccupés''. Ce haut responsable du département d'Etat s'exprimait lors d'un point de presse tenu à l'occasion de la publication d'un rapport américain sur la destruction des armes conventionnelles non sécurisées, présenté par la secrétaire d'Etat Hillary Clinton. Interrogé sur la prolifération des armes en Libye engendrée dans le sillage du conflit armé, M. Shapiro a indiqué que l'équipe d'experts américains et libyens sur place avait identifié et sécurisé près de 5.000 Systèmes portatifs de défense aérienne (Manpad). Selon lui, ''des milliers d'autres de ces Manpad ont été probablement détruits pendant la campagne de bombardements de l'Otan et que le reste se trouverait en Libye entre les mains des milices ou pillé des stocks de munitions''. La solution, a-t-il considéré, ''est de convaincre ceux qui détiennent ces armes de les restituer'' et de les mettre en sécurité, précisant que des discusions ont également été engagées avec les milices libyennes dans cet objectif.