La formation d'une nouvelle armée et la lutte contre la prolifération d'armes conventionnelles et non-conventionnelles sont parmi les principaux défis du nouveau régime libyen, a déclaré le représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU en Libye, Ian Martin. La formation d'une nouvelle armée et la lutte contre la prolifération d'armes conventionnelles et non-conventionnelles sont parmi les principaux défis du nouveau régime libyen, a déclaré le représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU en Libye, Ian Martin. «Déterminer l'avenir des combattants révolutionnaires est fondamental pour la sécurité à court et plus long termes», a souligné M. Martin devant le Conseil de sécurité de l'ONU. Selon lui, «le nouveau ministre libyen de la Défense a pour tâche de former une nouvelle armée, intégrer les soldats qui ont combattu pour la révolution et les nouvelles brigades, formées largement de civils, tout en gérant les tensions entre ces deux groupes». Un autre aspect majeur de la situation en matière sécurité relevé par ce responsable onusien est «la présence et la prolifération d'armes conventionnelles et non conventionnelles et de matériels associés». A ce propos, il a insisté, en particulier, sur l'inquiétude suscitée par le grand nombre de systèmes portatifs de défense aérienne (MANPADS) et de munitions qui restent introuvables. Pour M. Martin, ceci pose à la fois «un problème de désarmement pour la Libye au niveau interne et un risque de prolifération au niveau régional». «Alors que c'est un problème hérité du régime d'El-Gueddafi, le nouveau gouvernement reconnaît pleinement ses responsabilités en la matière», a-t-il fait valoir. A ce propos, il a fait savoir qu'au cours des dernières semaines, «les partenaires bilatéraux ont soutenu le ministère libyen de la Défense afin d'identifier, sécuriser, stocker et, quand cela est approprié, désamorcer ces armes». Il a, toutefois, précisé qu'il était difficile d'évaluer de manière précise le nombre de MANPADS en circulation en Libye. En ce qui concerne les armes chimiques et les matériaux nucléaires, «les choses sont beaucoup plus claires et encourageantes», a souligné le Représentant spécial. L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OPCW) a prévu une visite supplémentaire en décembre, notamment dans deux sites à Sabha et Sokna. Quant à l'Agence internationale à l'énergie atomique (AIEA), elle prévoit sa première visite d'inspecteurs en Libye également en décembre. S'agissant des besoins financiers de la Libye, Ian Martin a indiqué que ce pays avait un «besoin urgent de fonds liquides». «Il doit être clair que les avoirs ne doivent pas être bloqués plus longtemps que ne le justifie la logique des résolutions 1970 et 1973» du Conseil de sécurité, a-t-il soutenu. Dans ce sens, il a souhaité que le Conseil de sécurité, les principaux pays détenant des avoirs et les autorités libyennes puissent se mettre d'accord rapidement sur une approche coordonnée sur cette question. Quant à la réconciliation nationale, le Représentant spécial a noté que le Conseil national de transition (CNT) prévoyait «une grande rencontre nationale sur la réconciliation en décembre». S'agissant du nouveau gouvernement formé, Ian Martin a noté que seules deux femmes étaient ministres, nommées aux portefeuilles de la Santé et des Affaires sociales. Le Premier ministre libyen, Abderrahim El-Kib, avait annoncé mardi dernier la composition de son gouvernement qui va diriger le pays dans l'attente d'élections prévues dans un délai de huit mois. «Déterminer l'avenir des combattants révolutionnaires est fondamental pour la sécurité à court et plus long termes», a souligné M. Martin devant le Conseil de sécurité de l'ONU. Selon lui, «le nouveau ministre libyen de la Défense a pour tâche de former une nouvelle armée, intégrer les soldats qui ont combattu pour la révolution et les nouvelles brigades, formées largement de civils, tout en gérant les tensions entre ces deux groupes». Un autre aspect majeur de la situation en matière sécurité relevé par ce responsable onusien est «la présence et la prolifération d'armes conventionnelles et non conventionnelles et de matériels associés». A ce propos, il a insisté, en particulier, sur l'inquiétude suscitée par le grand nombre de systèmes portatifs de défense aérienne (MANPADS) et de munitions qui restent introuvables. Pour M. Martin, ceci pose à la fois «un problème de désarmement pour la Libye au niveau interne et un risque de prolifération au niveau régional». «Alors que c'est un problème hérité du régime d'El-Gueddafi, le nouveau gouvernement reconnaît pleinement ses responsabilités en la matière», a-t-il fait valoir. A ce propos, il a fait savoir qu'au cours des dernières semaines, «les partenaires bilatéraux ont soutenu le ministère libyen de la Défense afin d'identifier, sécuriser, stocker et, quand cela est approprié, désamorcer ces armes». Il a, toutefois, précisé qu'il était difficile d'évaluer de manière précise le nombre de MANPADS en circulation en Libye. En ce qui concerne les armes chimiques et les matériaux nucléaires, «les choses sont beaucoup plus claires et encourageantes», a souligné le Représentant spécial. L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OPCW) a prévu une visite supplémentaire en décembre, notamment dans deux sites à Sabha et Sokna. Quant à l'Agence internationale à l'énergie atomique (AIEA), elle prévoit sa première visite d'inspecteurs en Libye également en décembre. S'agissant des besoins financiers de la Libye, Ian Martin a indiqué que ce pays avait un «besoin urgent de fonds liquides». «Il doit être clair que les avoirs ne doivent pas être bloqués plus longtemps que ne le justifie la logique des résolutions 1970 et 1973» du Conseil de sécurité, a-t-il soutenu. Dans ce sens, il a souhaité que le Conseil de sécurité, les principaux pays détenant des avoirs et les autorités libyennes puissent se mettre d'accord rapidement sur une approche coordonnée sur cette question. Quant à la réconciliation nationale, le Représentant spécial a noté que le Conseil national de transition (CNT) prévoyait «une grande rencontre nationale sur la réconciliation en décembre». S'agissant du nouveau gouvernement formé, Ian Martin a noté que seules deux femmes étaient ministres, nommées aux portefeuilles de la Santé et des Affaires sociales. Le Premier ministre libyen, Abderrahim El-Kib, avait annoncé mardi dernier la composition de son gouvernement qui va diriger le pays dans l'attente d'élections prévues dans un délai de huit mois.