Le réseau Western Sahara Resource Watch (WSRW), regroupant des ONG d'une trentaine de pays, a exhorté le gouvernement russe à "suivre immédiatement l'exemple de l'Union européenne et retirer ses chalutiers du Sahara occidental occupé par le Maroc", indique un communiqué de ce réseau. "L'UE a retiré sa flotte du Sahara occidental, un territoire occupé par le Maroc. Les chalutiers russes industriels devraient suivre l'exemple européen", précise WSRW, qui milite pour que les compagnies étrangères intéressées par les richesses du territoire occupé cessent leurs activités au Sahara occidental. A la mi-décembre, les députés européens avaient décidé de ne pas reconduire l'accord de pêche, signé en 2007, entre l'UE et le Maroc qui permettait à la flotte européenne de pêcher dans les eaux territoriales du Sahara occidental. Selon la porte-parole de WSRW, Sara Eyckmans, l'accord de pêche russe au Sahara occidental, signé au début de l'année 2011,"représente 100.000 tonnes par an. Elle a dénoncé également le fait que la flotte russe "pêche en dehors des eaux d'application de l'accord", relevant que l'article 1 de l'accord russo-marocain précise qu'il s'applique à "la partie atlantique de la Zone Economique Exclusive (ZEE) du Royaume du Maroc". Cependant, les eaux du Sahara occidental ne font pas partie de la ZEE marocaine, relève Mme Eyckmans. Contrairement à la République Arabe Sahraouie Démocratique, le Maroc n'a jamais émis de revendication maritime sur ces eauxö, a déclaré WSRW dans une lettre adressée au président russe Dmitri Medvedev le 16 décembre 2011. Une évaluation de la Commission européenne de la pêche au Sahara occidental a conclu que les stocks de poissons dans les eaux territoriales sahraouies sont actuellement menacés d'extinction par l'industrie de la pêche. Le réseau Western Sahara Resource Watch (WSRW), regroupant des ONG d'une trentaine de pays, a exhorté le gouvernement russe à "suivre immédiatement l'exemple de l'Union européenne et retirer ses chalutiers du Sahara occidental occupé par le Maroc", indique un communiqué de ce réseau. "L'UE a retiré sa flotte du Sahara occidental, un territoire occupé par le Maroc. Les chalutiers russes industriels devraient suivre l'exemple européen", précise WSRW, qui milite pour que les compagnies étrangères intéressées par les richesses du territoire occupé cessent leurs activités au Sahara occidental. A la mi-décembre, les députés européens avaient décidé de ne pas reconduire l'accord de pêche, signé en 2007, entre l'UE et le Maroc qui permettait à la flotte européenne de pêcher dans les eaux territoriales du Sahara occidental. Selon la porte-parole de WSRW, Sara Eyckmans, l'accord de pêche russe au Sahara occidental, signé au début de l'année 2011,"représente 100.000 tonnes par an. Elle a dénoncé également le fait que la flotte russe "pêche en dehors des eaux d'application de l'accord", relevant que l'article 1 de l'accord russo-marocain précise qu'il s'applique à "la partie atlantique de la Zone Economique Exclusive (ZEE) du Royaume du Maroc". Cependant, les eaux du Sahara occidental ne font pas partie de la ZEE marocaine, relève Mme Eyckmans. Contrairement à la République Arabe Sahraouie Démocratique, le Maroc n'a jamais émis de revendication maritime sur ces eauxö, a déclaré WSRW dans une lettre adressée au président russe Dmitri Medvedev le 16 décembre 2011. Une évaluation de la Commission européenne de la pêche au Sahara occidental a conclu que les stocks de poissons dans les eaux territoriales sahraouies sont actuellement menacés d'extinction par l'industrie de la pêche.