Les relations algéro-allemandes se portent bien. Sans tambour ni trompettes, la coopération bilatérale se renforce, notamment sur le plan économique, avec la série d'échange de visites de délégations de haut niveau. Le ministre fédéral des Affaires étrangères de la République fédérale d'Allemagne, Guido Westerwelle, effectue depuis hier une visite en Algérie à la tête d'une délégation économique, à l'invitation de son homologue algérien, Mourad Medelci. Le séjour du chef de la diplomatie allemande durera deux jours. Des audiences entre la délégation allemande et les différents responsables algériens sont prévues. Peu après l'arrivée, hier, de la délégation allemande, une séance de travail a réuni le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci et son homologue allemand, Guido Westerwelle. La séance de travail s'est déroulée à la résidence El-Mithaq en présence des membres des délégations des deux pays. Dans le domaine économique, cette visite « sera une opportunité pour les deux ministres de passer en revue l'état des relations bilatérales et d'étudier les voies et les moyens pour leur imprimer une dynamique à la mesure des potentialités que recèlent les deux économies », a souligné, Amar Belani, porte-parole du ministère algérien des Affaires étrangères dans un communiqué annonçant cette visite et rendu public, jeudi. « Dans ce cadre, a-t-il indiqué, il convient de rappeler la mise en place d'une commission économique mixte de coopération entre les deux pays, lors de la visite du président de la République en Allemagne, en décembre 2010. Cette commission a tenu sa première session à Berlin en mars 2011 ». La visite de Guido Westerwelle « vient prolonger une série d'échanges de délégations de haut niveau, qui témoigne de l'impulsion donnée aux relations bilatérales entre les deux pays, notamment celles effectuées par la chancelière fédérale, Angela Merkel, en juillet 2008 et par le président de la République en décembre 2010 », a-t-il ajouté. Des visites qui ont boosté les échanges commerciaux entre les deux pays. Selon Amar Belani, « le volume global des échanges commerciaux entre les deux pays pour l'année 2011, s'élève à presque trois milliards de dollars ». La balance commerciale est en défaveur de l'Algérie. « Les importations algériennes ont atteint le montant de plus de 2,5 milliards de dollars pour l'année 2011 », tandis que « les exportations se sont élevées à 498,5 millions de dollars dans la même année, enregistrant une hausse de 30% en comparaison avec l'année 2010 », a-t-il précisé. Il est bon de rappeler que les institutions allemandes en matière de coopération au développement sont présentes en Algérie à travers plusieurs projets inscrits depuis l'indépendance du pays en 1962. Et il bon aussi de rappeler que l'Allemagne est parmi les rares pays qui, malgré la situation sécuritaire difficile qui a prévalu dans le pays, ont décidé de maintenir leurs relations avec l'Algérie, notamment durant la décennie noire des années 90. Depuis 1999, la coopération algéro-allemande au développement a mis l'accent sur deux priorités, à savoir : le Développement économique durable et l'Environnement/ Eau-Protection et gestion durable des ressources naturelles. Sur le développement durable, l'Allemagne contribue à cette stratégie gouvernementale par son engagement dans la formation professionnelle, la promotion des petites et moyennes entreprises et celle des associations professionnelles. Dans le domaine de l'environnement, eau et protection et gestion durable des ressources naturelles, l'Allemagne contribue à l'amélioration de la gestion des secteurs de l'exploitation, de la distribution, de l'évacuation des eaux usées et de la protection de l'environnement qui ont pour objectif une modernisation accrue grâce au soutien de la coopération technique allemande. Le secteur industriel n'est pas en reste. Une dynamique nouvelle s'est installée entre les deux pays. De nombreux accords de coopération ont été signés, notamment celui portant création d'une société algéro-allemande de fabrication de systèmes électroniques. Ce pacte s'inscrit dans le cadre de l'application du protocole d'accord de juin 2010, conclu par le ministère de la Défense nationale, le ministère de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, d'une part, et le groupement de la République fédérale d'Allemagne composé des sociétés EADS/Deutschland, Carl Zeiss Optronics et Rhode&Schwarz, d'autre part. Par ailleurs, le secteur des énergies sera sans doute abordé par les deux parties, notamment les énergies renouvelables ou dites « technologies douces ». Il est possible aujourd'hui de se chauffer avec le soleil, s'éclairer avec le vent. Les Allemands sont en avance dans ces domaines. La politique énergétique de l'Algérie s'oriente vers ces technologies douces, particulièrement dans l'énergie solaire avec le projet « Désertec ». Les Allemands sont à la pointe de la technologie solaire. Une cellule solaire sur trois et près d'une éolienne sur deux dans le monde sont fabriquées en Allemagne. Un partenariat algéro-allemand dans ce projet est facilement envisageable à court terme. Les relations algéro-allemandes se portent bien. Sans tambour ni trompettes, la coopération bilatérale se renforce, notamment sur le plan économique, avec la série d'échange de visites de délégations de haut niveau. Le ministre fédéral des Affaires étrangères de la République fédérale d'Allemagne, Guido Westerwelle, effectue depuis hier une visite en Algérie à la tête d'une délégation économique, à l'invitation de son homologue algérien, Mourad Medelci. Le séjour du chef de la diplomatie allemande durera deux jours. Des audiences entre la délégation allemande et les différents responsables algériens sont prévues. Peu après l'arrivée, hier, de la délégation allemande, une séance de travail a réuni le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci et son homologue allemand, Guido Westerwelle. La séance de travail s'est déroulée à la résidence El-Mithaq en présence des membres des délégations des deux pays. Dans le domaine économique, cette visite « sera une opportunité pour les deux ministres de passer en revue l'état des relations bilatérales et d'étudier les voies et les moyens pour leur imprimer une dynamique à la mesure des potentialités que recèlent les deux économies », a souligné, Amar Belani, porte-parole du ministère algérien des Affaires étrangères dans un communiqué annonçant cette visite et rendu public, jeudi. « Dans ce cadre, a-t-il indiqué, il convient de rappeler la mise en place d'une commission économique mixte de coopération entre les deux pays, lors de la visite du président de la République en Allemagne, en décembre 2010. Cette commission a tenu sa première session à Berlin en mars 2011 ». La visite de Guido Westerwelle « vient prolonger une série d'échanges de délégations de haut niveau, qui témoigne de l'impulsion donnée aux relations bilatérales entre les deux pays, notamment celles effectuées par la chancelière fédérale, Angela Merkel, en juillet 2008 et par le président de la République en décembre 2010 », a-t-il ajouté. Des visites qui ont boosté les échanges commerciaux entre les deux pays. Selon Amar Belani, « le volume global des échanges commerciaux entre les deux pays pour l'année 2011, s'élève à presque trois milliards de dollars ». La balance commerciale est en défaveur de l'Algérie. « Les importations algériennes ont atteint le montant de plus de 2,5 milliards de dollars pour l'année 2011 », tandis que « les exportations se sont élevées à 498,5 millions de dollars dans la même année, enregistrant une hausse de 30% en comparaison avec l'année 2010 », a-t-il précisé. Il est bon de rappeler que les institutions allemandes en matière de coopération au développement sont présentes en Algérie à travers plusieurs projets inscrits depuis l'indépendance du pays en 1962. Et il bon aussi de rappeler que l'Allemagne est parmi les rares pays qui, malgré la situation sécuritaire difficile qui a prévalu dans le pays, ont décidé de maintenir leurs relations avec l'Algérie, notamment durant la décennie noire des années 90. Depuis 1999, la coopération algéro-allemande au développement a mis l'accent sur deux priorités, à savoir : le Développement économique durable et l'Environnement/ Eau-Protection et gestion durable des ressources naturelles. Sur le développement durable, l'Allemagne contribue à cette stratégie gouvernementale par son engagement dans la formation professionnelle, la promotion des petites et moyennes entreprises et celle des associations professionnelles. Dans le domaine de l'environnement, eau et protection et gestion durable des ressources naturelles, l'Allemagne contribue à l'amélioration de la gestion des secteurs de l'exploitation, de la distribution, de l'évacuation des eaux usées et de la protection de l'environnement qui ont pour objectif une modernisation accrue grâce au soutien de la coopération technique allemande. Le secteur industriel n'est pas en reste. Une dynamique nouvelle s'est installée entre les deux pays. De nombreux accords de coopération ont été signés, notamment celui portant création d'une société algéro-allemande de fabrication de systèmes électroniques. Ce pacte s'inscrit dans le cadre de l'application du protocole d'accord de juin 2010, conclu par le ministère de la Défense nationale, le ministère de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, d'une part, et le groupement de la République fédérale d'Allemagne composé des sociétés EADS/Deutschland, Carl Zeiss Optronics et Rhode&Schwarz, d'autre part. Par ailleurs, le secteur des énergies sera sans doute abordé par les deux parties, notamment les énergies renouvelables ou dites « technologies douces ». Il est possible aujourd'hui de se chauffer avec le soleil, s'éclairer avec le vent. Les Allemands sont en avance dans ces domaines. La politique énergétique de l'Algérie s'oriente vers ces technologies douces, particulièrement dans l'énergie solaire avec le projet « Désertec ». Les Allemands sont à la pointe de la technologie solaire. Une cellule solaire sur trois et près d'une éolienne sur deux dans le monde sont fabriquées en Allemagne. Un partenariat algéro-allemand dans ce projet est facilement envisageable à court terme.