Les élections législatives auront lieu entre le 1er et le 15 mai prochain. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia qui a annoncé la nouvelle sur les ondes de la Radio nationale fait état d'une vingtaine de partis qui ont soumis des dossiers plus ou moins complets. Une dizaine parmi eux ont plus de chance d'obtenir leur agrément. Une floraison de nouveaux sigles qui s'ajoutent à la trentaine qui existent déjà sur l'échiquier politique nationale fait forcément désordre. Une caractéristique : sur la liste sur le point d'être agréée, les partis qui se réclament de la mouvance islamiste sont majoritaires. Qu'est-ce qui fait courir la mouvance islamiste à la course au pouvoir ? Les précédents tunisien, libyen, marocain et même égyptien où le pouvoir avec une majorité toute relative, est tombé entre les mains des partis de la mouvance islamiste donnent des idées aux formations politiques, se proclamant de cette chapelle, qui estiment que le moment est venu de cueillir comme un fruit mûr le pouvoir, sans efforts, ni sacrifices, feignant d'oublier que leurs "frères" des pays du Maghreb ont payé le prix fort le fait d'avoir affiché ouvertement leurs convictions et attaches partisanes et ont lutté des années durant pour le changement. Ce n'est pas le cas de nos partis islamistes qui tentent de se fédérer pour peser sur le résultat des prochaines législatives. Autant dire que, comme l'a si bien suggéré, Daho Ould Kablia, «les frères» des pays du Maghreb et d'Egypte ont des idées et des convictions, alors que le MSP, Ennahda, El Islah et autres partis islamistes qui feraient leur apparition sur la scène politique à la faveur des réformes politiques, ont des vertus bien différentes. Le culte de la personnalité et le «zaïmisme» qui les habitent sont un grand fossé et un handicap majeur qui les poussent à leur perte. Autrement, dit, un conflit de personnes qu'on ne retrouve pas chez "les frères" du Maghreb arabe et ceux du Machrek. Ce qui fait dire à de nombreux observateurs de la scène politique nationale qu' «il n'y a pas de menace islamiste sur l'Algérie». Décidément l'Algérie est « un cas». Elle n'est ni la Tunisie, ni la Libye, ni l'Egypte. Les spécificités algériennes, analyseront les observateurs des questions algériennes ! Les élections législatives auront lieu entre le 1er et le 15 mai prochain. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia qui a annoncé la nouvelle sur les ondes de la Radio nationale fait état d'une vingtaine de partis qui ont soumis des dossiers plus ou moins complets. Une dizaine parmi eux ont plus de chance d'obtenir leur agrément. Une floraison de nouveaux sigles qui s'ajoutent à la trentaine qui existent déjà sur l'échiquier politique nationale fait forcément désordre. Une caractéristique : sur la liste sur le point d'être agréée, les partis qui se réclament de la mouvance islamiste sont majoritaires. Qu'est-ce qui fait courir la mouvance islamiste à la course au pouvoir ? Les précédents tunisien, libyen, marocain et même égyptien où le pouvoir avec une majorité toute relative, est tombé entre les mains des partis de la mouvance islamiste donnent des idées aux formations politiques, se proclamant de cette chapelle, qui estiment que le moment est venu de cueillir comme un fruit mûr le pouvoir, sans efforts, ni sacrifices, feignant d'oublier que leurs "frères" des pays du Maghreb ont payé le prix fort le fait d'avoir affiché ouvertement leurs convictions et attaches partisanes et ont lutté des années durant pour le changement. Ce n'est pas le cas de nos partis islamistes qui tentent de se fédérer pour peser sur le résultat des prochaines législatives. Autant dire que, comme l'a si bien suggéré, Daho Ould Kablia, «les frères» des pays du Maghreb et d'Egypte ont des idées et des convictions, alors que le MSP, Ennahda, El Islah et autres partis islamistes qui feraient leur apparition sur la scène politique à la faveur des réformes politiques, ont des vertus bien différentes. Le culte de la personnalité et le «zaïmisme» qui les habitent sont un grand fossé et un handicap majeur qui les poussent à leur perte. Autrement, dit, un conflit de personnes qu'on ne retrouve pas chez "les frères" du Maghreb arabe et ceux du Machrek. Ce qui fait dire à de nombreux observateurs de la scène politique nationale qu' «il n'y a pas de menace islamiste sur l'Algérie». Décidément l'Algérie est « un cas». Elle n'est ni la Tunisie, ni la Libye, ni l'Egypte. Les spécificités algériennes, analyseront les observateurs des questions algériennes !