La monnaie nationale n'a connu aucune dévaluation ces derniers jours par la Banque d'Algérie, comme rapporté par certains médias, mais son cours a connu juste une "dépréciation" par rapport à certaines devises, a affirmé jeudi à Alger le ministre des Finances, Karim Djoudi. "La Banque d'Algérie (BA) ne peut pas, en tant que tel, procéder à une dévaluation du dinar. La dévaluation est une décision du gouvernement qui doit avoir l'aval du Parlement", a déclaré M. Djoudi à des journalistes en marge d'une séance de questions orales au Conseil de la nation. Ce qui se passe par contre ce sont des fluctuations, "appréciations ou dépréciations du dinar sur la base d'une observation continue du marché international", a-t-il précisé. Mais si la dévaluation constitue un "phénomène définitif" voire "structurel", la dépréciation d'une monnaie est un "phénomène cyclique" qui "peut durer une journée, deux ou trois jours avant qu'une évolution dans le sens inverse peut être opérée", a-t-il fait remarquer. L'évolution de la parité de la monnaie est, en outre, tributaire du pouvoir d'achat dans le pays, selon le ministre. "Si vous avez un taux d'inflation avec des conditions plus favorables sur le marché national par rapport au marché international, votre monnaie s'apprécie contre les monnaies internationales et l'inverse", a-t-il encore expliqué. Lors d'un atelier organisé mercredi par le Forum des chefs d'entreprises (FCE), son président Reda Hamiani avait regretté une "décision de la BA de dévaluer de 10% la monnaie nationale par rapport à l'euro", une information qui a été largement médiatisée. La dernière dévaluation du dinar remonte à l'année 1994 quand l'Algérie, en cessation de paiement, avait conclu des accords de rééchelonnement de sa dette avec le FMI, qui avait exigé alors un drastique plan de restructuration de l'économie dont une dévaluation du dinar, rappelle-t-on. La monnaie nationale n'a connu aucune dévaluation ces derniers jours par la Banque d'Algérie, comme rapporté par certains médias, mais son cours a connu juste une "dépréciation" par rapport à certaines devises, a affirmé jeudi à Alger le ministre des Finances, Karim Djoudi. "La Banque d'Algérie (BA) ne peut pas, en tant que tel, procéder à une dévaluation du dinar. La dévaluation est une décision du gouvernement qui doit avoir l'aval du Parlement", a déclaré M. Djoudi à des journalistes en marge d'une séance de questions orales au Conseil de la nation. Ce qui se passe par contre ce sont des fluctuations, "appréciations ou dépréciations du dinar sur la base d'une observation continue du marché international", a-t-il précisé. Mais si la dévaluation constitue un "phénomène définitif" voire "structurel", la dépréciation d'une monnaie est un "phénomène cyclique" qui "peut durer une journée, deux ou trois jours avant qu'une évolution dans le sens inverse peut être opérée", a-t-il fait remarquer. L'évolution de la parité de la monnaie est, en outre, tributaire du pouvoir d'achat dans le pays, selon le ministre. "Si vous avez un taux d'inflation avec des conditions plus favorables sur le marché national par rapport au marché international, votre monnaie s'apprécie contre les monnaies internationales et l'inverse", a-t-il encore expliqué. Lors d'un atelier organisé mercredi par le Forum des chefs d'entreprises (FCE), son président Reda Hamiani avait regretté une "décision de la BA de dévaluer de 10% la monnaie nationale par rapport à l'euro", une information qui a été largement médiatisée. La dernière dévaluation du dinar remonte à l'année 1994 quand l'Algérie, en cessation de paiement, avait conclu des accords de rééchelonnement de sa dette avec le FMI, qui avait exigé alors un drastique plan de restructuration de l'économie dont une dévaluation du dinar, rappelle-t-on.