Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, restera à son poste de Premier ministre et ne sera pas remplacé en perspective de la tenue des élections législatives, prévues au mois de mai prochain. Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, restera à son poste de Premier ministre et ne sera pas remplacé en perspective de la tenue des élections législatives, prévues au mois de mai prochain. C'est le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, qui l'a indiqué hier. «Il n'y aura pas de remaniement» a, en effet, annoncé le ministre de l'Intérieur en marge d'une séance plénière au Conseil de la nation consacrée à l'examen du projet de loi relatif à la wilaya. Ould Kablia met ainsi fin aux spéculations sur l'éventualité d'un départ d'Ahmed Ouyahia de son poste de Premier ministre. Des spéculations qui allaient bon train depuis des semaines déjà. Ce, d'autant que de nombreux partis politiques ont fait de cette question un cheval de bataille politique. Plusieurs partis ont en effet appelé ouvertement à un changement de gouvernement en invoquant le fait qu'il est aussi secrétaire général du RND. Car pour eux, le maintien d'Ahmed Ouyahia à son poste ne constitue pas un bon gage quant à la transparence des prochaines élections législatives. Ces partis, à l'exemple du MSP, ont appelé à la formation d'un gouvernement de technocrates et donc neutre qui aura la charge de chapeauter l'organisation des élections législatives. Une position que ne partagent pas d'autres partis qui ne sont pourtant pas, cela dit, des supporteurs d'Ouyahia. Pour les partis ce n'est pas le changement de personnes qui compte, mais plutôt la présentation par le pouvoir de davantage de garanties pour la transparence des élections. «Nous n'avons fermé la porte à aucun parti» Par ailleurs, le ministre de l'Intérieur a tenu à rassurer les nouveaux partis en quête d'un agrément lorsqu'il a annoncé que l'opération relative à l'octroi des autorisations pour la tenue des congrès constitutifs n'est pas encore close. Cela est le cas notamment pour certains partis qui n'ont pas encore obtenu cette autorisation alors que le ministère a procédé, avant-hier, à la délivrance de ces autorisations pour dix nouveaux partis. «On attend qu'ils complètent les dossiers. Nous n'avons fermé la porte à aucun parti», a-t-il souligné ajoutant que «les dossiers seront examinés conformément à la loi. A ce titre, nous attendons particulièrement l'avis des services de sécurité». Ould Kablia a été notamment interpellé sur la non délivrance, par ses services, d'une autorisation pour le Front du changement national, créé par les dissidents du MSP et dont le porte-parole est Abdelmadjid Menasra. Est-ce que le parti de Menasra ne s'est pas conformé à l'article 4 de la nouvelle loi sur les partis qui exclut les anciens éléments du Fis dissous ? A cette question, le ministre de l'Intérieur s'est montré évasif se contentant de cette réponse : « Demandez-le lui, il vous le dira, il sait pourquoi. Nous, on l'a saisi par écrit et cela ne veut pas dire que nous avons refusé de lui donner l'autorisation. Nous lui avons dit que son dossier doit être conforme à la loi. On n'a pas dit si c'est à cause de l'article 4 ou l'article 20. En somme, il faut que le dossier soit conforme aux dispositions de la loi». Ould Kablia a en outre révélé que l'ancien Chef du gouvernement, Sid-Ahmed Ghozali, qui a créé il y a des années de cela un parti politique dénommé le Front démocratique n'a déposé aucune demande au niveau du ministère. «Ghozali n'a rien demandé, on ne va pas donner à quelqu'un qui n'a rien demandé», dira Daho Ould Kablia avant d'ajouter : «Nous n'avons refusé aucun dossier jusqu'à présent». Car pour lui, «jusqu'a présent, il y a des demandes qui arrivent, mais il faut prendre le temps de les examiner. Ça peut durer un mois si le dossier est convenablement présenté, comme ça peut durer un peu plus longtemps. On a une réunion chaque semaine pour examiner les dossiers». Enfin le ministre a laissé clairement entendre que les partis qui ont obtenu l'autorisation de tenir des congrès constitutifs risquent fort bien d'être agréés car, a-t-il précisé, «je ne pense pas qu'il y aura des rejets». Enfin interrogé sur l'affaire de l'enlèvement du wali d'Illizi il dira : «Il n'y a rien de nouveau ». C'est le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, qui l'a indiqué hier. «Il n'y aura pas de remaniement» a, en effet, annoncé le ministre de l'Intérieur en marge d'une séance plénière au Conseil de la nation consacrée à l'examen du projet de loi relatif à la wilaya. Ould Kablia met ainsi fin aux spéculations sur l'éventualité d'un départ d'Ahmed Ouyahia de son poste de Premier ministre. Des spéculations qui allaient bon train depuis des semaines déjà. Ce, d'autant que de nombreux partis politiques ont fait de cette question un cheval de bataille politique. Plusieurs partis ont en effet appelé ouvertement à un changement de gouvernement en invoquant le fait qu'il est aussi secrétaire général du RND. Car pour eux, le maintien d'Ahmed Ouyahia à son poste ne constitue pas un bon gage quant à la transparence des prochaines élections législatives. Ces partis, à l'exemple du MSP, ont appelé à la formation d'un gouvernement de technocrates et donc neutre qui aura la charge de chapeauter l'organisation des élections législatives. Une position que ne partagent pas d'autres partis qui ne sont pourtant pas, cela dit, des supporteurs d'Ouyahia. Pour les partis ce n'est pas le changement de personnes qui compte, mais plutôt la présentation par le pouvoir de davantage de garanties pour la transparence des élections. «Nous n'avons fermé la porte à aucun parti» Par ailleurs, le ministre de l'Intérieur a tenu à rassurer les nouveaux partis en quête d'un agrément lorsqu'il a annoncé que l'opération relative à l'octroi des autorisations pour la tenue des congrès constitutifs n'est pas encore close. Cela est le cas notamment pour certains partis qui n'ont pas encore obtenu cette autorisation alors que le ministère a procédé, avant-hier, à la délivrance de ces autorisations pour dix nouveaux partis. «On attend qu'ils complètent les dossiers. Nous n'avons fermé la porte à aucun parti», a-t-il souligné ajoutant que «les dossiers seront examinés conformément à la loi. A ce titre, nous attendons particulièrement l'avis des services de sécurité». Ould Kablia a été notamment interpellé sur la non délivrance, par ses services, d'une autorisation pour le Front du changement national, créé par les dissidents du MSP et dont le porte-parole est Abdelmadjid Menasra. Est-ce que le parti de Menasra ne s'est pas conformé à l'article 4 de la nouvelle loi sur les partis qui exclut les anciens éléments du Fis dissous ? A cette question, le ministre de l'Intérieur s'est montré évasif se contentant de cette réponse : « Demandez-le lui, il vous le dira, il sait pourquoi. Nous, on l'a saisi par écrit et cela ne veut pas dire que nous avons refusé de lui donner l'autorisation. Nous lui avons dit que son dossier doit être conforme à la loi. On n'a pas dit si c'est à cause de l'article 4 ou l'article 20. En somme, il faut que le dossier soit conforme aux dispositions de la loi». Ould Kablia a en outre révélé que l'ancien Chef du gouvernement, Sid-Ahmed Ghozali, qui a créé il y a des années de cela un parti politique dénommé le Front démocratique n'a déposé aucune demande au niveau du ministère. «Ghozali n'a rien demandé, on ne va pas donner à quelqu'un qui n'a rien demandé», dira Daho Ould Kablia avant d'ajouter : «Nous n'avons refusé aucun dossier jusqu'à présent». Car pour lui, «jusqu'a présent, il y a des demandes qui arrivent, mais il faut prendre le temps de les examiner. Ça peut durer un mois si le dossier est convenablement présenté, comme ça peut durer un peu plus longtemps. On a une réunion chaque semaine pour examiner les dossiers». Enfin le ministre a laissé clairement entendre que les partis qui ont obtenu l'autorisation de tenir des congrès constitutifs risquent fort bien d'être agréés car, a-t-il précisé, «je ne pense pas qu'il y aura des rejets». Enfin interrogé sur l'affaire de l'enlèvement du wali d'Illizi il dira : «Il n'y a rien de nouveau ».