Le nouveau code de l'information en Algérie est garant de la liberté d'expression et ouvre pour la première fois de l'histoire du pays le champ audio-visuel au privé national, a indiqué le ministre de la Communication. "La loi organique portant code de l'information est une avancée importante en termes de garanties à la liberté d'expression, soulignée d'ailleurs dès l'article premier de la loi", a assuré Nacer Mehal dans un entretien au mensuel Afrique Asie à paraître le 1er février. Le ministre a, dans ce contexte, rappelé que cette loi, adoptée récemment par le Parlement et parue au Journal officiel, apporte beaucoup de choses pour le secteur de la communication, dont l'ouverture du champ audiovisuel à l'investissement privé national et la définition de la régulation des activités dans la presse en général. Les autres grandes lignes concernent le retour des autorités de régulation, l'une pour la presse écrite, l'autre pour l'audiovisuel, en plus de la protection des droits moraux et sociaux des journalistes, a-t-il ajouté, signalant que la nouvelle loi a "totalement" éliminé, sur instruction du président de la République, les peines privatives de liberté qui existaient dans la loi 90-07, et elle réduit les délits de vingt-quatre à onze, avec des amendes aux auteurs de diffamation ou de non-respect des règles énoncées. Interrogé si cette nouvelle loi a prévu des garde-fous contre "la mainmise monopolistique" des grands groupes financiers et industriels dans ce secteur, le ministre a assuré que le code de l'information, désormais en vigueur, a instauré un "balisage pour précisément éviter l'accaparement des médias par ces forces de l'argent", a-t-il souligné. Sur l'ouverture précisément de l'espace audio-visuel au privé national, Mehal a signalé qu'il n'y a pas, jusque-là, de demandes formelles parce qu'il faut attendre la loi spécifique sur l'audiovisuel qui fixera les conditions de création de chaînes radio et TV. Ensuite, il appartiendra à l'autorité de régulation de l'audiovisuel de déterminer les cahiers de charges. A la question de savoir si le secteur audiovisuel public aura les moyens pour concurrencer les nouvelles chaînes et comment seront les chaînes gouvernementales publiques transformées en chaînes de service public, il a assuré que le processus de changement du secteur audiovisuel public est en cours. "Je peux vous assurer que le service public est de plus en plus élargi dans la sphère audiovisuelle. L'opposition a toute sa place dans le débat politique algérien et, croyez-moi, c'est une avancée non négligeable pour se réapproprier l'audimat", a soutenu le ministre de la Communication. Pour lui, il s'agit de "réapprendre aux Algériens à suivre les programmes sur leurs chaînes et non plus à zapper exclusivement comme c'était le cas dans le passé sur les autres chaînes satellitaires". "J'ai toujours affirmé que les Algériens doivent parler aux Algériens des problèmes algériens. Sans complexe, sans tabou mais, j'insiste, avec une élévation du niveau du débat. Je souhaiterais, en deux mots, un débat civilisé qui donne la mesure de la progression démocratique de mon pays", a-t-il dit. S'agissant d'une éventuelle autorisation de l'investissement étranger dans le secteur des médias en Algérie, Mehal a répondu par la négative. "Ma réponse est brève : non ! Parce que c'est la pratique dans nombre de pays, y compris en France. Je connais par expérience la tentative d'investisseurs arabes qui voulaient ouvrir une chaîne télévisée à partir de Paris. Après trois années de procédures et d'embûches, ils ont compris et ont abandonné leur projet", a-t-il dit. Le nouveau code de l'information en Algérie est garant de la liberté d'expression et ouvre pour la première fois de l'histoire du pays le champ audio-visuel au privé national, a indiqué le ministre de la Communication. "La loi organique portant code de l'information est une avancée importante en termes de garanties à la liberté d'expression, soulignée d'ailleurs dès l'article premier de la loi", a assuré Nacer Mehal dans un entretien au mensuel Afrique Asie à paraître le 1er février. Le ministre a, dans ce contexte, rappelé que cette loi, adoptée récemment par le Parlement et parue au Journal officiel, apporte beaucoup de choses pour le secteur de la communication, dont l'ouverture du champ audiovisuel à l'investissement privé national et la définition de la régulation des activités dans la presse en général. Les autres grandes lignes concernent le retour des autorités de régulation, l'une pour la presse écrite, l'autre pour l'audiovisuel, en plus de la protection des droits moraux et sociaux des journalistes, a-t-il ajouté, signalant que la nouvelle loi a "totalement" éliminé, sur instruction du président de la République, les peines privatives de liberté qui existaient dans la loi 90-07, et elle réduit les délits de vingt-quatre à onze, avec des amendes aux auteurs de diffamation ou de non-respect des règles énoncées. Interrogé si cette nouvelle loi a prévu des garde-fous contre "la mainmise monopolistique" des grands groupes financiers et industriels dans ce secteur, le ministre a assuré que le code de l'information, désormais en vigueur, a instauré un "balisage pour précisément éviter l'accaparement des médias par ces forces de l'argent", a-t-il souligné. Sur l'ouverture précisément de l'espace audio-visuel au privé national, Mehal a signalé qu'il n'y a pas, jusque-là, de demandes formelles parce qu'il faut attendre la loi spécifique sur l'audiovisuel qui fixera les conditions de création de chaînes radio et TV. Ensuite, il appartiendra à l'autorité de régulation de l'audiovisuel de déterminer les cahiers de charges. A la question de savoir si le secteur audiovisuel public aura les moyens pour concurrencer les nouvelles chaînes et comment seront les chaînes gouvernementales publiques transformées en chaînes de service public, il a assuré que le processus de changement du secteur audiovisuel public est en cours. "Je peux vous assurer que le service public est de plus en plus élargi dans la sphère audiovisuelle. L'opposition a toute sa place dans le débat politique algérien et, croyez-moi, c'est une avancée non négligeable pour se réapproprier l'audimat", a soutenu le ministre de la Communication. Pour lui, il s'agit de "réapprendre aux Algériens à suivre les programmes sur leurs chaînes et non plus à zapper exclusivement comme c'était le cas dans le passé sur les autres chaînes satellitaires". "J'ai toujours affirmé que les Algériens doivent parler aux Algériens des problèmes algériens. Sans complexe, sans tabou mais, j'insiste, avec une élévation du niveau du débat. Je souhaiterais, en deux mots, un débat civilisé qui donne la mesure de la progression démocratique de mon pays", a-t-il dit. S'agissant d'une éventuelle autorisation de l'investissement étranger dans le secteur des médias en Algérie, Mehal a répondu par la négative. "Ma réponse est brève : non ! Parce que c'est la pratique dans nombre de pays, y compris en France. Je connais par expérience la tentative d'investisseurs arabes qui voulaient ouvrir une chaîne télévisée à partir de Paris. Après trois années de procédures et d'embûches, ils ont compris et ont abandonné leur projet", a-t-il dit.