A L'Algérie et l'Union européenne (UE) se sont données rendez-vous le 16 février à Alger pour poursuivre les négociations sur le démantèlement tarifaire, qui butent jusqu'ici sur le volet industriel, a indiqué, hier, à l'APS une source proche du dossier. "La prochaine réunion prévue le 16 février à Alger devrait boucler les négociations sur le volet industriel. L'Union européenne va répondre lors de ce round aux propositions algériennes sur ce volet", a déclaré la même source. Actuellement "la partie européenne travaille sur le document algérien (document des propositions). Si elle répond favorablement à nos propositions on bouclera les négociations", a ajouté la même source qui a refusé tout de même de se prononcer sur l'aboutissement de ces négociations. Selon elle, "tout dépendra des réponses que va présenter la partie européenne lors de cette rencontre", alors que l'ambassadrice de l'UE à Alger, Mme Laura Baeza avait avancé janvier passé que les négociations pourraient bien aboutir avant mai prochain. Jusqu'à présent, Alger et Bruxelles ont déjà tenu sept rounds de négociations durant lesquels ils sont parvenus à un accord sur 36 contingents agricoles à épargner du démantèlement tarifaire, prévu par l'Accord d'association, liant les deux parties depuis 2005. Mais aucun accord ne s'est dégagé jusqu'à présent sur la liste des produits industriels que l'Algérie veut faire épargner du démantèlement tarifaire afin de protéger certaines filières comme la sidérurgie, le textile, l'électronique, et les produits de l'industrie de l'automobile. L'Accord d'association prévoit en effet le démantèlement graduel de deux listes de produits européens à l'importation en Algérie, dont l'une sera complètement démantelée en 2012 et la deuxième en 2017, année de l'entrée en vigueur de la zone de libre échange. Mais le même document accorde en parallèle aux deux parties la possibilité de geler de trois années l'application de ce démantèlement si les échanges commerciaux sont déséquilibrés et profitent seulement à une seule partie. Fin 2010, l'Algérie avait demandé de reporter à 2020 ce démantèlement qui a déjà entraîné un creusement de son déficit commercial, hors hydrocarbures avec l'UE. A L'Algérie et l'Union européenne (UE) se sont données rendez-vous le 16 février à Alger pour poursuivre les négociations sur le démantèlement tarifaire, qui butent jusqu'ici sur le volet industriel, a indiqué, hier, à l'APS une source proche du dossier. "La prochaine réunion prévue le 16 février à Alger devrait boucler les négociations sur le volet industriel. L'Union européenne va répondre lors de ce round aux propositions algériennes sur ce volet", a déclaré la même source. Actuellement "la partie européenne travaille sur le document algérien (document des propositions). Si elle répond favorablement à nos propositions on bouclera les négociations", a ajouté la même source qui a refusé tout de même de se prononcer sur l'aboutissement de ces négociations. Selon elle, "tout dépendra des réponses que va présenter la partie européenne lors de cette rencontre", alors que l'ambassadrice de l'UE à Alger, Mme Laura Baeza avait avancé janvier passé que les négociations pourraient bien aboutir avant mai prochain. Jusqu'à présent, Alger et Bruxelles ont déjà tenu sept rounds de négociations durant lesquels ils sont parvenus à un accord sur 36 contingents agricoles à épargner du démantèlement tarifaire, prévu par l'Accord d'association, liant les deux parties depuis 2005. Mais aucun accord ne s'est dégagé jusqu'à présent sur la liste des produits industriels que l'Algérie veut faire épargner du démantèlement tarifaire afin de protéger certaines filières comme la sidérurgie, le textile, l'électronique, et les produits de l'industrie de l'automobile. L'Accord d'association prévoit en effet le démantèlement graduel de deux listes de produits européens à l'importation en Algérie, dont l'une sera complètement démantelée en 2012 et la deuxième en 2017, année de l'entrée en vigueur de la zone de libre échange. Mais le même document accorde en parallèle aux deux parties la possibilité de geler de trois années l'application de ce démantèlement si les échanges commerciaux sont déséquilibrés et profitent seulement à une seule partie. Fin 2010, l'Algérie avait demandé de reporter à 2020 ce démantèlement qui a déjà entraîné un creusement de son déficit commercial, hors hydrocarbures avec l'UE.